𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 61.

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21 juillet, 3 heures 00.

Mes yeux s'ouvrirent d'un coup sec, mes orbes étaient vitreuses et hantées par ce cauchemar qui s'imposait chaque nuit, depuis la soirée où que Eren avait failli se transformer.

Je humectai ma bouche pâteuse du mieux que je pouvais, je posais ma main sur mon front en sentant une pulsations désagréable envahir mes tempes.
Ce rêve continuait encore et encore, inlassablement à se matérialiser dans mon esprit. La fine peau de mes paupières recouvrait mes yeux, mes lèvres laissèrent un soupir d'ennui s'y échapper, le plie de mon coude recouvrait mes yeux clos.

Mon buste se gonflait lentement au fil de ma respiration ; pourtant dans ce moment ennuyeux, une douce odeur de cèdre chatouillait mes narines et me sortait de mes tourments. Ma tête pivotait sur la droite pour voir le dos dénudé de mon amant, une sensation de chaleur et d'apaisement m'envahit en voyant l'homme que j'aimais à mes côtés. Je me couchais sur le flanc pour regarder les cicatrices qui étaient sur son épaule et sur le flanc, ces défauts étaient pour ma part splendide.
Contrairement à beaucoup de personnes qui cherchaient à tout prix ces marques, j'aimais et n'avais pas honte d'elles, les cicatrices présentaient une histoire propre à elles. C'est un peu comme un tatouage.

Audacieusement, mes doigts vinrent frôler délicatement sa peau de porcelaine, je pouvais sentir la chaleur de son dos s'y dégager. Après nos ébats charnels bien  éprouvant et que Livaï ait changé les draps
- bien évidemment - nous avions légèrement discuté avant que mon beau noiraud ne s'assoupit à mes côtés et moi de même.  Malgré tout, j'avais toujours ce sourire niais à souhait.

Mes doigts sillonnaient doucement les cicatrices qui ornaient sa peau et je comtemplais ses muscles dorsaux bien dessinés se contracter à mon touché, je cessai immédiatement en redoutant de l'avoir réveiller lorsqu'il se tournait vers moi. Je me tenais sur le flanc tenant ma tête avec le dos de ma main, mon coude s'enfonçait dans la matière moelleuse de l'oreiller.
Nous nous regardions dans un silence apaisant, ses yeux glacés me scrutaient un court instant. Livaï posait sa main sur ma taille et me poussait vers lui pour m'étreindre avant de me demander :

— Tu dors pas ?

Je hochais doucement de ma tête et vint me réfugier dans ces bras, je posais ma tête contre son épaule pendant qu'il vint déposer sa main sur ma taille.

— J'ai fait un mauvais rêve. Et toi ?

— Pas vraiment, j'ai pas trop l'habitude de dormir dans mon lit.

À sa remarque je ne peux émettre qu'un Ô en comprenant pourquoi il gardait une petite couverture dans son bureau. Je fermais les yeux en humant son odeur qui me berçait et m'apportait de l'apaisement. Je regardais la marque qui était sur son épaule et questionnais en la caressant d'un air songeur :

—  Comment tu t'es fait cette cicatrice ?

Ses doigts cajolaient ma hanche après avoir remonter mon tee-shirt, c'était comme si il désirait plus que tout toucher ma peau nue contre la sienne. Je frissonnais à cela me lovais davantage contre lui, Livaï se rallongeait sur le dos en inspirant profondément et longuement, il m'étreignait  davantage contre lui en expliquant :

— J'avais 17 ans, je me suis battu contre connard qui a voulu me voler et me poignarder.

— Je devines qu'il l'a regretter. Pouffais-je, amusée.

Il se mit frissoner lorsque j'embrassais chastement sa cicatrice, je dérivais mon regard sur abdomen pour voir une autre cicatrice plus impressionnante que la première. Je relevai mon regard interrogatif vers mon amant caressant ces marques similaires à de profondes griffures, il  soupirait en informant aussitôt avec ennui :

𝒯𝒽ℯ 𝒩𝒾ℊ𝒽𝓉  ᴛᴏᴍᴇ I  (ℒ𝒾𝓋𝒶𝒾 𝕩  ℛℯ𝒶𝒹ℯ𝓇 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant