𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 14.

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28 Janvier, 19 heures 30.

Je bâille sans pouvoir me retenir.
La fatigue m'avait frappé de plein fouet, après cette longue journée interminable et des plus épuisante. Mon corps c'était lors affalé avec autant de grâce qu'un éléphant sur le divan de la salle de repos de la librairie. Il me fallut que quelque seconde pour que mes paupières deviennent aussi lourde que du plomb... Avoir dormi que deux heures la nuit dernière n'était pas réellement une bonne idée et me rattrapa.

Mon lit de fortune était assez agréable et confortable malgré les apparences. Je mettais recouverte du plaid en imitation fourrure pour m'envelopper de ce cocon qui dégageait une douce chaleur. Je lâcha un soupir de bien être en fermant lentement les yeux. Hanji était entrain de ranger le sous-sol et trouver des informations sur le changeleur, elle m'avait ordonné d'aller me reposer en voyant avec compassion les cernes proéminentes qui accentuaient mon regard trahissant ma nuitée courte.

C'est en humant une odeur douce en même temps amer et prononcé similaires à du thé qui se dégageait de ces lieux que je me laissa bercée par les bras appaisant de Morphée.

Réveille toi la merdeuse ! M'ordonna une voix froide faisant écho dans ma tête.

Je me réveilla hâtivement et sous le coup de la panique je leva mon poing qui rencontra une surface dure et osseuse.

- Nom d'un chien !

J'entendis un râle de douleur tandis que je me retrouve dans la salle de repos. Ce rêve me semblait tant réel. Je blémis en me rendant compte que j'avais frappé quelque chose, ou plutôt quelqu'un.

- Oh mon dieu je suis sincèrement désolée monsieur... Je m'excuse avec gêne en m'apprêtant à voir la pauvre victime de mon coup de poing.

Je tourne ma tête pour voir Livaï qui se tenait la mâchoire me regardant avec colère.

Ha.

Je m'écriais aussitôt en disant avec désintérêt et me recoucha dans le divan :

- Ha ce n'est que toi, puis peu importe...

- Toi... Bouge ton cul de feignasse de ce canapé avant que cela soit moi qui le fasse.

- Je suis fatiguée Livaï, laisse moi cinq minutes et je te promets que je suis tout à toi.

Dans la seconde d'après je sentis sa main attraper le col de ma chemise et m'entraîner hors de mon lit provisoire. Le haut de mon corps rencontra la surface plate du plancher.

- Mais t'es malade ?!

Il me fixa froidement et lança avec dédain :

- Je t'avais prévenu la sucidaire heureuse.

Je grommela en me relevant, on se fixa tel des chiens sur le point de se sauter dessus. Toute fois je me calma aussitôt devant l'aura menaçante qui se dégageait de lui, Livaï était un homme bien trop effrayant.
Je défroisse ma chemise bleu ciel et soupira en lui demandant :

- Où est ce que nous allons ?

Il saisit ma veste en cuir et me le tendit, je fixa longuement l'homme qui était devant moi en enfilant mon manteau et d'une voix calme il me répondit :

- À Marhs. Voir quelqu'un.

- Un ami ou un ennemi ? Je répondis aussitôt curieusement.

Il haussa les épaules en regardant Hanji qui montait les marches des escaliers, portant des livres dans ses bras. Il détourna son regard froid vers moi et me dit durement :

𝒯𝒽ℯ 𝒩𝒾ℊ𝒽𝓉  ᴛᴏᴍᴇ I  (ℒ𝒾𝓋𝒶𝒾 𝕩  ℛℯ𝒶𝒹ℯ𝓇 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant