Pensées en ébullitions

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Voilà, en fait, j'avais plein de choses à te dire. Je ne suis pas coincée en fait, et je ne suis pas timide, j'ai vraiment envie de croquer cette vie à pleines dents, de vivre à fond. Tout ce qui me manque, c'est bizarre à dire, mais c'est juste, vraiment juste, une autorisation. Une personne qui croit en moi qui me donne un manuel et qui m'explique ce qu'il faut faire. Et tu vois, naïvement, j'avais pensé que ça pourrait être toi. Parce que je ne comprenais pas vraiment ce que tu faisais, pas vraiment pourquoi tu étais aussi proche de moi, pas pourquoi tu étais aussi gentil. Et je pense que j'ai pris cette gentillesse pour quelque chose qu'elle n'était pas. Je pense que je suis... Un peu niaise et naïve, voire même beaucoup... En fait, je pense que... Je ne sais pas. J'ai besoin d'aide... Je suis perdue... J'ai besoin qu'on me montre le chemin pour s'en sortir... Pour que j'aille mieux, pour... Vivre. Je veux savoir, comment est-ce qu'on vie, comment est-ce qu'on communique sans avoir honte, sans juger tout ce qu'on dit, sans stresser, sans angoissée. Je veux de l'aide. Tout le monde à saisie les codes, s'est mis en mouvement en même temps que les autres, on comprit les autres codes ensemble. Mais pas moi. Moi, j'ai démarré après et je.. J'exige, qu'on me les donne, qu'on me dise, que je ne doive pas saisir toute seule, ou trouver, ou que sais-je, je suis vraiment la seule à penser que dire quelque chose directement, c'est plus simple ? Pas les fioritures, et que l'on devrait envoyer balader, les que va-t-on penser ? Je m'en fiche.

En fait, je me suis un peu éloignée de ce que je voulais dire, c'est que je voudrais que ce soit toi qui me l'apprennes tout ça parce que c'est toi qui a le meilleur des manuels. Et t'es pas juste un ami. T'es un ami spéciale.

« Alors c'était quoi que tu voulais me dire ? »

Elle commença à prendre une inspiration, puis referma la bouche aussitôt. En passant la main dans ses cheveux, elle le regarda en souriant, « désolée... Je crois que j'ai oublié, ça ne devait pas être important ! »

Quand elle commença à partir, le jeune homme l'attrapa par les épaules, et la serra contre lui. « Si c'est importante idiote. Bien sûr que ça l'est. Mais j'ai compris. Tu n'as pas besoin de le dire. »

Un soir, une histoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant