Chapitre 16 : Des paroles pleines de poisons.

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Chapitre 16 :

Le temps quoiqu'un peu froid, continuait malgré tout de voir un beau soleil crâner avec fierté dans un ciel bien peu nuageux. La neige qui avait commencée à fondre la veille, continuait de disparaitre petit à petit. Les trottoirs n'étaient plus glissants comme cela avait été le cas dernièrement, ce qui soulageait ainsi les marcheurs qui bien des fois avaient manqué de chuter au sol.

La voiture noire de Sanji roulait à rythme lent. Ce n'était pas encore la fameuse heure des sorties de bureau, mais pourtant les routes de Saint Etretin étaient en ce début de semaine parfaitement envahis. Lorsque Zoro était venu rejoindre son compagnon dans le Hall d'entrée de l'accueil, il tenait entre ses mains le cadenas cassé de son vestiaire. Des morceaux de Chewing-gum paraissaient avoir était fourré dans la serrure, avec de surcroit une sorte d'excès de glue qui avait achevé de le foutre en l'air. De son mieux Lys avait essayé de l'aider. Empruntant un briquet d'un de leurs collègues, ils avaient espéré faire fondre l'horrible mixture dans l'espoir de pouvoir nettoyer la serrure englué. Des efforts avaient été fait, des solutions proposées, mais l'évidence était là, les frappant de plein fouet. Le cadenas étaient totalement foutu. C'est à peine si il avait vécu plus d'une semaine.

Afin de pouvoir récupérer ses affaires qui étaient enfermées à double tour dans son casier, Zoro avait été contraint de le casser. A présent il était bon pour en racheter un.

Cette galère qui lui était tombé sur le coin du nez, il l'avait raconté à son petit ami qui étrangement n'était pas aussi souriant que d'habitude. Lorsqu'il l'avait rejoins de le hall, il l'avait même à peine embrassé avant de lui dire d'une voix un peu distraite " on y va ?". Surpris, Zoro avait misé ce changement d'humeur sur un possible service compliqué. Ou bien encore quelques menues galères en cuisine, auquel il ne comprendrait sans doute pas grand chose, mais qui avait dû agacé Sanji.

Le silence était présent dans la voiture, où même la radio n'eut pas le droit d'émettre le moindre sons. De temps en temps, le vert jetait un regard en biais en direction de son compagnon, cherchant peut-être ainsi à comprendre ce qui pouvait le rendre aussi soucieux. Malgré l'intense fixation dont il était le sujet, Sanji ne se rendait pas vraiment compte de cette intense observation. Visiblement prit dans ses pensées, il n'était pas rare de le voir quelque fois, passer une main agacée dans ses cheveux blond avant de pousser un souffle chargé d'irritation.

- Il y a un soucie ? Demanda enfin Zoro après quelques minutes d'hésitation.

- Hein ? Non juste une galère au boulot, se contenta de répondre évasivement le blondinet, qui en un sens ne mentait pas vraiment. Enfin de son point de vue, puisque en effet Maël était une galère à lui tout seul, et qu'il ne le voyait fort heureusement qu'au travail.

Se rendant enfin compte que son petit ami, était entrain de se faire du soucie pour lui, Sanji se força à nouveau à sourire. Profitant d'un feu qui venait tout juste de passer au rouge, il tourna un peu la tête en direction de Zoro, puis tendit une main qui glissa sur la joue mâte de ce dernier. Du bout des doigts il effleura l'arrondit, dont l'épiderme était assez chaud malgré le temps encore un peu froid.

- Je suis désolé, j'oublie qu'une fois sortie des thermes les soucies au travail, doivent rester au travail.

- Ne t'excuse pas, je comprends. Moi même j'ai un peu de mal à mettre de coté certaine chose parfois. Par exemple, expliqua Zoro en montrant le cadenas fichu... Ça !! Lys est d'accords avec moi...Il y a des chances que ce soit Maël qui l'ai fait....

- Ah celui la, ronchonna Sanji dans une grimace chargé de méprit. Sa main était à nouveau posée sur le levier de vitesse, pendant que les doigts de l'autre pianotaient le volant à un rythme assez rapide.

Un oméga insoupçonné. [terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant