Chapitre 27 : Le passé de Maël.

1.1K 81 58
                                    

Chapitre 27:

C'était une pièce sans fenêtre et sans autre ameublement que quelques chaises, une table, et un néon fixé au plafond. Autour de ses poignets fins, se trouvaient une paire de menotte qu'il regardait avec un certain détachement. Son regard vert, ne reflétait pas ce brin de folie et d'excessivité que beaucoup avaient perçu en lui. Combien de temps s'était écoulé depuis son arrestation chez ce gorille vert ? Il avait beau chercher et triturer ses méninges, il ne parvenait pas à fixer de date précises. Le silence était totale, et malgré ses entraves, il arriva à passer un peu la main dans ses cheveux, repoussant ainsi en arrière ses fins cheveux blond clair. 

Dans sa bouche, il ressentait un gouts amer, sans doute causé par sa pathétique situation ainsi que par son échecs cuisant. Mais aussi parce qu'on lui avait imposé la visite d'un psy. Sans doute afin d'évaluer son état mentale, afin de voir si il avait conscience de ses actes. Et si il savait faire la différence entre le bien et le mal. Bien sûr qu'il savait faire la différence. Jamais il n'avait prétendu être un petit ange tout droit descendu du ciel. Mais ses nerfs à vifs et ses vociférations confuse, n'avait pas aidé à faire voir en lui l'être sain qu'il aurait dû être. Depuis, il prenait des médocs qui calmait ses nerfs, mais abrutissait un peu son corps devenu lent comme un escargot. Son esprit pourtant ne perdait rien de ses capacités, et tout les jours à chaque heure, il ruminait sa défaite.

Il revoyait encore comme dans une boucle interminable, les images de Sanji lui jetant un regard chargé de haine, et de colère. Pourquoi le rejetait-il ainsi ? Pour préférer se monstre musclé ? Lui, il était dans la norme, il était beau. Pourquoi n'était-il pas comme " les autres " à le vouloir absolument. Sanji n'avait-il pas compris qu'il était sa planche de salue ? Le seul  et dernier espoir de voir que la vie, n'était pas un immense tas de merde ? Peut-être que si ! Peut-être que Sanji le savait, et préférait malgré tout le laisser moisir dans le troue noir, ou il avait toujours vécus.

- Son monstre attend un bébé....avec un corps pareil....il n'ira pas jusqu'au bout! Marmonna le prisonnier en rongeant ses ongles jusqu'aux sang. Les miens sont tellement plus beau....

Quelques secondes s'écoulèrent avant que la porte de la pièce, où il était enfermé ne s'ouvre. Là, entra une avocates qu'on lui avait imposée. Grande, mince les cheveux noir retombant sur ses épaules. Des yeux un peu trop grands donnait l'impression de lui manger un peu le visage. Et ses joues creuse, laissé à supposer un âge un peu trop avancé. D'un pas rapide, ou ses talons parurent faire un vacarme d'enfer, elle s'approcha de son client avec qui elle avait déjà eut une entrevu plutôt brève. Devant elles, elle posa un attaché case en cuire marron et sorti un dossier qui concernait son client.

- Vous êtes sûr de votre choix ? Lui demanda t-elle en se penchant près de son oreille.

Son souffle puée la nicotine et le mauvais tabac. Maël toussa un peu, face à cette odeur désagréable, puis hocha la tête. En face de lui se tenait deux flics. L'un d'eux avait discuté avec Sanji, le jour même de l'attaque. Mais l'autre, il ne se rappelait pas vraiment l'avoir déjà vu. Même si de toute évidence aux vue de ses cheveux blanc, la retraite n'était plus très loin pour lui.

- Je vais vous raconter une histoire passionnante, ria  soudainement le bel oméga en croisant des jambes. Ça risque d'être un peu long, mon vieux prenait une chaise,  vous n'allez pas tenir debout aussi longtemps...vu votre âge.

- T'occupe pas de ça, et dit nous tout ce que tu as, à nous dire ! Coupa l'homme aux cheveux blanc qui alla s'appuyer contre un mur. L'autre  pendant ce temps là prenait des notes, tandis que derrière une vitre sans teint, leurs collègues enregistraient la discussion.

- Vous connaissez le groupe religieux, "les petits agneaux de dieu" ? Demanda Maël en s'adossant sur sa chaise, puis en frottant ses yeux de la paume de sa main. Comme si il cherchait ainsi à se réveiller.

Un oméga insoupçonné. [terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant