Chapitre 15

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« Lorsque l'Enfer s'ouvrait sous nos pieds, on avait beau tendre la main, il nous était impossible de revoir les portes du Paradis

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« Lorsque l'Enfer s'ouvrait sous nos pieds, on avait beau tendre la main, il nous était impossible de revoir les portes du Paradis. »

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Il arrivait souvent que l'on se blesse. La vie était ainsi. On apprenait à marcher, à tomber et, malgré la douleur, on se relevait en ignorant les blessures que l'on s'était infligé.

Tomber, se relever, retomber, pour encore et encore se relever, même si nos jambes étaient éraflées, même si l'on savait qu'on risquait de s'effondrer à nouveau.

Pourtant, quand on y pensait, il arrivait que l'on se fasse à nouveau mal, et la douleur ne changeait pas. Elle était pareille. Alors pourquoi, pourquoi est-ce que l'on ne s'y habituait pas ? Pourquoi n'apprenions-nous pas à encaisser différemment la douleur ?

Pourquoi n'y arrivais-je pas ?

Ce n'était pas la première fois ! Ce n'était pas la première fois que mon cœur me faisait si mal. Que j'avais l'impression que l'on avait arraché une partie de moi.

Malgré tout, la douleur restait la même. Même si je devais y être habituée, depuis tout ce temps, elle était toujours aussi forte. Aussi tenace. Peut-être même plus à force. À chaque chute, je ressentais une souffrance bien plus atroce que la fois précédente. Je saignais à tel point que je me demandais comment je vivais encore ?

Victime d'une hémorragie interne, je sentais que mon sang noyait mon cœur meurtri. Ne pouvais-je pas apprendre ? Ne pouvais-je pas vivre avec la douleur que m'infligeait la vie ? Ne pouvais-je pas me relever de mes chutes en parvenant à ne plus avoir mal ?

Mes jambes étaient-elles trop abîmées pour cela ? Ou était-ce mon cœur qui l'était ? Ankylosé, il battait douloureusement, quand mes membres meurtris ne demandaient qu'à lâcher.

Le regard rivé sur le lac pris d'assaut par d'énormes vagues, je tentai désespérément l'affliction qui s'en prenait à ma poitrine glacée. 

Pourquoi n'arrivais-je pas à apprendre à ne plus avoir mal ? Pourquoi ?

La promesse du Ciel IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant