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Jordan

Ma mère m'a appelé tard dans la nuit soit disant qu'elle avait une très bonne nouvelle à m'annoncer, mais j'en doute fortement. Connaissant ma mère, elle va plutôt m'annoncer une de ces nouvelles qui vous fous la trouille et qui vous donne des envies de meurtre. C'est pourquoi, j'existe depuis trente minutes à pénétrer dans cette salle où vit mon plus grand cauchemars qui est autre que mon paternel.

A contre cœur, je décide d'y aller. Quand c'est le moment, c'est le moment. Des que les portières claquent dans mon dos, notre majeur d'homme apparaît devant moi, comme et toujours dans un costard. Il n'a pas vraiment changé. Quoi que, ça fait même pas deux semaines qu'on s'est vu.

Tom : bonjour monsieur Steak, comment allez vous. Dit l'homme qui m'a vu grandir dans cette maison, m'élevant comme son propre fils, en me débarrassant de mon manteau.

Moi : ça va Tom et vous ? Ils sont où mes parents ? Je demande souhaitant quitter cette demeure le plus vite possible.

Tom : vos parents et votre sœur sont dans la salle à manger, ils vous attendaient pour prendre le petit-déjeuner monsieur.

Moi : merci Tom, dis-je en m'avançant dans la direction avec Tom sur mes talons.

Je ne dis rien sachant qu'il doit d'abord m'annoncer au près de ma propre famille avant que je ne puisse les rejoindre. Après que Tom ait accompli sa tâche, mon père m'invite à prendre place à table. Je m'assieds face à ma sœur sans le faire répéter.

Moi : père, mère, Janette, je salut les membres de ma famille, alors qu'on nous servait.

Maman : ça va fils ? Tu ne viens plus nous voir. Commence ma mère me faisant comprendre que je lui manquais.

Moi : je passerai plus souvent mère, je promis sans croire à mes propres paroles fixant mon assiette remplie alors que j'avais pas d'appétit. Et avec mon paternel dans les parages, je n'aurais d'autre choix que de le finir. Foutus père.

Janette : ça explique pourquoi tu es le dernier à l'apprendre frère et j'en suis désolée. Dit la prunelle des yeux de notre père.

Je fronce les sourcils attendant qu'elle éclairci ma conscience, et ma petite sœur fait bouger ses petits doigts aussi fragiles qu'elle de sa main gauche devant mes yeux. C'est la que je remarque un gros diamant aussi pure qu'un nouveau né ornée son annulaire, qui l'aurait cru. je porte mon regard sur mon père et remarque que ce dernier avait la mâchoire contractée, les doigts serrant la cuillères avec tellement de force qu'elle aurait pu se briser en mille morceaux.

Y'en à un qui est contre.

Et franchement pour une fois je comprends mon père. J'aime aussi ma sœur, et l'imaginer avec un conard qui pourrait lui briser le coeur à tout moment ne m'enchante pas.

Moi : tu crois que c'est un bon choix ? Je lâche, ne contrôlant pas mon ton.

Janette : pourquoi ne te contente tu pas d'être heureux pour ta sœur ? Sérieusement je ne comprends pas les hommes, d'abord papa puis Jonathan et maintenant toi.

Janette est la seule qui peut se permettre d'appeler notre géniteur papa, pas que j'en ai quelques choses à foutre du fait qu'il m'accorde moins d'importance qu'à elle, ou qu'il a préfère m'élever dans des conditions dur plutôt que de m'aimer, ou encors qu'il préfère me traiter de faible à chaque faux pas que de m'épauler comme tout père digne de ce nom. Je déteste cet homme qui me sert de père.

Maman : ils s'inquiètent seulement pour toi ma chérie, comprends les. Tu es leurs unique sœur et fille. Tenta ma mère de justifier notre comportement.

Traînées ? non, belles Salopes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant