Mon fils Gabriel

Chapitre 1*

Liam,

Je suis en route pour l'orphelinat où se trouve Gabriel. 

Gabriel ? Le petit que j'ai décidé d'adopter. Pourquoi ?

Il y a un an mon ancienne copine était tombé enceinte mais lors de l'accouchement, elle est malheureusement décédée ainsi que le bébé. J'ai donc décidé d'adopter un enfant.

Le management n'avait pas été pour, mais grâce à l'aide des garçons il a accepté. J'y avais étais donc aller le jour suivent.

Je me gare sur le parking et souffle, ça va faire un peu plus de deux mois que j'attends ce moment. Je stresse à mort mais je suis tellement euphorique à l'idée de le récupérer. Gabriel est habitué à la maison, il est venu plein de fois pour s'adapter à l'endroit où il va vivre et grandir. Je ne vous cache pas que les services sociaux étaient retissant au fait que j'habite avec les membres du groupe. Mais ils ont laissé couler. 

Heureusement.

Je descends de la voiture et me dirige vers cette porte, grande porte marron que j'ai poussé des centaines de fois. Quand je rentre, je remarque que la directrice m'attends de pied ferme. Elle me souris puis me dirige vers la salle de jeux. Il y a tellement d'enfants, mais seul Gabriel m'avais attiré. Un petit mec brun aux yeux marron, des petites joues rondes. 

Pleins de petites têtes se tournent vers moi mais une seule à un énorme sourire sur sa bouille.

Mon fils.

Il se lève et cour jusqu'à atterrir dans mes bras. Je me relèves puis je le sers contre moi. Cela fait seulement une semaine que je l'ai pas vu mais il m'a manqué.

Je suis la directrice dans son bureau puis m'assois sur l'une des chaises après qu'elle m'y est invité à le faire. Je place Gabriel sur mon genou gauche pour signer les papiers qui me sont tendus par Madame Gaumon. Après avoir vérifié et signé les papiers qui stipulent que Gabriel est bien mon enfant, je vais récupérer les affaires de Gabriel dans sa chambre. Alors que l'on arrive devant la grande porte en bois, j'entends un brouhaha pas possible. Je baisse les yeux pour les poser sur le petit bout d'homme qui s'accroche à ma jambe. Je le porte puis le cale sur mon flan droit, je met sa capuche et pose sa tête dans mon cou. Je prends sa valise et, finalement, j'ouvre cette porte qui nous sépares de l'extérieur.

Un tas de flash m'éblouis mais j'arrive jusqu'à ma voiture en un temps record, je pose Gabriel dans son siège auto et pose sa valise dans le coffre, puis je monte enfin derrière le volant pour rentrer à la maison où les garçons nous attendent avec impatience.