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Il avait mes jambes dans ses mains bien suspendues en l'air. Il était en sueur, le corps qui faisait des vas et vient tellement sensuel. Je l'entends faire encore deux coups de reins en moi avant de se vider dans un grognement lourd . Il se retire en moi et  se laisse tomber sur le côté. Je prends mon souffle et me relève pour me rhabiller. L'homme en face de moi me regardait avec insistance, attendant sûrement que je lui demande son numéro. Si seulement il savait. Et sérieusement j'ai pas vraiment pris du plaisir, c'était juste du sport, il n'était pas vraiment un bon coup, cependant, sacrément bien foutus, mais aucune chance pour un deuxième tour avec lui.

C'est pas pour autant que je le laisserais partir comme ça, il a bien goûté alors faut bien qu'il le paie d'une manière ou d'une. Pas que je joue à une prostituée, non,  j'ai pas vraiment besoin d'argent. Mais comme je l'ai déjà dit, nous jouons à ça les filles et moi. Coucher avec un homme assez fortuné, lui soutiré du fric et le jeter. Ça nous amuse, et c'est comme notre manière à nous de leur montrer que c'est pas vraiment eux qui nous utilisent en couchant avec nous et nous jeter comme de la merde, mais plutôt que c'est nous les femmes qui les mènent à la baguette.

Alors à contre cœur je prends son numéro avant de sortir de ce motels. Je rentre épuisé et me laisse tomber sur mon lit, mais comme un clique, les idées de croquis m'envahissent de plein fouet. J'avais tellement de modèles qui défilent dans ma tête que je ne sais par où commencer. Yaen rentre dans ma chambre comme d'habitude sans toquer alors que je suis assis devant mon petit bureau à dessiner. Il se baissa à ma hauteur pour me faire la bise et ses magnifiques cheveux longs me tombent sur le visage, fini il part se laisser tomber sur mon lit, je tourne ma tête pour le regarder et vois que monsieur attire mon oreiller à lui et le porte sur son visage avant de respirer de toutes ses forces ce que je crois être mon odeur, il passe un bon moment à aspirer mon odeur avant de dégager l'oreiller et se retourne cette fois à plat  ventre et enfoncer encore plus sa tête dans mes couvertures. Je souris de son petit délire avant de demander.

Moi : puis je savoir ce qui t'arrive ? Je demande à mon babe.

Yaen : uhm uhm, il répond la tête toujours enfuis dans mes couvertures.

Je me lève alors et viens me coucher sur son dos à plat ventre. je lui fais quelques baisers sur le nuque, et je le sens sourire. Il me décale de son dos pour se retourner et m'attire dans ses puissants bras.

Moi : dis moi tout babe.

Yaen : j'avais besoin de sentir ton odeur pour être sur que tu es là. Tu m'as trop manqué, on ne s'est plus revu depuis le lundi et j'ai cru devenir fou. Il avoue.

Moi : je souris et lui dégage quelques mèches tomber sur le front avant d'affirmer, heureuse de voir que je ne suis pas la seule. Tu m'as trop manquer aussi amor. Je déclare à mon tour.

Yaen : je dors ici? Il demande, alors que nous savons tous les deux que c'était plutôt une affirmation.

Moi : je ne comptais pas te laisser partir, on se regarde et il m'embrasse sur le front.

Yaen : je t'aime princesse. Alors je frotte ma joue à la sienne pour lui montrer mon amour aussi.

***

Marie : mais tu as coucher avec lui, merde. Elle hausse le ton.

Moi : je sais et je suis vraiment désolée. Tu ne peux pas m'en vouloir pour ça toute une vie Marie, ça fait déjà deux putain de semaines, je dis en montrant deux doigts. J'étais ivre, je ne savais même pas avec qui j'étais Marie donc s'il te plaît tourne la page.

Marie : ta sœur a fait la même chose avec Louis, et se l'a tapé avant de sortir avec lui et toi, toi tu veux faire de même. Dit la rousse la voix cassée.

Traînées ? non, belles Salopes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant