Chapitre 4 : Dialogue tendu. Aide !

1.7K 123 223
                                    

Chapitre 4 :

La journée qui avait été gratifié d'un soleil un peu timide, changea du tout au tout à l'approche de la soirée. A présent de gros nuages noires inondaient le ciel hivernal, et laissaient tomber sur la ville de Saint-Etretin une désagréable petite pluie fine et glacé. Le vent voulant sans doute ne pas rester trop en arrière, voulu s'imposer à son tour et commença bientôt à souffler de terrible bourrasque.  En un rien de temps les marcheurs, eurent l'impression de geler en quelques secondes à peines. Ce qui bien entendu n'était en rien agréable.

Mais du temps et du verglas, Zoro n'en avait rien à faire à ce moment précis. Il avait réussi à s'épargner se désagrément lorsqu'il était à vélo, et ce simple constat fut amplement suffisant pour lui. Toute fois ce qui l'étonna après avoir eut la visite rapide de sa mère, fut la présence devant sa porte du type blond qui lui avait en quelques sorte sauvé la vie. D'un oeil curieux, emprunt d'un peu de méfiance, il l' avait observé des pieds à le tête, car rien ne justifiait sa présence soudaine devant chez lui.

Debout sur son palier le type avait un sourire qui allait d'une oreille à l'autre. Encore une fois une sorte de confiance excessive paraissait déborder des pores de sa peau, et se traduisait aussi par un sourire un peu trop large à son goût. Cependant ce même sourire, prit rapidement congé, lorsque Zoro mit bien des hésitations quand à se souvenir de son prénom. Presque immédiatement le rictus, s'était mué en une petit expression indigné et vexé, voir même un peu choqué. 

- Attend tu avais oublié mon prénom ? S'étonna Sanji en coinçant la branche de ses lunettes au carreau fumée dans l'échancrure de sa chemise bleue nuit. Le col du vêtement était d'une couleur un peu différente, puisqu'en réalité des motifs à petits carreaux se faisaient voir lorsqu'on prenait le temps de le détailler un peu plus.

Comme toujours sur son dos, il portait son beau blouson d'aviateur de cuire sombre, et dont la moumoute épaisse en ce temps exécrable devait parfaitement le protéger du froid. Ou du moins en partie.

- J'avoue, j'avais un peu oublié ton prénom, reconnu Zoro visiblement pas gêné pour deux sous. L'une de ses mains était toujours sur la poignet de porte, tandis que l'autre s'appuyait sur l'encadrement de métal. A agir ainsi il donnait clairement l'impression, qu'il ne voulait laisser personne entrer chez lui. Désolé si ça te vexe, lança t-il avec bien peu de conviction dans la voix.

- C'est pas grave, marmonna l'homme aux cheveux blond qui ne semblait pas réellement croire ses paroles, puisque une moue un peu vexé déformait sa bouche. Une fois de plus il répéta ces paroles. Tu me laisses entrer ?

- Pourquoi je ferais ça ? Répondit immédiatement le vert le regard soupçonneux.

- Et bien parce que tu es polie ? Parce qu'il fait un temps de chien, et que un bon café bien chaud me ferait le plus grand bien. Commença à supposer Sanji en prenant un petit air amusé. Peut-être aussi parce que c'est toujours sympa de discuter avec quelqu'un, et t'as la tête d'une personne qui vit comme un ours solitaire !

- L'ours te dit bien des choses, gronda Zoro en fronçant un peu plus les sourcils, se qui accentua son air moyennement aimable. Pourquoi t'es là ? Et comment tu m'as retrouvé ?

- Bah...tu m'as donné ton adresse quand je t'ai ramener ici , et je m'en suis rappelé. Expliqua Sanji en sentant un courant d'air glacé lui souffler sur la nuque. Un frisson difficile à contenir le secoua un peu, mais ne l'empêcha pas pour autant de reprendre la parole. J'avais juste à regarder les noms de familles sur les boites aux lettres, et hop le tour et jouer.

En entendant les explications du type, Zoro fit une grimace d'étonnement qu'il ne parvient pas à dissimuler. D'ailleurs il ne chercha pas vraiment à le faire. Son instinct solitaire et un peu méfiant dernièrement, l'encouragea à réduire le peu d'ouverture qu'il avait fait avec sa porte d'entrée. A présent le blondinet ne pouvait voir qu'une faible partie de Zoro, comme si ce dernier était près à lui claquer la porte au nez.

Un oméga insoupçonné. [terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant