Chapitre 14

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« Il y avait toujours de l'espoir, même dans les ténèbres les plus denses

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« Il y avait toujours de l'espoir, même dans les ténèbres les plus denses. »

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Le cœur en apesanteur dans ma poitrine, lourd et lent, je rouvris les paupières quand une brise glaciale s'échoua sur mon visage. Je constatai rapidement que j'étais à l'extérieur du château, le corps brûlant, submergé d'une force démesurée.

Je relevai le nez vers Eytan et mes yeux s'écarquillèrent en remarquant que mes doigts enserraient fermement les siens, comme si je me raccrochais à lui pour ne pas sombrer.

Trop tard pour ça.

Hâtivement, je me reculai et le dévisageai en entrouvrant les lèvres, mais un seul regard de sa part me dissuada de prendre la parole. La lueur meurtrière qui brillait dans ses yeux en disait long...

Sa main se redressa et une boule enflammée se forma et éclaira son visage un bref instant qui, pour moi, parut être une éternité. Je reculai, sous le choc, et retins mon souffle quand son pouvoir s'intensifia.

Bon sang, il allait me tuer là, maintenant ?

Mais je me sentais pas de lui faire face !

D'un geste souple, il envoya l'orbe enflammé dans ma direction. Je me rouvris le visage avec hâte à l'aide de mes bras, résignant quant au sort qu'il me réservait. Un sifflement fendit l'air. La chaleur de son pouvoir incandescent échauffa ma peau, avant qu'un crépitement ne s'élève à mes oreilles. Quelque chose se propagea dans mes veines, jusqu'à envelopper mon corps.

Une explosion retentit dans une détonation sourde, étouffant un hurlement déchirant. Je rouvris vivement les yeux en me retournant, les mains moites et la vue troublée. Un halo d'encre grésillait autour de moi, rappelant sans mal un bouclier ombrageux, me protégeant de l'onde de choc. Je clignai des paupières pour remarquer un nuage dense se mêlant à des flammes qui se dissipèrent rapidement en laissant dans leur sillage des cendres.

Que venait-il de se passer ?

Le halo me protégeant se résorba pour me libérer de cette protection. L'odeur de la fumée, mêlée à de la chair brûlée, effleura mes narines pour me retourner l'estomac. Chamboulée, je manquai de vaciller en écarquillant les yeux.

— Pensais-tu sincèrement que j'allais me débarrasser de toi après t'avoir téléporté ici ? ricana la voix d'Eytan, moqueuse.

Encore sous le choc, je me tournai lentement vers lui en scrutant attentivement ses traits, la gorge irritée par la fumée qui planait et les jambes lourdes, prêtes à me laisser tomber.

Alors... Il m'avait téléporté hors du château pour éviter à Eden une charge supplémentaire ?

Mais qui venait-il d'abattre sans ciller ?

Devant mon regard effrayé, un sourire incurva ses lèvres avant qu'il ne hausse les épaules, peu troublé par son acte, ni déstabilisé par l'odeur qui régnait.

La promesse du Ciel IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant