« Je pense que .... Les divinités sont un sujet, sur lequel une quantité amplement suffisante de personnes se sont épanchées pour que je passe mon tour. En fait, c'est ce que je pensais, quand j'ai commencé à vous lire, M.Grodennerg, je me disais que vous le racontiez tellement bien, le souci du détail, la minutie, les émotions. Ce sentiment que vous aviez participé à tout ce que vous racontiez que vous y étiez... Voilà ! C'était comme si vous y étiez. Donc je vais revenir sur ce que je vous disais, je pensais que tout avait dit sur les divinités.
Vous imaginez bien que, n'ayant pas fini ma thèse de théologie, je ne prendrais pas la peine de déranger une sommité comme vous, si je n'avais pas trouvé quelque chose de... De capital. Comme je le disais précédemment, vos écrits donnent l'impression d'y être... Et vous réussissez très bien, vraiment, l'ambiance et là, on croirait les avoirs devant nous. C'est bien. Mais qu'est que vous me diriez si je vous disais que, au moment où je vous écris, je les ais devant moi. Juste là. Je pourrais presque les toucher. Ils sont plus en os qu'en chair, plus mort que vivant, mais ils respirent et leur cœur bat. » A ce moment-là du récit, un sourire béat fendait le visage de Monsieur Grodennerg, et à mesure que des larmes de joie ruisselaient sur sa barbe blanche, il souffla "J'en étais sûr !"
« Bien entendu, je ne peux quitter cet endroit après avoir vu autant de choses, pas vivant. Je me suis dit que du haut de vos 102 ans, ce qui est déjà très long pour un semi-homme, vous voudriez peut-être finir votre vie au côté des personnes sur lesquelles vous avez tant écrit. J'ai joint à ma lettre quelques indices issus de vos propres livres qui pourront peut-être, vous aidez. Nous attendons.
Bien à vous,
Billy »
Billy avait toujours été un garçon des plus .... surprenant. Ils avaient toujours fouillé à droite à gauche pour prouver, qu'ils étaient encore vivants, qu'ils vivaient là parmi nous.... Jamais il n'aurait, ne serait-ce qu'imaginer, qu'à un moment, il réussisse. Non pas parce qu'il n'avait pas les capacités possible, non, loin de là ! Mais tout simplement, car c'était tout bonnement impossible. Les dieux, 10 ossements avaient été retrouvés correspondant à la date de leur disparition sur de la planète...
Mais il n'avait plus le temps de réfléchir. Il empaqueta ses bagages et partit sur-le-champs. Direction : la Terre des Dieux.
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Un soir, une histoire
Short StoryBienvenue dans l'univers de tous les possibles, prenez place pour contempler des bouts de vies, des personnes. Laissez-vous entrainer, et attachez vous pour quelques lignes, pour quelques minutes à des lieux et personnages qui vivront pour toujours...
