Jeu Mortel

Les Adieux

        Jeu Mortel

     Chapitre 25 : Les Adieux

  Le parc de la School Magic avait été aménagée pour l'occasion. Une estrade en bois avait été posé, agrémenté d'un piédestal où été posé un micro, et une rangée de chaises, réservé aux corps professoral, était placé un mètre derrière. Devant la scène se trouvait une centaine de siège placés par colonne et ligne de dix. Les sièges de devant été réservé aux étudiants tandis que la famille et les amis occuperaient ceux de derrière.

Cette première journée de juillet s'annonçait sous un ciel et un soleil merveilleux, en fait depuis que la délégation de la School Magic était rentré d'Angleterre il n'y avait pas eu la moindre journée de pluie.

Le ciel avait une couleur myosotis, le souffle léger du vent qui flottait, la végétation du parc et le clapotis de la fontaine situé un peu plus loin apportait à cette journée un air de Nirvana.

La journée d'aujourd'hui était consacré à célébrer et fêter la réussite des étudiants à leur remise de diplôme.

Pour cette occasion un code vestimentaire avait été instauré, tous devaient être habillé en bleu.

C'est pour cela qu'on voyait défilé dans le parc de la School Magic des étudiants habillés de différente teinte de bleu : bleu clair, bleu foncé, bleu dur, bleu turquoise, bleu électrique, bleu canard, bleu marine...

Ainsi on pouvait tout de suite repérer les familles et les amis habillés de diverses autres couleurs.

Un peu partout dans le parc on voyait différent groupe se former. Dans un coin on pouvait voir Lorenzo Arcano se faire harceler par sa mère, celle-ci insistait lourdement pour recoiffer son fils, tandis que celui-ci tentait de prendre la tangente. Sophia Gerra tenait son petit ami, Sebastian Nefol, par le bras. Ils étaient en train de discuter avec les parents de la jeune diplômé, Sebastian répondait poliment au questions du père de sa petite amie mais semblait profondément fatigué et peiné.

Angel Myrkur recevait des félicitations de la part de ses parents et de son frère, Keïth. En regardant de partout chaque élève était occupé à discuter avec une ou plusieurs personnes. Seul deux élèves regardaient cette scène de loin.

L'un était Liam Black, celui-ci ne s'attendait pas à ce que son père vienne, il avait à peine décider de bouger ses fesses quand il s'était s'agit de l'enterrement de sa propre fille. Alors il savait pertinemment qu'il ne se bousculerait pas pour assister à la remise de diplôme de son fils, pas après ce que Liam avait décidé de faire.

En apprenant à Valentin qu'il avait abandonné ses pouvoirs, celui-ci avait poussé des hurlements et avait crié sur son fils pendant au moins une demi-heure. Pendant tout ce temps Liam était resté de marbre, écoutant les profondes remontrances de son père, enfin quand celui-ci eut fini de se casser la voix il s'était approché de son fils et lui avait asséné une gifle qui avait résonné dans tout le salon du manoir Black. Cinq jours après cet excès de violence, la trace de la griffe de la bague que portait Valentin s'affichait toujours sur la joue du jeune homme.

Liam savait pertinemment que le diplôme qu'il allait recevoir aujourd'hui n'était plus que pour la forme, il n'en n'aurait jamais vraiment d'utilisation ayant maintenant abandonné ses pouvoirs, sauf pour ce qu'il s'agissait d'études supérieur. N'ayant pas fait d'école classique, la School Magic s'engageait à ce que le diplôme, qu'ils recevraient tous aujourd'hui, soit une équivalence de bac à lauréat. Ils pourraient ainsi poursuivre leurs études sans problèmes.

Liam ne savait pas dans quoi il allait se lancer, il avait l'intention de prendre le temps de se poser et de réfléchir avant.

La deuxième personne à ne pas être en présence de sa famille était Alyssa Blanka, elle savait que sa mère aurait voulu venir de tout son cœur, mais elle n'avait pas pu. La veille au matin, Alyssa avait dû appeler en urgence des collègues à sa mère qui travaillaient au San Francisco Memorial. Depuis qu'elle était revenu en Californie sa mère était de plus en plus mal au point, en perdant Leïla, elle avait perdu une fille. N'ayant pas le choix, quelques heures avant même l'enterrement de Leïla, elle avait dû laisser sa mère être emmener à l'hôpital.