𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 37

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Je regardais avec un dégoût sans pareille cette chose qui était en face de moi, engloutissant mon âme dans les tréfonds obscur et dévoreur du remord. En face de ce miroir qui reflétait tout ce dont je haïssais dans ce monde, moi.
Je soupirais en caressant du bout de mes doigts, les poches noirs qui s'étaient installées sous mes yeux à cause de mes sommeils agités et cauchemardesque.

Je bifurquais mes doigts jusqu'à mes lèvres, je sentais sous ma pulpe de mon touché, la peau gercées et les quelques crevasses imperceptibles à l'œil nu. Je soufflai du nez en voyant légèrement dépitée que la buée commençait à recouvrir le miroir.
J'essuyais délicatement mes cheveux en prenant le sèche-cheveux, je m'assoyais en hésitant, devrais-je mettre mes collants ?

Je regardais mes sandales noires à talons noir qui iraient à ravir avec ma robe, je fixais mes pieds manucurés récemment et mes jambes qui étaient lisses, heureusement que j'ai été chez l'esthéticienne il y'a quelque jours...
J'avais hésité à mettre mes baskets blanches avec ma tenue mais cela n'allaient pas avec celle-ci.
Et puis bon sang, j'aime me faire belle aussi !

Je mettais de l'anticernes, mascara, un peu de rouge à lèvres et du blush histoire d'enlever la mauvaise mine que j'avais. J'enfilais ma robe cache coeur noir avec des imprimés fleuris. Afin de finir le look j'avais mis mon collier. J'enfilais mes sandales talonnés en sortant de la salle d'eau.

— Bha enfin ! Râla Jean, sarcastique. J'ai bien cru qu'on all...

Les garçons me regardaient avec stupéfaction, je me mordais la lèvre inférieure gênée en demandant :

— C'est peut-être trop ? Je vais me changer et...

— T'envoies du lourd, t'as de la chance que je suis déjà amoureux car sin...

— La ferme Jean. Lança Eren d'un ton sec.

— De quoi la ferme ? Tu cherches les histoires là ?

Je grimaçai en voyant les deux jeunes entrain de se jeter des regards mauvais et noir, Armin me souriait aimablement en me disant :

— Tu es très belle.

— Merci beaucoup Armin. Je remerciais en rougissant.

À chaque fois qu'on me faisait un compliment je ne pouvais m'empêcher d'être gênée et rougir. Certaines personnes disaient que c'était mignon quand je rougissais, pour ma part je disais surtout que je ressemblais à Bob l'éponge qu'il rougissait où Timide de Blanche neige, c'était tout sauf mignon.

Je me souviens encore du visage enfantin qu'avait Armin à ses quinzes avec ses cheveux coupés au carré, je devais reconnaître qu'il avait bien grandit et était devenu un beau jeune homme.

— Fermes ta gueule face de cheval, maintenant que Mikasa t'a envoyé boulet tu te jettes sur (T/P) ?

— Va te faire foutre enfoiré ! C'est ma pote merde ! On s'appelle pas tous Eren ! Vocifèra Jean.

Je fronçai mes sourcils en commençant à regretter de les avoir laisser rentrer dans l'appartement, je passais une main lasse dans mes cheveux en demandant d'une voix sèche :

— Bon les gars au lieux de vous disputez on y va ?

— Ouais t'as raison. Mais d'abord on doit se rendre à sur la plage de Quinta afin de rejoindre les autres.

J'ai réellement bien fait de ne pas mettre de collant.

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Je défaisais mes talons avant de marcher sur le sable fin, je regardais d'un œil vide le soleil qui se reflétait sur l'eau étincelante. J'aimais la sensation de mes pieds sur les grains dorés du sable chaud, les pans de ma robe qui m'arrivaient jusqu'à mi-cuisses se soulevaient au fil du vent. J'étais si bien.

𝒯𝒽ℯ 𝒩𝒾ℊ𝒽𝓉  ᴛᴏᴍᴇ I  (ℒ𝒾𝓋𝒶𝒾 𝕩  ℛℯ𝒶𝒹ℯ𝓇 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant