- C'était qui ? demandé-je en voyant Léa revenir dans la chambre, les bras dans son dos, cachant à peine un paquet bien trop large pour sa taille fine.
- Un beau mec viril et bien musclé qui me demandait si j'étais disponible pour tirer un coup.
- Vraiment ? Ce fut bien rapide, j'espère que tu as eu au moins du plaisir. Je ne t'ai pas entendu, d'habitude même les voisins t'entendent quand tu jouis.
- Jalouse que je puisse prendre mon pied avec un beau mec ? riposte-t-elle en s'avançant vers le lit
- Si les hommes t'attiraient, peut-être, dis-je en riant.
- Si leur pénis valait ta langue, je pourrais changer d'avis sur eux.
- Approche, j'aimerai que tu le vérifies encore.
Je change de position, les pans de mon peignoir de bain glissent dévoilant mon corps nu. Je fixe ses beaux yeux bleus et j'entrouvre la bouche sans laisser la moindre équivoque sur mes intentions.
- Perverse, répond-elle d'une voix altérée.
Elle si proche maintenant que ma bouche effleure sa culotte en dentelles rouges. Je glisse mes mains autour de ses hanches et je la tire doucement vers moi.
Profitant de son trouble, je me saisis brusquement du paquet, qu'elle cachait maladroitement derrière son dos. Elle ne résiste pas et, en riant, se laisser tomber sur moi de ton son long.
- Ouchhh. Son coude a heurté mes cotes endolories.
Elle sourit, elle l'a fait exprès.
- Tss, tss...cela apprendra aux petites voleuses.
- Voleuse, moi ?...Si je lis bien le nom sur la boite, il est écrit Nayda Naciri et non pas Léa Harris. Si quelqu'un mérite d'être punie, c'est bien toi.
Le bruit net et sonore de la claque sur ses fesses fermes est suivi d'un faible gémissement de Léa.
Je regarde le paquet portant le fameux logo de couleur jaune sur fond noir.
- Et je ne savais pas que le mec avec l'uniforme UPS t'excitait autant. Serais-tu aussi une menteuse ou tu es tombée sous le charme de leur casquette ?
Ma main frappe de nouveau sa cuisse. Léa se mord la lèvre. Ses yeux pétillent de malice.
Elle se redresse, et me domine à califourchon sur mon bassin.
- Tu aimes jouer à ça, on va voir qui est la plus forte.
Je croise mes bras fermement sur la boite, la blottissant contre ma poitrine, empêchant toute tentative de subtilisation de sa part.
Elle a ce sourire que je connais bien et quand elle attrape mes deux mains agrippées au paquet. Je n'esquive aucun mouvement de rébellion, ni je ne lutte quand elle les ramène au-dessus de ma tête contre la tête de lit.
Sa main droite lâche sa pression pour se poser sur ma poitrine. Elle caresse et titille chacun de mes seins. Mes mamelons durcissent à ce contact sensuel.
Ses doigts effleurent de nouveau mon sein gauche, puis se contractent ; ses ongles griffent cruellement ma peau quand elle descend lentement sa main jusqu'au bas de mes côtes.
- Tu vas me rendre cette boite sinon c'est moi qui vais te punir, dit-elle avec un sourire dévoilant ses dents blanches, prêtes à dévorer sa proie.
Une douce chaleur gagne mon bas ventre. Je ne peux résister à cet appel des sens.
D'un mouvement de tête, je lui signifie mon refus.
Ses griffes se font plus insistantes et tracent des sillons sur ma peau mat.
C'est à mon tour de me mordre la lèvre pour ne pas gémir plus de plaisir que de douleur. Je ne peux réprimer un mouvement de mon bassin en serrant instinctivement mes cuisses pour imprimer une pression sur mes lèvres et mon clitoris.
Mon épiderme subit encore l'empreinte de ses ongles jusqu'à ce qu'elle atteigne le centre de l'énorme hématome laissé par les coups redoublés de mon adversaire de la veille.
La brûlure en devient plus intense sur ma peau fragilisée et violacée, et elle se propage dans tout mon corps dans une onde suave de plaisir.
Sa main se referme en formant un poing. Elle l'écarte de quelques centimètres de mon corps. Son visage arbore un sourire mêlant vice et plaisir, son regard plongé dans le mien.
Elle y lit ma réponse ; elle frappe en plein centre de l'ecchymose.
Son coup fut porté sans beaucoup de force, mais suffisamment pour décupler mon envie. Je sens mon vagin s'humidifier.
Elle se couche de nouveau sur moi, nos poitrines pressées l'une contre l'autre, ses lèvres ne sont plus qu'à quelques centimètres des miennes.
- Tu en veux encore ? me souffle-t-elle.
- Oui
- Je vais te faire encore plus mal ?
- Oui, vas-y plus fort, halète-je.
- Si tu me donnes le paquet, me dit-elle l'ongle de son index appuyé sur ma bouche comme pour me faire taire.
Fierté et dignité m'abandonnent face à ce chantage qui me frustre de mon désir.
- Il est à toi. Réponds-je en laissant tomber le colis au sol. « Et je suis aussi à toi ».
Son bras relevé s'abat de nouveau sur ma blessure ; plus fort. Je crie, gagnée par la douleur et le plaisir.
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LA BOXEUSE SM
ActionNadya plonge dans le monde des combats underground pour se retrouver dans celui plus sombre du SM. Un univers de souffrances et de blessures pour cette jeune fille, qui pensait avoir connu le pire avec la mort de sa famille dans un accident. Les...