Un soir, une histoire

Traquenard Mortel

Elle venait d'apparaître dans une grotte sombre, pas d'âmes qui vivent à l'horizon. Pas de signe le moindre signe. Tout était petit restreins, ses mouvements ne se limitaient qu'à une dizaine de mètres autour d'elle. Pourquoi diable avait-elle était invoquée ici ? Pourquoi ? Aucune raison pas de tunnel, pas de lumière pas de place pas de... Rien... Pas la place. Qu'elle boulot devait-elle effectuer dans un tel lieu ? Pourquoi l'amener ici ? Aucune âme en peine, ou souffrante ou mourante. Pas la moindre personne qu'elle pourrait délester de ses peines. Soudain. Derrière ses lambeaux noirs, elle redouta un traquenard, un piège, une incantation malveillante, qui n'aurait eu pour but que de la coincer à un endroit où elle ne pourrait sortir. Des personnes avaient dû découvrir son secret. Et s'en servir contre elle. Elle essaya désespérément de se téléporter vers l'extérieur, mais elle ne pouvait pas. Elle était coincée. C'était ça. Des personnes avaient découvert. Ils avaient trouvé que c'étaient les âmes en peine, à l'agonie qui l'appelaient et qu'elle se servait du peu de vitalité qui leur restait pour repartir, et amener tout ce beau monde à l'autre bout du monde. Mais comment alors, ce signal était aussi normal que les autres ! Qu'est-ce qui l'avait attiré ici. Elle essaya de gratter le sol, de chercher le moindre cadavre ou signe de mort dans les roches de la grotte. Mais non rien n'y faisait, il n'y avait tout simplement rien. Pas d'explications plausibles à tout ça. Pas de... Elle s'arrêta, des relents de magie se faisait sentir... De... D'un sceau d'invocation. C'était pire ! Pas de corps ! On avait découvert son nom et on l'avait amené ici. Elle était coincée. Pas moyen de partir. Pas moyen de se tuer. Pour la première fois de toute sa vie, la mort avait peur. Une peur bleue d'être éternellement seule ci, mais aussi de laisser des milliards d'âmes souffrir à l'extérieur. Plus personne ne les soulagera. Plus personne ne les ramènera au repos. Oh... Elle y était... Les personnes qui l'avaient mise ici avaient dû s'imaginer que c'était elle qui les tuait et donc sans elle pas de mort. Ah ! Juste une mauvaise traduction. Elle ne tuait pas les gens... Elle leur permettait le repos, le calme, et le bonheur. Un peu de repos avant la reprise pour une prochaine vie. Mais le voyage retour ce n'était pas elle qui s'en occupait ! Il fallait bien se partager un peu les tâches et ça s'était clairement hors de ses compétences. Ici, elle était coincée. Elle se recroquevilla et se roula en boule dans un coin. Dans sa tête repasser tous les moments de joie qu'avaient vécue les gens qu'elle avait rencontrées... Pourquoi était-ce toujours la vie qui apportait le bonheur ?

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Bonsoir, un grand merci d'avoir lu jusque là, ça fait un mois (un peu plus...) que j'écris et on arrive au 100 lectures! C'est super ^^ Je vous remercie vraiment et j'espère que vous continuerez à apprecier la lecture ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez (orthographes, styles, réfléxions, ...) Tout est bon pour s'améliorer !

Normalement avec le confinement, mes écrits vont devenir un peu plus réguliers et (peut-être) enfin respecter le rythme de publication que je m'étais fixée au départ ! 

en attendant, bonne nuit ^^