Chapitre 6 : Deux âmes passionnées.

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!! Attention ce chapitre contient une scène lemon. Tout commentaires excessivement vulgaires grossiers sera supprimé ( je vous jure que je le ferais). Merci de rester polie ( à présent vous êtes prévenu )

Chapitre 6:

Depuis sa dispute avec Sanji, Zoro n'avait plus eu de nouvelle de ce dernier. Loin d'être chagriné par cela, il s'était malgré tout un peu étonné sur le simple fait, que ce type terriblement obstiné et collant ne cherchait plus à communiquer avec lui. Son écharpe noir, qu'il avait oublié dans son studio avait été banni près de la porte d'entrée et pendait depuis sur le porte manteau. Pourtant et même si elle était assez éloigné de la pièce principal, une sorte de parfum constant correspondant au blond Alpha, arrivait parfois à chatouiller son nez. A chaque fois que le jeune homme se rendait compte de cela, un froncement de sourcils apparaissait bientôt sur son visage, et déformait ses traits dans une expression colérique.

Pourtant une chose était sûr et certaine pour Zoro , ce n'était pas à lui de prendre contact avec cet enquiquineur pour qu'il vienne récupérer son bien. Si il l'a voulait, il n'avait qu'à se déplacer, ou même appeler.

La conséquence qu'eut aussi leurs légère bagarre fut l'apparition de deux grands hématomes qui apparurent sur ses flancs, dès le lendemain de leurs échanges un peu musclé. Situé là même ou Sanji l'avait emprisonné de ses puissantes jambes. Lorsqu'il en avait pris conscience, le  en allant se doucher un certain étonnement s'était peint sur son visage en voyant les deux grandes marques, marbrer sa peau. Le miroir ainsi lui avait renvoyé l'image et la preuve de ce que lui considérait comme une sorte de défaite. Car après tout, il avait été contraint de lui demander, pour pas dire supplier de relâcher prise, parce qu'il manquait d'air.

- Putain, jura le vert en effleurant du bout de ses doigts la peau un peu bleuie et un peu sensible . C'est quoi cette force de taré, qu'il a dans les jambes celui là ?

Durant l'espace d'un instant, Zoro avait tenté d'imaginer comment devait être le blond, quand il se battait sérieusement avec quelqu'un. Pour lui il était évident qu'il s'était retenu un minimum et que ça façon d'agir n'avait été au final que la réponse d'un Alpha face à un oméga un peu trop impétueux. Néanmoins l'idée simple qu'il devait être réellement dangereux de se prendre l'un de ses coups de pied, lui effleura l'esprit. Alpha est dangereux, sacrée mélange qui fit comprendre à Zoro qu'il ne fallait peut être pas autant sous estimer le blondinet, comme il l'avait fait jusqu'ici. Mais très vite ses pensées abandonnèrent le jeune homme qui avait été trop collant avec lui, pour s'occuper de ses affaires personnelles.

Ce jour-là, les températures tombèrent de quelques degrés en dessous de 0. L'humidité laissé par la pluie tombée durant la nuit avait rendu les trottoirs glissant et difficilement praticables. A la télévision les journalistes ne cessaient d'ailleurs d'en parler, comme si il s'agissait là d'un événement incroyable. En voyant les chiffres négatif indiqué par la météo, l'idée de sortir et d'affronter ce genre d'intempérie n'enchanta que très peu Zoro. Et pourtant quoi qu'il en pense, il devait ce résoudre à quitter la chaleur de son studio. Tout d'abord pour déposer le fameux chèque, qu'on lui avait envoyé avec la lettre d'obtention d'aide. Mais aussi pour remplir son frigos qui à chaque fois qu'il l'ouvrait, donnait l'impression de crier famine tant il était vide. Habillé le plus chaudement qu'il put, le jeune homme qui n'avait pas d'écharpe prit le partie d'utiliser celle que le " blond pervers " avait laissé chez lui.

- Il n'avait qu'à pas l'oublier, déclara t-il à haute voix sans que personne ne l'entende. Jamais mis une truc d'un telle qualité en plus.

Et puis enfin, il était sorti de chez lui. A peine mit-il le pied dehors que le froid lui donna la sensation désagréable de lui sauter dessus. Un horrible frisson avait  aussitôt couru le long de son échine, le secouant un peu au passage. Ne pouvant prendre son vélo, pour des raisons de praticité quand à ramener ses courses, le jeune homme s'était résolu à marcher d'un pas vif et rapide, dans le but évident de se réchauffer. La balade forcé dura une bon quart d'heure avant d'arriver à la banque. Une fois là-bas il prit le temps de profiter de quelques secondes de chaleurs avant de se débarrasser de sa première corvée. A peine fit-il attention à la banquière lorsqu'elle lui affirma dans un sourire commercial que le chèque serait mis sur son compte durant la journée, ou au plus tard le lendemain.

Un oméga insoupçonné. [terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant