𝒯𝒽ℯ 𝒩𝒾ℊ𝒽𝓉 ᴛᴏᴍᴇ I (ℒ𝒾𝓋𝒶𝒾 𝕩 ℛℯ𝒶𝒹ℯ𝓇 )

𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 71.

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19 août, 1 heures 10.

Livaï se tendait, l'eau coulait entre nos corps tandis que ma fatigue se transformait en désir quand mes formes épousaient son corps robuste. Il était si beau que cela en devenait même irréel,  que j'aimais quand ses yeux orageuses me contemplaient ainsi. Comment pouvait-on ne pas être attiré par un tel homme bourré de charisme et de prestance ?
J'étais vraiment fière de plaire et d'être aimée par un tel homme.

Nos respirations se mélangeaient pendant que je frôlais délicatement ses côtes saillantes, je nichais mon visage dans son cou en fermant les yeux.
Son corps trahissait son envie quand je sentais son désir contre moi, pourtant Livaï demeurait silencieux et ne faisait aucun geste de déplacer. J'embrassais sa mâchoire, d'un geste tendre en lui murmurant d'une voix douce et tendre :

— Je t'aime Livaï.

Son torse se bombait lorsqu'il prenait une profonde inspiration à ces mots, sa prise autour de moi se faisait plus ferme à mon plus grand soulagement quand nous sentions tout les deux mes jambes trembler.
Je redressais ma tête, me perdant dans cette mer déchaînée qui était dans ses yeux, sa main se posait sur ma joue tandis que son front se collait au mien laissant nos lèvres se caresser.

— Putain arrêtes de me regarder comme ça, intimait-il en respirant profondément, contrôlant ses désirs les plus enfouis.

Je continuais à le regarder, refusant de baisser mes paupières pour défier cet homme. Il rompait notre contact visuel, embrassant ma joue en dérivant ses baisers jusqu'à mon oreille et mon cou. J'étais prête à parier qu'il pouvait sentir mon coeur battre à toute allure, mes doigts aggripaient ces cheveux et je rejetais ma tête en arrière quand ses lèvres s'appropriaient de mon cou.
Sa main empoignait ma hanche pendant que je murmurais :

— Livaï j'ai envie de toi.

— T'en es sûre ?

J'aimais entendre sa voix traînante et maîtrisée, elle était apaisante et virile. Elle me faisait sentir en sécurité, chaque particule de mon corps eut un électrochoc quand le baryton de sa voix s'élèvait. Il me collait contre lui, je pouvais sentir sa virilité dresser contre moi. Je me reprenais difficilement, les joues rouges, je saisissais son visage entre mes mains en lui disant :

— Fais-moi l'amour, si te plaît.

Il embrassait amoureusement mes lèvres, je savais qu'il exprimait ses sentiments avec des gestes et j'aimais vraiment quand il me le montrait. Car les gestes ne trahissent pas comparés au paroles. Nous avions besoin de cela, de nous sentir aimés, oublier cette soirée où que je me suis sentis une nouvelle fois impuissante et faible. Lui aussi était du même avis, j'avais bien vu son expression quand il eût envisagé le pire pour ma part. Rapidement nous sortions de la douche, nos mains couvaient nos corps envieux tandis qu'on se séchait grossièrement. Ses mains viriles et sèches pressaient mes cuisses humides et mouillées, il me portait avec une aisance déconcertante, j'aurais voulu croiser mes jambes autour de lui mais celles-ci étaient encore trop engourdies pour...
Il tâchait minutieusement de ne pas faire frôler nos intimités, car nous savions tout les deux qu'on succomber immédiatement et que le mur devra subir nos ébats

Quand nous couchions ensemble, le plaisir n'était qu'un simple facteur, ce n'était pas ça que nous recherchions. Mais quand nous le faisions, s'était comme si nous étions entrain de fusionner, s'était ce genre de moment et après que Livaï laissait ressurgir ses sentiments envers moi.