𝒯𝒽ℯ 𝒩𝒾ℊ𝒽𝓉 ᴛᴏᴍᴇ I (ℒ𝒾𝓋𝒶𝒾 𝕩 ℛℯ𝒶𝒹ℯ𝓇 )

𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 72.

Navrée des fautes de frappes 🤭
Est-ce que vous allez pleurez comme moi je l'ai fait dans le prochain chapitre ?
Oui.

21 août, 20 heures 58.

Je restais pantoise avec les pensées qui s'embrouillaient dans mon esprit, ma bouche devenait sèche et un étau oppressant se formait dans ma cage thoracique.
Ma tête tournait violement, ternissant mon regard et mes jambes devenaient aussi molles que de la guimauve, mes paupières tremblaient et il me fallait plusieurs secondes avant de pouvoir respirer à nouveau. Livaï plaquait le vieillard contre table en mettant son bras en arrière, prêt à le casser dans une expression menaçante. Ses traits s'étaient endurcis, son regard fixait l'homme en crachant avec dédain :

— Qu'est-ce que tu lui as fait enfoiré ?!

Cette vision cauchemardesque résonnait dans mon esprit, je voyais Livaï entrain de brandir une torche, ses yeux me fixaient avec une telle haine que je sentais mon coeur se broyer. Livaï n'était plus que mépris tandis que je le suppliais de me laisser la vie sauve, j'étais attachée contre un poteau comme l'étaient les sorcières d'autres fois.
La dernière des visions que je vis était mon amant entrain de lancer la torche enflammée sur le bûcher, pour me faire périr dans les flammes de l'enfer.

Toutes les brides de vision m'ébranlait, mon coeur battait à la chamade. Je me voyais au centre d'un cercle, une lueur blanche / dorée sortait de mes doigts entourant ce cercle auquel plusieurs pierres traînaient. J'avais la sensation du sang qui coulait de mon nez tandis que j'étais entourée de foudres  électriques orangées qui alimentaient un objet étrange. Livaï frappait contre ce dome d'énergie hurlant des mots qui ne parvenaient pas jusqu'à moi. Je me sentais périr à cet instant, sentant les filets électriques déchirés mes vêtements et ma peau. Des milliers de questions demeuraient à mes lèvres, éveillant mon envie de savoir qui était cette Pandora.

— Livaï, arrête ça, il m'a rien fait, mentais-je. Partons !

— Non, je vais pas agir comme si rien ne s'était passé ! Qu'est-ce que tu lui as fait bordel ?!

Les regards s'étaient tournés vers nous, me rendant mal à l'aise. Je voyais un groupe de monstre dont je ne connaissais pas le nom, se lever de leur table, sur le point de bondir sur nous. Ma main se posait sur l'avant bras de Livaï, ce dernier me jetait un regard amer pendant que je lui disais dans un murmure :

— Livaï, on doit éviter le conflit. Tu ne pourras pas me protéger et toi en même temps, soit raisonnable.

Ses iris orageuses animées par la rage devenaient soudainement plus ternes, il lâchait le vieillard qui massait son épaule en me jetant un regard peiné. Je tentais vaillamment de ne pas flancher suite à ce qui s'était passé, ma main prenait fermement celle de Livaï qui ne resserrait pas par l'étreinte mais qui au contraire ; se dégageait de cette dernière en claquant sa langue contre son palais. D'un geste sec il me poussait devant lui pour partir, me nouant la gorge.

Je prenais une grande bouffée d'air quand nous sortions à l'extérieur, néanmoins cette sensation d'oppression restait en me donnant une sensation d'étouffement.
Mes mains tremblaient tandis que Livaï fermait les yeux, prenant une profonde inspiration en se reprenant. Rongée par le doute, le désir de savoir et la peur, et les paroles de cet homme, je me tournais vers Livaï pour affronter son regard perçant et noir. J'ouvrais ma bouche incapable de pouvoir exprimer des mots justes, Livaï haussait un sourcil en plaisantant d'un ton acerbe :

— Évites de laisser ta bouche ouverte, tu vas gober des mouches.

— Qui est Pandora ?

Je venais de lâcher la bombe avec le coeur au bord des lèvres, mes yeux papillonaient tandis que mon corps fébrile le devenait davantage. Livaï demeurait silencieux, ses poings se serraient à ma question. Ses yeux vides affrontaient mes miens, mon souffle devenait plus rare, plus difficile tandis que d'une voix détachée et cassante il parlait :