8 avril, 18 h 40.
Mon mal de crâne persiste, alors que par moment ma vision devenait flou. Je masse mes tempes endolories en soupirant. Je baille discrétement en fixant le parquet en chêne avant de reporter mon regard sur l'écran de la caisse.
— Ho hé allô la terre ici Hanji tu me reçois ! S'écria la voix aigue et désagréable de Hanji.
— Hein quoi ?
Je me redresse tout à coup sortant de mes pensées en dérivant mes yeux ternes vers ma patrone, elle posa ses mains sur ces hanches menues. Je arque un sourcil alors que la brune me demande contrariée :
— Dis-donc que t'arrive-t-il en ce moment ? T'es dans les nuages et tu as vraiment une gueule de déterrée. Je suis pas contre pour faire la fête mais essaie de tempérer tes sorties et reposes-toi.
Je lui offre un sourire froid, je masse ma nuque douloureuse en me retenant de faire une remarque déplacer. J'étais dans un état second et profondément désagréable, je suis dans les vappes. J'étais à bout de nerf , mais je devais m'endurcir physiquement et émotionnellement.
Je devais récompenser l'absence Livaï.— Oui. T'inquiètes pas, d'ailleurs est-ce qu'il y a des nouvelles disparitions ?
Elle oscille négativement de la tête et s'accouda sur le comptoir en bois massif et m'informe sérieusement :
— C'est Erwin qui se charge de parler avec l'équipe de Henry sur place. Mais d'après ce que je sais il n'y a pas de disparus, malheureusement c'est plus qu'une question de temps...
Je baisse mes yeux sur le sol en sachant que trop qu'il ne restait plus beaucoup de temps, je frictionne mon épaule en ayant l'impression de m'être fait écrasé par un bus.
J'étais courbaturée alors que je fais pas de sport.— Dis moi Hanji, est-ce-que... Tu as des nouvelles de Livaï? Quand il va revenir ? Je questionne d'une voix cassée.
La jeune femme au lunette ovale m'observe attentivement afin de savoir ce dont je pensai, je me retenais de laisser paraître mon malaise en sentant son regard aiguisé sur moi.
— Non. Personne n'a de nouvelles de lui...
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20 avril, 18 heures 43.
Je fermes les yeux un court instant dans le but de soulager la migraine intense qui m'envahissait.
J'étais horriblement fatiguée mais je tenais encore bon, je bus sans grande conviction la tasse de café qui avait un goût terriblement amer. Je fixai le mur blanc d'un œil vitreux et hagard, j'étais fébrile et laissai mon masque d'indifférence de côté pour laisser l'épuisement morale et physique apparaître.
Je ne sursaute même pas lorsque Hitch rentra d'un pas furieux dans l'appartement.
Ni lorsqu'elle claque quelques choses sur la table en s'écriant :— J'en étais sûre regarde !
Je baisse mes yeux vers le journal, mes yeux s'arrondissent en voyant le titre imprimé qui me paralyse de stupeur.
— O-Ovurd ? Je bégaie, oppressée.
— Ouii ! Cela remonte tout juste à hier !
— Le pire c'est qu'aujourd'hui j'ai vu des types hyper louche rôder dans les coins ! Ajoute-t'elle.
Mon coeur se serre dans ma poitrine, une boule se forme dans ma tranchée en sachant qui s'était. Je blêmis devant elle et questionne fébrilement :
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𝒯𝒽ℯ 𝒩𝒾ℊ𝒽𝓉 ᴛᴏᴍᴇ I (ℒ𝒾𝓋𝒶𝒾 𝕩 ℛℯ𝒶𝒹ℯ𝓇 )
Fanfiction" 𝑴𝒂𝒊𝒔 𝒋𝒆 𝒑𝒆𝒏𝒔𝒂𝒊𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒄'𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒒𝒖'𝒖𝒏𝒆 𝒍𝒆́𝒈𝒆𝒏𝒅𝒆." " 𝑳𝒆𝒔 𝒍𝒆́𝒈𝒆𝒏𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒍𝒆𝒄̧𝒐𝒏𝒔 (𝑻/𝑷) " 𝑴𝒐𝒏 𝒆́𝒔𝒑𝒆́𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒎𝒐𝒓𝒏𝒆 𝒆𝒕 𝒑𝒂𝒊𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆 𝒔'𝒂𝒓𝒓𝒆̂𝒕𝒂 𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕�...