How they found out- 1 (TREE SHOT)

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Dans l'école de Poudlard se déroule un cours de potions comme les autres. Cours qui va déraper quand Severus Rogue décidera de fouiller les souvenirs de Harry et de les montrer à la classe entière.

(L'image de la cover ne m'appartient pas.)

(la fin n'est ni triste, ni heureuse. en revanche, tous les autres OS, Two shot et Three shot ont une happy end ;D  EEEEUHHH SAUF HIGHSCHOOL SWEETHEART LES GARS)

Un cours comme les autres, dans la célèbre école de sorciers Poudlard.

- Sortez vos livres !

Le professeur de potions aux cheveux graisseux ne prenait encore une fois pas de pincettes.

- Sujet du jour : la légillimancie , une branche de la magie noire très exploitée. Vous devez absolument savoir contrer cette pratique, si des mollusques comme vous souhaitent avoir la moindre chance de devenir Auror. Bien que je doute que vous puissiez y arriver un jour. ALORS !

La classe entière sursauta.

- D'où vient le mot légillimancie ?

Hermione Granger tendit aussitôt la main, mais le regard du professeur passa sur elle sans même la regarder.

- Parkinson ! interpella Rogue.

Pansy ne sut absolument pas quoi répondre, mais, essayant de trouver une réponse correcte, argua :

- Du grec ?

- Bien... Très bien... Du latin, Parkinson !

Dean Thomas pouffa, ce à quoi Rogue se retourna vers lui en demandant :

- Ah, ça les fait rire, les Gryffondors ?! Ils feront l'exemple, dans ce cas-là ! Si tu résistes, ça te vide encore plus de ton énergie.

Il marqua une pause puis continua :

- Comment s'appelle l'art contraire à la légillimancie, Potter ? Vous devriez le savoir...

- L'occlumancie, professeur, répondit ce dernier en serrant les dents.

- Étymologie ?

- J'en sais rien.

- Moins 5 points pour Gryffondor !

- Vous n'avez rien enlevé à Parkinson !

- Très bien, moins 10 points et vous ferez la démonstration à la place de votre cher camarade, n'est-ce-pas Potter ?

- Non... répondit Harry. Je m'excuse.

Théodore Nott lui-même ne put réprimer un mouvement de surprise ; il n'avait jamais entendu le sauveur du monde sorcier s'excuser face à Rogue.

- Très bien ! Le mot légillimancie vient du latin mens, qui signifie "esprit" ou "pensée" et du verbe legere, qui serait lire, ou, dans un sens plus large, recueillir. C'est une magie qui permet de se faufiler dans les pensées de quelqu'un, de fouiller ses souvenirs, ou encore de percevoir ses émotions. Les images s'afficheront sur le tableau, vous ressentirez peut-être les émotions de Mr. Potter, mais vous ne saurez rien de ses pensées présentes. Je n'en ai rien à faire de vos excuses Potter, vous serez un parfait exemple. De toutes façons, vous n'avez jamais été bon en occlumancie...

- Non !

- Si, Potter, vous le ferez, où c'est moins 50 points pour votre maison.

Goyle ricana tandis que Dean se tournait vers Harry, un air désolé sur le visage.

- Vous ne saurez rien.

- Au contraire, Potter.

La chauve-souris attrapa l'élu par la manche, le plaça sur l'estrade en face de la classe, pointa sa baguette sur lui et cria "Legilimens !"

La classe entière était figée : quels serait les souvenirs enfouis du survivant ? Seul Drago Malefoy ne semblait pas intéressé par la chose : il regardait fixement devant lui, les mains crispées sur le bord de la table. Son voisin, un métis au yeux en amande répondant au nom de Blaise Zabini, se tourna vers lui en un questionnement muet, l'air de dire "alors, qu'est ce que t'as ?" questionnement auquel Drago répondit en secouant la tête de droite à gauche. Il ne voulait pas qu'on lui pose de questions.

Harry lui non plus ne semblait pas au meilleur de sa forme : sans doute à cause des mauvais traitements qu'il avait déjà subi en matière de légillimancie, pensa Ron.

La projection démarra. Le premier souvenir était un éclair vert, et un cri si horrifié qu'il vous tétanisait; les élèves se regardèrent, inquiets. Le deuxième était un éclair vert, encore, puis une douleur immense et un blanc lumineux.

Le troisième c'était un corps en sang allongé dans l'eau des toilettes de Mimi Geignarde. Celui de Drago. Et un sentiment de honte, de peur, de regret.

La classe retint son souffle.

Le quatrième était un autre corps, celui de de Sirius Black, qui passait au travers d'un voile argenté. La peur, encore, et la douleur.
Les élèves virent d'autres corps défiler : une chouette, un roux, un directeur à barbe blanche...

Après c'était une scène brouillée par des larmes, une forêt sombre, et un roux reconnaissable par tous : Ron Weasley, qui criait à son meilleur ami : "Non, tu ne sais pas ce que ça fait, tes parents sont morts, tu n'as pas de famille ! "

Tout le monde se retourna vers le concerné, qui rougissait de honte, le bout de ses oreilles rouge vif et les yeux baissés.

On vit ensuite une figure rougie, un gros bonhomme qui criait : " Va dans ton placard, Harry !" Et une petite voix qui répondait "Oui, mon oncle..."

Puis le décor changea : deux personnes étaient dans les couloirs de l'école, leur corps pressés l'un contre l'autre : les deux silhouettes s'embrassaient dans un couloir vide. On reconnu le sentiment d'un amour violent et destructeur, puis la scène se modifia une nouvelle fois.

C'était un garçon blond qui souriait. On ne l'aperçu que très brièvement, mais on reconnu le décor du terrain de Quidditch. Puis on vit très vite passer une autre image : Harry qui embrassait ce même garçon.

La réaction se répandit comme un feu de poudre : des "Harry Potter est gay ?! ", "Il est avec un gars à Poudlard ?! ", "Dég'!", "Tu rigoles ?", "C'est trop chou, une relation secrète !" fusaient. Mais la projection continuait : on revit ça et là le visage flou de l'homme blond, visage flou comme s'il avait voulu être dissimulé.

On vit le professeur Rogue froncer les sourcils : il voulait la vérité, et il allait l'avoir !
Il enfonça un peu plus son esprit dans celui de Harry...

Des chuchotements commencèrent : lutter contre la légillimancie n'était-il pas épuisant ? Est-ce-que Rogue mettait la vie du Survivant en danger ? Mais ces chuchotements s'arrêtèrent bien vite : tout le monde voulait avoir le fin mot de l'histoire. Drago lui était pâle comme un mort, tendu sur sa chaise.

La projection reprit, les souvenirs plus vifs que jamais : on voyait les mains Harry passer sur un torse pâle tandis qu'il chuchotait "Je t'aime" à son partenaire.
Des "Ouuuuh" traversèrent la salle, et des sourires amusés passèrent même sur quelques figures.

Un autre souvenir apparu : c'était Drago qui souriait puis criait, l'air heureux : "Harry !"
C'était si fugace qu'Hermione pensa l'avoir imaginé, mais tous les autres se tournèrent vers Drago qui cachait son visage dans ses bras.

Puis on voyait deux corps entrelacés : et la voix rauque de Harry qui disait : "Je t'aime... " Ce à quoi une voix étrangement familière répondait : "Dis pas de conneries, Potter."

Enfin on vit Drago avec allongé sur lui un Harry semi endormi : "T'es beau, Potter. Je crois que je t'aime." Et Harry qui souriait.

Après ce fut la fin...

La classe ébahie resta immobile quelques instants, jusqu'à ce qu'Harry se redresse lentement, un air éprouvé sur le visage. Drago se leva, marcha jusqu'à lui, le prit délicatement dans ses bras et lança à la cantonade :" Je l'emmène chez Mme Pomfresh. Celui qui me suit, je le tue." Puis il sortit, ce même air hautain et supérieur sur le visage.

Il fallut trois secondes avant que Ron ne souffle :

- C'est pas possible...

RECUEIL OS DRARRYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant