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Yaen

J'émerge doucement d'un profond obscurité

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J'émerge doucement d'un profond obscurité. Tout mon corps me fait mal, j'ai l'impression d'avoir été passé au tabassage pendant une semaine entière. J'ouvre les yeux, en les papillonnant. Le visage de Tiana apparaît devant moi, en zigzaguant dans tout les sens, au ralenti. Elle était debout, avec mon chat dans ses mains qu'elle caressait.

Moi : Merde, je suis entrain d'halluciné, je dis en souriant. Tu me manques tellement que j'hallucine de toi.

Je sens des petites pattes bouger sur moi, et quelques choses d'humide, qui passe et repasse sur mon visage. C'est moi chien Rex qui me lèche le visage. Je le repousse à l'aide de mes deux mains que je plaque sur son visage, pour le pousser hors de sur moi.

Je me reconcentre sur la fausse Tiana que mon esprit s'est créé lui-même pour me réconforter.

Moi : je voudrais ne jamais me réveiller, je dis en la regardant comme si c'était la première fois que je la voyais.

Tiana : comment tu te sens ? Elle me demande.

Moi : en plus tu parles ? Merde, mon esprit est trop fort. Je t'en ma main vers elle. Viens là, viens à côté de moi, je veux profiter de cette hallucination avant que tu ne disparaisse.

Elle dépose mon chat, puis s'avance vers mon. Elle dégage la couverture et monte sur le lit, avant de se blottir dans mes bras, sa tête sur mon torse et ma main entourant sa taille. En plus elle a vraiment l'ère réelle. Je la garde précisément contre moi, de peur qu'elle s'échappe.

Depuis que Tiana et moi sommes devenus amis, j'ai toujours eu peur de trop me rapprocher d'elle et de la blesser. J'avais peur qu'elle se rende compte un beau jour qu'elle serait mieux sans moi. Quant on était au lycée, vu qu'on était pas dans le même établissement, je demandais à mon chauffeur de passer par son école à chaque descente pour la chercher. Même si elle devait rentrer avec sa sœur, je refusais d'admettre ça. Pour moi, elle était obligée de rentrer avec moi, si je pouvais je l'amènerai même à l'école le matin.

Mais un jour, tout a basculé. Elle était tombé amoureux d'un crétins qui ne la méritait encore plus que moi. Elle m'accorder plus de temps qu'à lui, mais ça ne me suffisait pas, j'en voulais plus, toujours plus. Je voulais qu'elle ne jure que pas moi. Et donc à force d'être trop collant et têtu, on a fini par se disputer. On a fait deux semaines sans se voir ni se parler. C'était les deux semaines les plus longues et les plus dures de ma vie. C'est à ce moment que je me suis rendu compte que je n'avais pas peur de la blesser, mais j'avais peur de la perdre.

Je relève un peu sa tête pour qu'elle me regarde.

Moi : embrasse moi, j'en ai tellement envie putain, je souffle imaginant déjà ses lèvres sur les miennes.

Tiana : non, elle répond puis remet sa tête sur ma poitrine.

Moi : mais tu n'as pas le droit, t'es le fruit d'une hallucination. Donc tu es sensé faire tout ce qui peut me réconforter, je dis un peu sonné.

Traînées ? non, belles Salopes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant