Chapitre 25

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« Parce que si je n'arrivais pas à retrouver mon chemin quand j'errais dans la lumière, j'arrive mieux à voir la lumière maintenant que je suis égarée dans les ténèbres

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« Parce que si je n'arrivais pas à retrouver mon chemin quand j'errais dans la lumière, j'arrive mieux à voir la lumière maintenant que je suis égarée dans les ténèbres. »

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Le ciel, légèrement voilé, tentait de recouvrir, de ses nuages gris, le soleil qui luttait en projetant ses rayons autour de lui, quitte à défier l'adversité qui lui faisait de l'ombre.

Les Anges autour de moi s'activaient. Des vendeurs discutaient avec leurs clients sans jamais se démunir de leur sourire. Certains Guerriers saluaient les passants, pendant que les enfants les observaient avec admiration. Une douce odeur flottait dans l'air, mélange d'effluves fruités et de mets propres à notre espèce. Le chant de certaines bêtes sauvages s'élevait, accompagnait du son de la rivière qui traversait le village, ainsi que celui de la roue en bois qui tournait.

Je continuai d'errer dans les rues animées en savourant la légère brise qui caressait mon visage. Un sourire étira mes lèvres quand un groupe d'enfants passa près de moi en chahutant, escortés de leurs Εάί ayant pris des formes différentes.

— Cette fois, moi, je joue le rôle du Démon ! s'écria un petit garçon.

— Moi, je joue l'Ange Gardien, dans ce cas !

— Et moi l'Humaine ! Comme ça, tu devras me sauver du vilain Démon ! ajouta une petite.

Ils s'éloignèrent en riant, tout en agitant leurs épées en bois. Mon sourire s'intensifia et une douce chaleur irradia dans mes veines. J'aimais cette animation. J'aimais tant ces sourires qu'affichaient les villageois. Cette paisibilité qui régnait dans le cœur de notre village.

Et pour rien au monde je ne pourrais laisser la guerre effacer le sourire des habitants. Assombrir le cœur des Anges. Des Humains.

Ou même des Démons.

Je levai la tête pour admirer le soleil qui continuait de lutter. Ses rayons parvenaient à traverser les nuages pour éclairer mon chemin, insensible à la tempête qui se profilait.

Oui, il fallait toujours voir au-delà des ténèbres. Le soleil brillait constamment. Les nuages ne finissent-ils pas par se dissiper ?

Sur le chemin, je saluai quelques villageois. Certains m'interrogèrent au sujet des Humains, curieux d'en savoir plus, tandis que d'autres demandaient comment était la Terre.

Je repérai Tyler, au loin, qui discutait avec certains Guerriers. Son sourire mutin m'apporta un peu de chaleur. Il semblait reposé et heureux. Ça faisait un bien fou de voir nos proches affichaient un air paisible.

Lentement, je m'éloignai de la place principale pour traverser le petit pont en bois relié à la rive opposée au marché. Le grincement de la roue se fit plus fort lorsque je m'y approchais, et je remarquai des Anges qui trempaient leurs draps dans l'eau, quand certains profitaient de sa fraîcheur en y faisant trempette. Je passai près de parcelles de terre où quelques habitants cultivaient leurs légumes.

La promesse du Ciel IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant