Chapitre 19

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« Pourquoi, d'ailleurs, était-il plus facile de dissimuler une âme perfide, mais ô combien difficile de faire semblant d'être mauvais pour museler son humanité ? »

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« Pourquoi, d'ailleurs, était-il plus facile de dissimuler une âme perfide, mais ô combien difficile de faire semblant d'être mauvais pour museler son humanité ? »

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Le Bourg Orris était un lieu splendide, une pure bouffée d'air. Ses airs médiévaux attiraient généralement l'attention. Les rues étroites étaient faites de pavés et se voyaient parfois surplombées de murs formant des arcs. Les maisonnettes en pierres présentaient des toiles et des tuiles et se voyaient collées entre elles pour rappeler des murailles. Un château, se tenant un peu plus loin, semblait prêt à partir à la conquête des cieux à cause de sa taille impressionnante et surplombait sans mal le village pour le plonger dans son ombre. Les habitants se promenaient pour profiter de ce ciel dégagé quand des marchands présentaient leurs articles en interpellant les passants. 

— Approchez, approchez ! s'écria un marchand. Ce balai, en plus de nettoyer parfaitement votre demeure, peut aussi voler ! Profitez de cette particularité pour dominer le ciel !

Tyler tourna la tête brusquement vers le marchand et ses yeux se mirent à pétiller. Il s'approcha de lui rapidement en fouillant dans ses poches, prêt à dépenser son argent.

— Mais c'est super ! s'exclama-t-il. Est-ce que c'est comme un Nimbus 2000 ?

Le marchand, visiblement dérouté, perdit son sourire mesquin et son regard doré scruta le visage de Tyler. Ses cheveux, aussi roux que ceux de mon ami, formaient des pics sur son crâne, là où deux oreilles de renard s'agitaient. Mi-homme, mi-animal, il était l'exemple type des villageois de ce bourg.

Il reprit vite contenance et étira ses lèvres en un sourire, où deux petites canines aiguisées se dévoilèrent.

— Oui, parfaitement ! C'est comme un nain bus dans le mille.

Tyler arqua les sourcils sans répondre et, alors que je pensais qu'il avait compris l'arnaque, il tendit brusquement ses billets au renard s'en s'écriant :

— J'achète ! J'en veux un ex...

— Tyler, tu as des ailes. Que veux-tu faire d'un balais « volant » ? le coupa Eden en empoignant la main de notre ami.

La promesse du Ciel IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant