Chapitre 10 : Une famille de dingue !

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Chapitre 10 :

La nuit bien qu'agréable fut parfaitement courte, et assez agité. Comme toujours le temps glacial de l'hiver ne laissa que peu de possibilité au soleil de montrer sa face. Des nuages aux début d'un blanc laiteux furent rapidement remplacé par de lourd nuages gris chargé de neige. Le température ce jour-là n'irait certainement pas au delà de 0° degrés. La matinée était largement entamé quand, du font de sa couette Zoro essaya d'émerger dans un premier temps. Ses yeux sans doute peu motivés quand à s'animer, du moins pour l'un des deux, restaient avec obstination totalement fermé.  Avec une certaine grimace, il sentait quelques courbatures apparaitre ici et là sur tout son corps lorsqu'il se mouva un peu. Un grondement se fit entendre de sa part, alors que la tête toujours enfouie sous son épaisse couette, il ne cherchait même pas à apparaitre à l'air libre. Se retournant un peu dans son douillet cocon, il tendit le bras avant de tâter la place à ses cotés. Là, la paume de sa main ne rencontra que du vide, ainsi qu'une tiédeur, qui tendait même sur le froid.

- Que..?  Marmonna t-il en palpant d'avantage le vide laissé par son amant. Hey ...mais...Que est-ce que....

Se redressant tout à fait en position assise, une autre grimace agita brièvement les traits de son visage parfois rude. Lui ainsi rappelant par la même occasion certain suave excès de la nuit, sur lequel il n'avait que bien peu de regret. Un frisson courut le long de sa peau à demi nu, tandis qu'agitant la tête dans tout les sens, il cherchait celui qui était censé passer le week-end avec lui.

- Sanji ? S'exclama t-il d'une voix un peu forte, en basculant les pieds en dehors du lit, ce qui le fit frissonner d'avantage, tant le sol était froid. T'es là ?

Aucune réponse ne vient. Alors s'habillant en deux en trois mouvements, Zoro repoussa l'idée de se plaindre du froid désagréable qui l'attaquait de trop au saut du lit, puis prit son portable près à appeler le si séduisant cuisinier. Une sonnerie de téléphone si fit alors entendre dans le couloir de son étage, tandis que la porte de son petit appartement s'ouvrait dans un léger grincement. S'approchant de l'entrée, Zoro vit celui qu'il avait cherché à peine réveillé. Habillé visiblement à la va vite, Sanji était descendu afin d'aller acheter de quoi prendre un petit déjeuner gourmand. Dans l'une de ses mains, il tenait un gros sac en papier dans lequel il y avait de succulentes viennoiseries.

- Tu n'étais pas parti alors, sourit le vert soulagé en s'approchant un peu plus de son amant qui se déchaussait.

- Bah non, je t'ai promis de passer le week-end avec toi, répondit aussitôt le blondinet avant qu'un long sourire ne fende son beau visage un peu fatigué. Tu as eu peur que je ne sois pas là, à ton réveil  ? Questionna t-il avec cet éternel petit ton séducteur.

- Oh là, peur..peur...nia avec bien peu de conviction Zoro. C'est peut-être exagéré ...marmonna t-il en prenant le sachet que lui tendait Sanji.

- C'est ça, ria doucement ce dernier avant de l'embrasser sur la joue.  Bien dormi ? Questionna t-il le regard encore une fois lourd de sous entendu.

- Bah...pas beaucoup, marmonna le jeune homme rougissant un peu.

Avec rapidité le cuisinier alla pendre son blouson ainsi que son écharpe au porte manteau. D'un pas tranquille, il se dirigea en direction de la cuisine, puis prépara le café lui même.  Le temps que ce dernier se face, il rejoignit son amant dans la pièce principal et le prit tout simplement dans ses bras.

- Humm, fit-il avec une sorte de soupire de soulagement. Rien n'est mieux que d'être ici, et de te sentir contre moi...souffla t-il en sentant le vert cacher son visage dans son cou. C'est vraiment adorable quand tu es pris de soudaine timidité comme ça...

Un oméga insoupçonné. [terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant