chapitre 9

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PDV : Harry
Larry a été tout petit toute la journée. On avait prévu de faire une soirée Netflix mais étant donné son état, je ne pense pas qu'il tienne ne serait-ce qu'un épisode de série. Je suis en train de lui donner le biberon car il ne peut manger que ça aujourd'hui. Le problème c'est qu'il a faim toutes les 2 heures donc, la nuit va être compliqué. Je pars le coucher, car il s'est endormi sur son biberon.

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Je me réveille en entendant les pleurs de mon bébé. Je rentre dans sa chambre et il y a une odeur d'urine. Il n'avait, jusqu'ici, pas porté de couches nous assurant qu'il n'en avait pas besoin. Je vais donc le prendre dans mes bras et le pose sur la table à langer en chantant doucement pour le calmer.

Moi : mon ange, on va quand même mettre une couche pour cette nuit, parce qu'on a affaire à un tout petit bébé.

Je parle en chuchotant pour ne pas le brusquer. Je sors une couche du meuble, oui, on avait quand même prévu, je nettoie ses parties, met un peu de talc et lui enfile la couche. Il se remet à pleurer alors je le prends dans mes bras.

Moi : tu as faim, mon bébé ? C'est pour ça que tu pleures ?

Je crois que je deviens gaga de ce petit ange. Je descends pour lui préparer un biberon de chocolat et pour ne pas réveiller les autres. En attendant le bib' je chantonne. Il n'y a que comme ça qu'il se calme. Une fois la préparation terminée, on s'installe sur le canapé. Je lui donne tranquillement son biberon en commençant à m'endormir moi aussi. Cependant je me fais vite rappeler à l'ordre par mon bébé, qui pousse un petit grognement car son biberon n'est pas assez penché. Il finit tranquillement son bib' et je pars le recoucher.

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C'est la troisième fois que je me lève parce que mon bébé pleure. Je pars en vitesse dans sa chambre pour ne pas réveiller les autres.

Moi : tu ne peux pas déjà avoir faim, tu as mangé il y a une heure.

Je dis plus pour moi-même, en le prenant dans mes bras. Je chante doucement pour le calmer et m'assois dans le petit fauteuil à bascule.

Moi : pourquoi tu pleures mon bébé ?

Larry : méchant !

Je ne m'attendais pas à ce qu'il me réponde.

Moi : qui est méchant, mon cœur ?

Larry : papa ! Veux pas, veux pas !

Moi : tu ne veux pas quoi mon ange ?

Larry : pas papa ! Pas taper !

Il recommence à pleurer et à avoir du mal à respirer.

Moi : calme-toi, mon ange. Personne ne va te taper, ici.

Larry : pas papa ! Veux pas !

Moi : tu ne veux plus de moi ?

Je demande un peu perdu, ne comprenant pas s'il parle de moi ou de son vrai père.

Larry : si... toi partir ? Non, veux pas !

Il recommence à paniquer. Je le sers fort contre moi comprenant que c'est de son vrai père qu'il parle, et comprenant également qu'il ne devrait pas être très tendre avec lui.

Moi : je ne pars pas, mon ange. Je reste avec toi pour toujours, ok ? Il ne te fera plus jamais de mal, je te le promets, plus personne ne te fera de mal. Je te protègerai toujours, mon petit ange.

Larry : daddy...

Moi : c'est moi, mon cœur.

... : qu'est-ce qu'il se passe. Pourquoi vous pleurer, tous les deux ?

Je lève la tête et remarque que louis vient vers moi. Il m'essuie les joues et c'est à ce moment, que je remarque que je pleure.

Louis : qu'est-ce qu'il se passe, amour.

Il me dit en me serrant contre lui, en faisant attention à Larry.

Moi : il pleurait, alors je suis venu, et il a fait un cauchemar. Il a dit qu'il ne voulait pas qu'on le tape et qu'il ne voulait plus voir son papa.

Louis : son vrai père ?

Moi : oui.

Louis : il le frappait ?

Larry : oui

J'étouffe un sanglot, et louis me sert fort dans ses bras. Il a lui aussi lâché quelques larmes. Vous allez sûrement pensez que l'on est faible, mais on considère Larry comme notre fils, à présent, donc apprendre que notre fils c'est fait battre, ça fait très mal.

Louis : on va retourner ce coucher, Hazza. Ne t'inquiète plus, maintenant, il est en sécurité avec nous. Plus personne ne lui fera du mal, ok ?

Moi : ok.

On porte Larry avec nous car il est définitivement accroché à moi. On s'installe dans le lit et je me blotti, comme je peux, contre mon mari, avec mon fils qui est carrément sur lui.

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NDA
Petit chapitre, mais intense en émotion pour notre petit Hazza.

Une Nouvelle Dans L'équipeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant