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Désolé, ce chapitre est un peu long et fait 1142 mots en tout en ajoutant ces mots-là. J'espère que vous allez quand même aimer lire, Insha'Allah 💜

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Voilà, donc. C'était le jour où j'allais m'éloigner en quelque sorte de Julie, Dieu merci.

Donc comme je l'ai dis précédemment, je retrouve le matin dans la cours Clémence et Julie, face-à-face, les sourcils froncés. Elles se disputent. Je ne sais plus pourquoi et comment, ce n'était après tout pas mes affaires. Il s'avérait que Julie a été faite attrapée.

En fait, elle racontait à chaque fois que Clémence avait le dos tourné, des choses détestables sur celle-ci, entre autre sa meilleure amie.
Puis, bah aujourd'hui, Clémence l'avait découvert.

Cette dispute mettait fin à leur longue amitié, gâchée par Julie.

Après la dispute, Clémence et Alix sont partis du groupe. Je sais pas pourquoi Alix aussi est partie, peut-être que Julie l'avait agacé aussi ?
Tout ce que je sais, c'est que je les ai suivi. Oui, moi aussi j'en avais marre.
Alhamdoullilah, j'étais enfin partie de ce groupe toxique!

Maintenant, on était que toutes les trois, Alix, Clémence et Safya.
Nous étions un super trio (et nous le sommes encore, haha).
Au début, on s'entendait mal mais au fil du temps, nous étions très proches. Je n'étais plus seule dans les groupes, je ne gardais rien pour moi, je les partageais tout, toute ma vie.
C'est ainsi que j'ai eu mes vraies amies.

Voici entre autre leurs descriptions :

Alix : sérieuse, douce, calme, attentive, peureuse, timide, compréhensive. Elle a des lunettes rondes rouges, des cheuveux bouclés châtain avec toujours une queue de cheval qui vont jusqu'en haut des épaules, une peau beige clair, les yeux vert kaki/bleu foncé.

Clémence : timide, anxieuse, stressée (ELLE EST TOUT LE TEMPS STRESSÉE C'EST UN TRUC DE OUF!! PTDRRR), gentille, douce, calme, à l'écoute. Elle a les cheveux blonds lâchés et lisse qui vont jusqu'aux bas des épaules, des yeux verts kaki, une peau beige clair.

Voilà comment sont mes amies.

Aussi, Alix m'a dit pourquoi elle a quitté le groupe de Julie : pareil que Clémence, Julie a raconté des mensonges sur elle et des gens sont venus lui demander si tout ce que raconter Julie était vrai.

Bref, on a oublié le passé et on s'est concentrée sur le présent. Nous étions que toutes les trois, trois amies soudées pour toujours.

Let's skip time...

Nous nous retrouvons pendant les vacances de Mars. Rien de passionnant entre temps, à part le fait que Julie a retapé à nos vitres pour nous lancer des tomates : elle a pris en vidéo Clémence qui était à la Danse, dans sa costume (Julie et Clémence font la danse dans le même Club) et l'a envoyé sur Tiktok à son insu. Ce qui fait une action très grave. Gros chaos pendant 1 semaine, la direction les a interpellé, la mère de Clémence a contacté les parents à Julie... bref, Julie a complètement semé la discord.

Enfin, bref. C'était les vacances, fallait pas y penser. Je me concentrais plus sur mes cours d'arabe, de Coran avec le Muralim Mustapha... bref, la routine.

J'ai aussi beaucoup écrit sur mon journal intime, ce qui me sert justement à vous raconter mes aventures. Mais le plus où j'aurai à raconter, sera l'année d'après, où mes aventures seront plus fraîches et palpitantes (#spoilerrr).

Ce que j'aimais avec le Muralim Moustafa, c'est qu'on ne fait pas que apprendre le Coran, mais on se permettait de raconter des histoires, parler de toutes choses... mais le meilleur moment, c'est quand le Muralim nous racontait des histoires sur le Noble Prophète (sws), ou des histoires sur les compagnons de celui-ci.
J'avouerai qu'on apprenait plus sur le Prophète avec lui qu'à la Madrasa.

Bref, ma vie musulmane me plaisait et avançait bien en culture islamique.

Mes journées étaient assez chargés pendant les vacances : se lever, prier, cours toutes matins avec le Muralim (à domicile), prier, repas, devoirs en plus, prier, ménage, prier, diner, lire et écrire, discuter avec mes amies sur Gmail (je n'avais pas de téléphone mais une tablette où j'avais que Gmail), prier, dormir après avoir lu le Coran. Je ne m'ennuyais presque pas.

J'ai oublié de vous parler d'une activité que je fais tous les samedis : Karaté. Mon père avait inscrit mon frère, Hafsa et moi au karaté. Au début, je détestait cette idée mais en y allant là-bas, j'aimais bien. De plus, Aïcha (se prononce Aïe-chat mdr), ma meilleure amie, y allait aussi donc je n'étais pas toute seule.

Petite description d'Aïcha :
Gentille, drôle, passionnée, bavarde, sociale, douce, calme, active, aimée.
Elle a des frères aussi, un grand et un petit.
C'est une pakistanaise avec des cheveux brun semi-foncé, mi-court jusqu'à l'épaule, yeux amandes même couleur que sourcils et cheveux. Peau beige foncé, porte des lunettes. Très jolie fille, Allahuma barik. Elle est aussi musulmane et fait aussi ses 5 prières et lis le Coran. Nous sommes très pratiquantes.

Bref, si on fait le tour des personnages principaux dans cette chronique : Moi, Alix et Clémence, ma famille (Hafsa, Sara, Zaynab, Omar...), Aïcha.
En gros les personnages que j'aime 💖.

Je fais donc Karaté tous les samedis à part pendant les vacances dans un Club au centre, où il y'avait généralement que ses musulman, en intégrant les profs de Karaté, et le meilleur, c'est que les filles pouvait laissaient leurs voiles (mais il fallait porter un voile blanc alors).

J'étais accompagnée par Aïcha au Karaté, donc je me sentais pas seule. Elle avait une ceinture de plus que moi mais ça ne me dérangeait pas, on restait ensemble et c'était l'essentiel.

Aussi, elle s'est faite des amies au Karaté : Séda, Maïssa, Marie, Rawa, Rail, Rama, Manel, Awa...

Moi je ne me suis fait aucune amie, je ne suis pas sociale du tout. Je restais avec Hafsa quand Aïcha était avec les autres. En vrai, j'étais au fond envieuse d'elle : elle se faisait aimée partout où elle mettait les pieds, tout le monde l'appréciait.

Même mes parents la prenaient souvent exemple pour que je les écoute et me rappelaient constamment combien Aïcha était "gentille" avec les autres, "obéissante" avec sa mère, "douce" avec son petit frère...

Même les profs de Karaté et d'école l'appréciaient (on était pas dans la même école mais elle me racontait tout)... moi j'essayais de faire des efforts mais je me culpabilisais trop, d'un côté je l'aimais comme une sœur et de l'autre je la détestais tellement que je ne voulais plus la revoir à vie. Des fois je créais même des disputes pour m'éloigner d'elle mais c'était impossible, on pouvait pas rester fâchée longtemps...
Bref, pour moi, la vie était compliquée, Aïcha me compliquait la vie qui m'était déjà davantage compliqué... bref c'était compliqué (olala...j'écris des trucs trop compliqués) !!!

La vie faisait son tralala... tout ce que vous devez retenir c'est que je n'étais et que je ne suis pas sociale/sociable et ça ne changera jamais!

Je ne serais jamais Aïcha. Jamais.
(mon côté drama fait naufrage, lol)

C'est pour ça que j'écris, car je ne suis peut-être pas forte en oral, mais en écrit, je me lâche comme vous pouvez le constater.
Et Alhamdoullilah, que je sache comment m'exprimer, sinon je me serais enfermée dans un donjon de malheur infini à tout jamais.

L'HISTOIRE D'UNE MUSULMANE || CHRONIQUE ISLAMIQUE || VRAIE CHRONIQUE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant