Satoru Gojo X Oc.

Décision cruciale

PDV Reo

J'ai parcouru la salle de long en large, fouillant chaque étagère. Je tombai finalement sur ce que je cherchais : un bout de chaire enroulé dans un papier jaune couvert d'écritures rouges et enfermé dans une petite boite en fer. Je reconnus l'objet, déjà parce qu'il m'attirait et ensuite, car le symbole gravé sur son couvercle était le même que celui sur ma poitrine.

J'attrapai l'objet, vérifiai son contenu, et partis. Mon corps me faisait mal, je me rendis compte qu'en dessous de moi une petite flaque de sang, c'était formée. Mon bras me lançait et mon ventre me hurlait de le soigner.

- Appelle-moi.

- Je...

- Ça te permettra de récupérer et je te ferais sortir d'ici.

- En tuant combien de personnes ?

- Tous ceux qui se mettront devant moi.

- Je ne veux pas de ton aide !

- Tu va mourir comme une merde.

- Qu'est-ce que ça peut faire ?

- Laisse-moi t'aider. Tu ne souffriras plus.

- Hgn...

Je serrai les dents.

- Laisse-moi t'aider.

- DÉGAGE !

La voix dans ma tête se tue. J'avais dû prendre appuie sur l'étagère, mon corps tremblait légèrement et j'haletait. J'ai pris une grande inspiration et me suis mis à marcher vers la sortie. En passant vers le jeune garçon que j'avais "soigné" plus tôt, je vis qu'il respirait à peine. Il allait bientôt mourir si on ne le découvrait pas bientôt...

J'ai détourné le regard et je suis passé devant les deux autres gamines, l'une avait essayer de bouger, mais sa jambe étant inutilisable, elle n'avait pas pus ramper bien loin et elle était à présent face contre terre en train d'haleter.

Je ne me suis pas arrêté et je suis sorti. J'avais ce que j'étais venu chercher.

PDV Satoru

J'entendis un bruit sourd et une lumière rouge éclaira la nuit, une lumière qui se trouvait près du local dans lequel on entreposait les reliques. Je suis sorti en trombe de ma chambre par la fenêtre et en une vitesse record, j'atteignis le lieu d'où venait le feu. Les deux gardes étaient à terre, et la porte du bâtiment était grande ouverte. Des traces de sang semblaient y entrer. Où en sortir ?

Dans le doute, j'ai préféré descendre les marches pour jeter un rapide coup d'œil en bas. Je tombai sur les corps évanouie de Connie et Annie. Annie était dans un état lamentable, sa jambe saignant abondamment.

J'utilisai un sort d'inversion et sa plaie se soigna rapidement, elle resta tout de même endormie. Ne voyant pas Mika, je me suis avancé d'avantage dans le couloir avant de voir le corps du jeune homme dans une mare de sang. Il respirait à peine, les tendons de ses bras avaient été proprement sectionnés, puis soignés rapidement par une chemise qui empêchait le sang de couler, sauvant la vie de Mika par la même occasion.

J'utilisai à nouveau un sort d'inversion, ses plaies se fermèrent, mais il avait perdu trop de sang, il allait lui falloir une perfusion.

Alors que je prenais Mika par les épaules pour l'emmener à l'infirmerie, je remarquai que du sang entrait dans le local. Par peur qu'un autre élève n'y soit blesser, agonisant, j'y entrai. EN suivant les traces de sang, j'arrivai devant un petit trou dans la rangée de reliques, soigneusement disposé sur l'étagère. C'était celle du Kyanseru shimasu. Une vague de colère m'envahit. Reo venait de blesser mes élèves. Je ne risquais pas de laisser passer ça.

J'ai regardé tristement la flaque de sang au sol avant d'emmener le plus rapidement possible Mika à l'infirmerie, ceci fait, je revins sur le lieu d'attaque, plusieurs personnes s'y étaient regroupées et avaient pris en charge mes élèves. Je décidai donc de partir à la recherche de Reo. Je suivis les traces de sang, elles étaient plutôt visibles. Il ne devait pas être allé très loin.

J'ai suivi la piste, mais elle finis sa course dans une dense forêt. Ne renonçant à rien, je m'enfonçai dans la forêt. De temps en temps, je voyais des traces des sangs sur les arbres, mais je perdis la trace. Je continuai à errer toute la nuit. Au petit matin, je rejoignis une route après avoir traversé la forêt. À ma grande surprise, je retrouvai une trace de sang, sur le bord de la route. Elle avait été écrasée par les pneus d'une voiture, laissant une marque distincte.

Étais-il monté dans une voiture ?

Quoi qu'il en soit, je ne le laisserais pas s'en tirer à bon compte. Je le chercherais, et je le trouverais.