𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 78

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Navrée des fautes.
L'histoire va prendre une autre tournure dans le prochain chapitre.

J'ai déjà pensé à un scénario qui je l'admets, sera particulièrement violent avec beaucoup de mort.
Si vous désirez un indice, c'est Fléaux.

2 septembre, 21 heures 40.

Animée par la colère, la tristesse et l'incompréhension je montais les marches menant à la porte d'entrée. Je toquais énergiquement en soufflant bruyamment, mes membres se tendaient pendant que j'attendais. Mon souffle se coupait brutalement quand la porte s'ouvrait avant de voir la porte s'ouvrir sur l'homme qui hantait mes rêves et mes cauchemars.
Son visage lasse et épuisé se métamorphosait brutalement quand ses yeux bleus et ternes rencontraient les miens brillants par la rage.
Son front luisait de sueur tandis ses mains étaient bandées, en jugeant par sa tenue sportive, il était en plein entraînement. Je lui jetais le collier au visage dans un élan de colère, sauf que Livaï attrapait le bijou juste avant de recevoir ce dernier sur son visage.

— J'ai entendu Eren, je sais tout, commençais d'une voix aigue.

Il roulait les yeux en l'air, visiblement déçu et irrité en attendant probablement autres chose de ma part. Il se tournait et partait dans son salon pendant que je me priais pas pour le suivre en continuant avec hargne :

– Tu n'as aucun droit de me mettre à l'écart, n'envoie pas Eren faire ta sale besogne !

Il ne disait rien, contenant son envie de me balancer des mots acerbes à la tronche.
Je lui suivais pendant qu'il partait dans sa chambre pour prendre des affaires propres, j'étais tellement enragée que je me fichais totalement de ce sentiment qui s'installait en moi. J'avais trop pleuré, trop souffert à cause de Livaï, je ne pouvais pas me braquer,  c'était fini, j'avais été beaucoup trop gentille, trop patiente avec lui.

— J'aurai dû être au courant que vous aviez trouvé la cachette des Draugar, tu aurais dû me le dire ! J'arrive pas à y croire que tu m'espionnes par l'intermédiaire de Eren, le mec que tu as failli buter !

— Pour tuer ces saloperies il faut soit le décapiter, soit l'exterminer par magie. Est-ce que tu sais te battre ? Non. Tu as de la magie ? Non, argumentait ce dernier en mesurant ses mots et attrapant ses vêtements.

— Merci je suis au courant, raillais-je.

— Donc tu es d'aucune utilité, rentres chez toi, il faut que j'ailles voir les autres pour qu'on mette un plan en action et que j'ai l'accord de Henry pour intervenir.

Un pincement au cœur me saisissait, car il avait raison, j'étais d'aucune utilité, qu'un simple objet de décoration qui n'avait aucune valeur. Mais cela me faisait horriblement mal que cela soit l'homme que j'aimais qui disait cela. J'inspirais profondément, contrôlant ma blessure qui était dans ma poitrine en rappelant :

— La vie de cette fille ne pend qu'à un fil, on doit la sauver m.a.i.n.t.e.n.a.n.t.

— Tu viens pas, on doit établir un plan et non foncer tête baissée. Alors tes aptitudes à être sucidaire, tu les fous où je pense.

— Pourtant tu l'as bien fait pour moi, plusieurs fois, pour une personne n'ayant aucune utilité, c'est bien comme ça que tu as dit, répliquais-je en tournant mon regard lorsqu'il se changeait sans aucune gêne.

Il s'arrêtait brutalement, visiblement contrarié par ma réplique qui venait de lui. Ses yeux cernés se tournaient vers moi, je me rendais compte qu'il était terriblement fatigué, cela se voyait sur son visage.

— Tu rentres chez toi.

— Tu peux aller te foutre, j'irais sauvé cette fille.

Je sursautais quand il frappait violement la commode en bois, il serrait ses machoires en crachant d'un ton acrimonieux :

𝒯𝒽ℯ 𝒩𝒾ℊ𝒽𝓉  ᴛᴏᴍᴇ I  (ℒ𝒾𝓋𝒶𝒾 𝕩  ℛℯ𝒶𝒹ℯ𝓇 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant