𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 67.

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10 août, 15 heures 10.

Le bruit de nos lèvres qui s'entrechoquaient et se mouvaient l'une contre l'autre, créait un son érotique qui attisait notre envie de relâcher cette pression et ne faire qu'un.
Un gloussement sortait de ma bouche quand Livaï, entre deux baisers dans mon cou me disait d'une voix contrarié :

— J'ai cru que j'allais frapper ce gars avec son baratin, il m'a mis en retard pour mon rendez-vous.

— Pauvre chou, on a combien de temps ? Je demandais entre deux baisers, enivrée de ses mains qui sillonnaient mon corps.

— Deux heures, C'est pour ça qu'on devrait ne pas perdre de temps.

Ses doigts avaient saisi mon tee-shirt pour le lever tandis que nos lèvres se caressaient fougueusement, Je frémissais en me jetant sur sa bouche. J'avais l'impression d'être une noyée à laquelle sa bouche m'apportait de l'air, visiblement pour Livaï c'était la même chose. Sa langue invitant la mienne à une danse suave et lascive me transportant sur un nuage, ses mains touchaient mon corps en allumant les braises du désir.

Mon coeur battait fortement tandis que je défaisais la boucle de sa ceinture, ses bras s'enroulaient autour de ma taille quand j'enroulais mes bras autour de sa nuque pour accentuer notres échange. Mon corps chaud se collait contre le sien pendant que je caressais ses cheveux qui avaient légèrement poussé. Ses doigts pétrissaient ma chair brûlante sous ces gestes, j'aimais quand il me touchait ainsi. C'était divin. Il pouvait être tendre comme il pouvait être dominant, le pire c'est que j'adorais ça.

Toujours étroitement enlacés l'un à l'autre, nos corps chutaient sur le matelas confortable du lit en continuant de s'embrasser ardemment. Ma tête se bousculaient en arrière pour laisser Livaï parsemer mon cou de baiser sulfureux, nos mains se liaient et je fermais les yeux de délectation quand son bassin heurtait le mien. Je souriais et soufflais de plaisir quand il embrassait possessivement et tendrement mon ventre en remontant ses baisers le long de mon buste. Je le renversais sur dos et enlevais son pantalon pour le jeter, nous faisions un bond quand l'habit que j'avais envoyé valsé fit tomber l'une de mes lampes de chevets. La porcelaine se cassait en heurtant le sol, mais je ne pouvais pas m'énerver et je rigolais pendant qu'il me parlait d'une voix rauque :

—Est-ce qu'on va broyer un truc à chaque fois qu'on fait l'amour ?

Je rigolais à sa remarque et embrassais son visage en m'allongeant sur lui, son corps se tendant sous le mien pendant que je caressais son visage en disant dans un gloussement :

— On verra plus tard pour faire attention.

L'une de ses mains s'était encrées sur la cambrure de mes reins et me maintenait bloquée sur lui. L'autre attrapait la bretelle de mon soutien gorge bleu pour la faire lentement glisser de mon épaule, je rejetais ma tête en arrière et coinçais ma lèvre inférieure entre mes dents quand sa bouche se fondait sur mon épaule en aspirant fiévreusement ma peau. Je le laissais faire et il me renversait sur le matelas afin de reprendre le dessus, nous nous redressions en entendant l'interphone sonner. Je levais ma tête tandis que Livaï me demandait en soufflant contre ma peau :

— Tu attends de la visite ?

— Hormis toi non, ça doit être l'un des gamins qui a oublié ses clefs et qui demandent à ce qu'on lui ouvre la porte.

Nous reprenions nos baisers et notre valse sensuelle, nos gestes étaient lents , luttant contre le raz de marée qui menaçait de nous emporter dans la frénésie et la passion. Nous voulions prendre notre temps, ma jambe se crochetant à la sienne, je faisais lentement coulisser mon talon de son mollet jusqu'à sa cuisse en subissant ses myriades de baisers qui couvaient mon visage, mon cou ma poitrine et mes lèvres. Pourtant l'assaut de ses mains, de ses lèvres tentatrices fendues, ajouté à la souplesse de son corps sculptural avait eu raison de toute de mes résistances de retarder. Le regard noir de désir de Livaï m'élèctrisait et je venais onduler mon bassin contre le sien.

𝒯𝒽ℯ 𝒩𝒾ℊ𝒽𝓉  ᴛᴏᴍᴇ I  (ℒ𝒾𝓋𝒶𝒾 𝕩  ℛℯ𝒶𝒹ℯ𝓇 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant