𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 43..

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25 mai, 18 heures 58.

Je fermais le rideau de fer et saisissais mes clefs en ayant pu avoir la chance de garer ma voiture devant la librairie. Je soupirai et vins masser ma nuque à cause de la fatigue occasionnée par cette longue journée.

— C'était une journée épuisante. Disais-je d'une voix lente et traînante.

— Comme tu le dis ouais. Répondit Hanji sur le même ton et tout aussi épuisée que moi.

Un grondement lointain se faisait entendre, je levais ma tête observant le ciel sombre qui présageait rien de bon. La météo avait annoncé cet orage, à cet instant je ne pouvais m'empêcher de passer à ma mère qui avait une peur bleu des orages. La voix de Hanji m'appela  d'une voix blanche, je me retournais pour hausser un sourcil en demandant :

— Hanji ?

— (T/P) je peux te demander un service ?

Je redressais ma tête vers la jeune femme en haussant une deuxième fois un sourcil, intriguée par sa demande et son sérieux. Elle verrouillait le rideau de fer qu'elle ne mettait pas très souvent avant de me jeter un regard rempli d'appréhension et légèrement inquiète.

— Et bien depuis quelques jours maintenant, la boutique de Livaï est fermée. Erwin a beau lui envoyer des messages mais il n'a pas une seule fois décrochée à ses appels, d'ailleurs comme les miens. C'était pour te demander comme tu es très proche de lui, est-ce qu'il te répond ?

Une mine inquiète et soucieuse se formait sur mon visage, je me mordais la lèvre inférieure et saisissais mon téléphone en désirant voir un message. Pourtant le dernier remonte il y'a plusieurs jour.

— Tu veux que je t'appelles si je le vois ?

Un maigre sourire s'échappait de ses lèvres,
elle rangea les clefs dans son sac en cuir abîmé en hochant doucement de la tête.
Nous nous séparâmes et je partais rapidement dans le supermarché le plus proche afin de prendre quelques aliments. Je reviens chez moi pour voir Hitch qui était entrain de préparer à manger.

— Ça tombe bien le plat est bientôt préparé ! Tu aimes de la joue de boeuf ?

— Je suis désolée mais il est fort probable que je manges pas ici ce soir.

Elle me regardait avec surprise légèrement déçue que je ne puisse pas dîner avec elle, la jeune femme analysait ma robe bleu ciel et fleurie avant de me complimenter :

— Tu es belle ainsi, tu as rencard ? Avec Livaï ?

— Peut-être, disais-je vaguement en secouant doucement de la tête.

— Peut-être que cette fois-ci, vous aurez plus qu'un simple bisou.  Taquina celle-ci avec un un sourire mielleux.

Je gloussais et partais dans ma chambre afin d'appeler Livaï, je portais mon téléphone contre mon oreille pour appeler deux fois d'affiler le jeune homme qui ne décrochait pas une seule fois. La panique montait de seconde en seconde, et si il était en danger ? Si il était très malade et qu'il ne pouvait pas répondre.
J'ai bien fait de prendre des légumes, je saisissais le mini-pistolet que je venais coincer sous les autofixants de mon collant bas avant de partir.

La pluie commençait à tomber rapidement et le tonnerre résonnait dans un grondement assourdissant, j'étais sur mes gardes observant la route en étant obligée de mettre mes essuies glaces à fond. Je soupirai et au bout d'une bonne vingtaine de minute j'arrivais devant la maison de Livaï, je vis à travers les fentes de son portail la lumière de son salon ouvert. Il était ici...
Je sortais de ma C1 pour rentrer grâce au portillon et trottinais du haut de mes talons pour me protéger sous le porche d'entrée.

𝒯𝒽ℯ 𝒩𝒾ℊ𝒽𝓉  ᴛᴏᴍᴇ I  (ℒ𝒾𝓋𝒶𝒾 𝕩  ℛℯ𝒶𝒹ℯ𝓇 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant