Yaen
Aujourd'hui nous sommes vendredi, et c'est le mercredi soir que j'ai promis à Tia de lui accorder plus de temps à elle. Promesse que j'ai pas tenu. Le jeudi, je me suis réveillée très tôt pour dire à mon père que je n'irai pas au bureau avec lui, que je vais passer la journée avec Tiana. Et comme je m'y attendais, il m'a répondu un non sans ciller. Un non sans rappel. Il m'a dit qu'il ne pouvait accepter que son fils, lui l'homme le plus riche du Nippon, soit vu avec une fille comme Tiana. Mon père n'est pas raciste, vraiment pas. Il veut juste me faire comprendre que étant son fils, je me doit d'épouser une fille qui a passer toute sa vie a apprendre à devenir femme de foyer, à s'occuper de son époux, a mettre ses désirs de côté et d'avoir qu'une seule objectif, se soumettre.
Et bien évidemment, il sait très bien que Tiana n'est pas comme ces femmes. Que Tiana est une femme indépendante, qu'elle n'acceptera jamais de se soumettre à nos traditions, qu'elle n'acceptera jamais d'être considérée inférieure aux hommes.
C'est pourquoi il refuse que je sois vu avec une autre qu'une femme impliquée dans nos traditions. Et à cause de lui, je fuis Tiana puisque je ne sais pas comment lui expliquer. J'agis comme un con et je le sais très bien. J'aurais dû dire à mon père que je m'en foutais de ses craintes, mais j'ai pas pu. Il est tard, mais je refuse de rentrer maintenant. J'ai pas envie de croiser le regard furieux de ti', je ne saurai comment la calmer. Même si j'ai tendance a user de mon charme pour l'adoucir, y'a des fois qu'elle ne se laisse pas faire.
J'attends qu'il soit tard pour rentrer et pouvoir me glisser dans son lit. Sinon c'est sur qu'elle ne me laissera pas l'approcher et moi j'ai besoin d'être près d'elle, de sentir sa peau contre la mienne. De la serrer dans mes bras. J'ai besoin d'elle. Loin d'elle j'ai l'impression d'être un camé en manque depuis plusieurs jours.
Je regarde l'heure qu'il fait et vois qu'il fait deux heures du matin, il faut que je rentre pour me reposer. Demain je prends l'avion pour rentrer enfin.
Ouvrant les yeux, je cherche du regard Tiana pour la bombarder de baisers, mais elle n'était plus là. C'est déçu que je regagne ma chambre pour faire mes besoins, me brossé les dents, prendre un bain et rejoint les autres dans la salle à manger. Arrivée au pas de la porte j'entends ma mère discuter avec Miharu et Tiana.
Ma' : quand tu seras là-bas avec eux, fais tout pour séduire mon fils pour l'éloigner de cette fille.
Miharu : mais ils ont l'air de bien s'aimer. Elle répond la tête baissée -j'imagine-
Ma' : peut importe, tu dois faire honneur à ta famille et à la notre. N'est-ce pas ce qu'on t'a appris ? Éloigne cette fille de mon fils c'est tout ce que je te demande, c'est pas si compliqué que ça. Je suis sur que yu doit avoir pitié d'elle pour prétendre l'aimer. Dit ma mère croyant que Tiana ne comprenait rien de son monologue.
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Traînées ? non, belles Salopes.
FanfictionLes hommes ont cette fâcheuse tendance de se venter au près de leurs camarades en disant qu'ils se tapent les femmes par milliers et les jeter comme des chaussettes après une nuit mouvementée. En plus qu'elles aiment ça et en demande toujours plus...