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Ça fait plus d'une heure que nous sommes revenus de l'aéroport ma sœur et moi. Aujourd'hui, après avoir vu les infos, je l'ai appelé. Elle m'a dit de venir la chercher à l'aéroport à dix-neuf heures, qu'elle ne pouvait plus rester une minute de plus. Ma sœur qui n'a jamais voyagé en commun, pour pouvoir quitter je cite, "ce pays de merde" n'a même pas voulu attendre l'arrivée du jet privé, elle est rentré en deux deux. Depuis son retour, elle n'a ouvert la bouche une seule. Elle est assise sur le canapé, les jambes ramené à sa poitrine, couverte par un drap, un gobelet de chocolat chaud dans les mains. Je suis assis à sa gauche  la regardant sans un mot, à vrai dire je ne sais pas quoi dire.

Elle est sur le point de perdre tout son avenir à cause d'une stupide paroles mal interprétées. Et je ne sais pas comment la réconforter, faut croire que moi aussi j'ai peur de la suite des événements. Yaen rentre comme à son habitude, il passe devant ma sœur, vient me faire la bise et prend  place à côté de moi.

Yaen : comment elle va ta sœur ? Me demande mon beau japonais.

Cassi : sa sœur elle a des oreilles et une  bouche Yaen. Donc adresse-toi  directement à moi, ouvre-t-elle la bouche pour la première fois depuis notre retour.

Yaen : elle est toujours en colère pour ce qui s'est passé ? Demande Yaen dans leurs langues ne souhaitant pas que ma sœur comprenne ce qu'il dit.

J'avoue que la toute première fois que Yaen à parler dans leurs langues, que j'ai voulu qu'il m'apprenne et qu'il a refuser, j'ai pas voulu insister. Mais aujourd'hui je me dis que j'ai bien fait d'insister, puisque grâce à ça, aujourd'hui on peut causer tout les deux quant on ne veut pas se faire entendre par les autres.

Moi : je crois bien que oui, et je la comprends aussi.Tu imagines ce que ça implique de voir sa carrière sur le point de basculer ? Je ne sais même pas comment l'aider Yaen, c'est  épouvantable comme je me sens inutile. Je me confesse à lui sentant  mon coeur battre à un allure fou.

Yaen : c'est ta sœur princesse tu sais bien qu'elle surmontera, elle est forte, tu n'as pas besoin de toujours la protéger. Essaie t'il de me réconforter.

Cassi : ne parlez pas de moi dans mon dos, merde. Je me sens assez mal pour que vous en rajouter. Crache la blonde sur le point d'exploser.

Je crois qu'elle a envie d'être seule, surtout avoir de l'espace pour lâcher ses nerfs, se défouler.

Yaen : il faut que je te parle princesse, c'est au sujet de notre voyage,

Moi: pas maintenant Yaen tu sais bien que je ne peux pas voyager la laisser dans cet état.

Cassi : voyager ? Vous comptez voyager et tu ne m'as rien dit ? Elle lâche un sourire amère avant de continuer, VAS-Y SUIS LE, j'ai pas besoin que tu reste pour moi. JE N'AI PAS BESOIN DE TOI, JE N'AI BESOIN DE PERSONNE, VAS T'EN ET NE REVIENS JAMAIS. elle hurle de colère avant de se lever, déposant le gobelet avec force sur la table et de partir, grimpant les escaliers deux par deux pour se rendre dans sa chambre.

Je laisse glisser ma tête sur l'épaule de mon trésor et ferme les yeux en soufflant. Elle ne me rend pas la tâche facile.

Yaen : je crois que tu devrais lui laisser de l'espace et du temps. Partons voir mes parents en attendant que les choses se calment. Me conseil t'il.

Moi : je ne peux pas la laisser seule amor comprends moi.

Yaen : viens là, me dit il tapotant ses cuisses. Je monte à califourchon sur lui et enfuis ma tête dans son cou, ses bras entourant mon corps. La meilleure façon de l'aider c'est de lui laisser de l'espace et du temps, elle en à besoin. Et puis elle ne sera pas seule, y aura vos parents, Davide et Ayron. Me rassure t'il.

Traînées ? non, belles Salopes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant