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Jordan

Descendant les escaliers de ma maison, j'aperçois mon frère devant la télé, son téléphone à l'oreille entrain de causer avec quelqu'un, en faisant des va et vient. Je dois partir au travail et si je pouvais faire sortir ce salauds de ma maison ça me ferait grand plaisir.  Je me dirige vers lui, et m'arrête derrière le canapé, posant mes mains sur le dossier, attendant qu'il finisse.

Ma sonnette me prévienne qu'il y'a quelqu'un à ma porte, je pars ouvrir la porte, et découvre Daniel, qui me lançait un regard assassin. Il me salut même pas et me pousse presque pour rentrer dans ma maison. Je souffle, ferme la porte dans son dos et le suis. A notre arrivée au salon, mon frère avait fini de téléphoner.

Daniel : putain, donc c'est vrai tu es de retour ? Demande t'il à mon frère, un sourire béat scotché au lèvres, se précipitant dans ses bras pour lui faire une accolade.

Jonathan : depuis hier figure toi, répondit Satan à mon meilleur pote qui est le sien aussi.

Ils finissent de se câliner et Daniel se tourne vers moi, fermant son visage comme je l'ai croisé devant ma porte il y'a quelques minutes. Apparemment je fais quelques choses de mal dont j'en n'ai pas connaissance.

Daniel : pourquoi tu m'as pas prévenu de son retour ? Il demande furieux.

Moi : ah, ce n'est que ça ? J'ai cru avoir fait quelque chose de mal sans m'en rendre compte. J'affirme sortant mon téléphone pour voir l'heure.

Daniel : c'est pas grave ? Mais merde Jordan tu aurais qu'en même pu me le dire, on est potes que je sache.

Moi : il aurait lui aussi pu le faire, vous êtes aussi potes je te rappelle, je me défends.

Il retourne son regard froid vers mon frère qui se pressa de trouver une réponse pour sa défense.

Jonathan : c'était une surprise, donc si je te l'avais dit, ça ne serait plus une surprise, il se défend mais ne s'arrête pas là. Lui aussi je lui ai rien dit, conclut il ne se rendant pas compte qu'il venait de m'en sortir aussi.

Moi : et bien t'as entendu le pourquoi de comment je ne t'ai rien dit ? C'est pas ça, mais je travaille moi. Je regarde mon frère et dis, y'a les doubles des clés dans la cuisine, ne laisse pas ma maison ouverte et surtout ne casse rien.

Jonathan : notre maison petit frère, notre maison. A ton retour si je ne suis pas la, ne t'inquiète pas je serai sûrement chez père ou je trouverais une fille à baiser, il me confie, dégueulasses.

Moi : j'espère que tu crèveras sur le chemin de retour, je dis me dirigeant vers la porte.

Jonathan : t'inquiète pas je te rentrerai en une seule morceau, il dit souriant comme le diable qu'il est.

Daniel : on sort ce soir les gars comme au bon vieux temps ? Demande Dan assez fort pour que je l'entends.

Moi : c'est sans moi. Je réponds avant de claquer la porte.

Je souhaite vraiment qu'il crève, peut-être que je me sentirais moins oppressé. Je prends ma caisse et me dirige vers mon lieu de travail, cette entreprise est la seule chose que mon paternel ne m'a pas imposé. Je l'ai mis sur pied à la sueur de mon front et suivant mes propres règles, sans mon géniteur pour me dicter ma conduite, ni mon frère pour de traiter de tout les noms afin de me voir échouer. J'ai cependant eu le soutien de Janette, de Daniel et de ma mère. Arrivée au travail, je sors de la voiture que je verrouille de suite, je monte à mon étage et pars m'en fermer dans mon bureau sans tarder.

Hier après notre retour, je n'ai fait que penser à la fille que j'ai bousculé. J'ai l'impression de la connaitre je ne sais où ? Peut-être une de mes coups d'un soir on ne sait jamais.

Traînées ? non, belles Salopes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant