Satoru Gojo X Oc.

Bleu infini

PDV Satoru

J'avais été bête de ne pas y avoir pensé avant ! J'espère vraiment que j'arriverais à traquer l'aura du chat blanc qui a disparu avec Reo. J'avais quitté l'école d'exorcisme après avoir bataillé avec le proviseur pour ne pas avoir de renfort. Ils me gêneraient. J'avais finalement obtenu ce que je voulais, et là, je me trouvais en bas de l'hôtel que j'avais quitté hier matin. 1 jour était passé, allais-je pouvoir pister une si fine marque d'énergie obscure ?

J'ai mis tous mes sens en alerte. J'ai avancé sur le chemin que l'on avait commencé à emprunter, à deux. Je le suivrais jusqu'à ce que je trouve où est ce que l'on s'était séparés. J'ai donc traversé de nombreuses rues délabrés avant de pouvoir prétendre rejoindre le centre-ville. Là, l'énergie obscure était plus que difficile à pister.

Je me suis arrêté pour prendre une grande respiration avant de recommencer mes recherches. J'eu un peut énormément de mal à trouver le chemin par lequel Reo et le chat avaient disparus, enfin du moins le chat, je n'était pas sûr que Reo était avec lui. Cependant, vue comment il essayait de garder ce chat, je suppose qu'il a dû comprendre quelque chose en lien avec ce chat.

Je me trouvais au milieu de la masse de gens, cherchant une marque d'énergie obscure infime, dissimulée au travers de centaines d'autres marques. Je passai bien trois heures à tourner en rond comme cela, essayer de trouver une piste, un infime, toute petite ! Il fut bientôt midi et j'interrompis mes recherches pour aller me chercher un petit sandwich avant de me remettre au travail.

Le ventre plein, je parvins enfin à déceler l'énergie obscure que j'avais ressentit en la présence du petit chat blanc. Je fonçai dans la direction qu'elle m'indiqua, sans même me poser de question. Cependant, après quelques minutes de marches, je ne sentis à nouveau plus l'énergie maudite. Comme si elle avait été effacée. Il me fallut attendre encore jusqu'à la nuit avant de retrouver la trace du petit chat. Entre temps j'avais entrepris d'errer au hasard, cependant cela ne se n'était pas avérer très concluant.

Au final, vers minuit, je parvins jusqu'à un bâtiment délabré, cependant celui-ci était surveillé et ses alentours étaient éclairés de plusieurs feux de camps. Je n'avais pas le temps de tenter l'infiltration discrète. J'ai donc foncé dans le tas.

En marchant droit sur un homme qui semblait servir de garde, je me fit remarqué avec brio et de nombreux autres hommes vinrent s'ajouter à celui vers lequel j'avançais.

- Hey toi là ! Qu'est-ce que tu fous ici ? Dégage !

- Je cherche un certain Ryu Reo, j'aimerais avoir la permission de fouiller votre abri.

Les hommes se regardèrent avant de me dire finalement.

- Il n'est pas là, on ne connaît pas de Ryu Reo.

- C'est bien dommage..

- He oe, c'est con !

- Dans ce cas, vous ne voyez inconvénient à ce que je jette un coup d'œil, je suis un exorciste et ce fait ma confirmé la présence de la personne que je cherche.

Je leur lançai un grand sourire. Tout ce que je disais était bien évidemment faux. Je ne savais pas du tout si Reo était là où pas, mais vue la tête qu'ils tiraient, je pense que j'avais visé juste.

- Feux !

Une salve de balle me visa. Je les arrêtasse sans mal à l'aide de ma compétence "vide infini". Les hommes continuèrent à tirer tout en reculant. Je n'avais pas de temps à perdre avec eux.

- Bleu.

Une sphère de bleu, aspirant tout ce qui avait le malheur de s'approcher d'elle apparu au creux de ma main. Je l'éloignai de moi et la jetai vers le groupe d'hommes qui fus happé sans autres formes de discussion futile.

Une fois que tous furent mis hors d'état de nuire, je me permis d'aller chercher Reo, les mains dans les poches. Avant d'entrer dans le bâtiment, je lâchai un petit :

- Je me permets d'entrée !

Pour respecter les formes de respect.

En fouillant toutes les pièces du vieux bâtiment, je me rendis vite compte que Reo n'était pas là. Cependant, j'eus la preuve qu'il avait été là. En effet, j'ai retrouvé son sac dans l'une des pièces. Il contenait tous ces vêtements et un peu d'argent. Ainsi, il allait sans doute revenir ici. J'ai donc décidé de l'attendre dehors. Au passage je demanderais aux hommes qui se réveilleront plus tard, dans combien de temps est-il sensé revenir, que je n'attende pas des heures pour rien.

Une heure et demie plus tard, l'un des hommes encore vivant que j'avais tabassé se réveilla. Ce fut un véritable combat de le faire parler, mais, finalement, je pus lui soutirer quelques informations.

- Oui, Mr Ryu nous à proposer sa collaboration en échange de quoi, nous devions trouver pour lui les autres fragments du talisman Kyanseru shimasu.

- En quoi sa collaboration vous intéresse t-elle?

- ...

- Tu veux que je t'arrache un ongle ?

- NON ! Je vais parler ! C'est bon ! C'est bon !

- Ben dépêche alors.

- Mr Ryu est le seul réceptacle humain du talisman maudit Kyanseru shimasu.

- Quoi?!

- Ce n'est que la vérité ! Ne me faites pas de mal !

- Et maintenant ? Il est ou Reo ?

- Je sais pas Mr! La boss est avec lui parce qu'il a volé le fragment de talisman que nous avions ! Je ne sais pas où ils sont !

J'ai soupiré. Ça ne servait à rien d'attendre Reo ici donc.

Je me suis levé et j'ai à nouveau chercher la trace du petit chat blanc. Je parvins à trouver rapidement deux traces du petit chat, l'une très faible, et l'autre plus forte. Je me suis dirigé vers celle qui avait le plus de concentré d'énergie obscure.

Alors que je courais à travers divers bâtiments abandonné et délabré, je sentis soudainement une présence dans mon dos. Je me suis retourné pile au moment où celle-ci fonçait sur moi. C'était un fléau. Il semblait plus puissant que la normale. Classe 2 ou 1 peut-être ? Il m'attaqua et je parai sans peine. Plus les secondes s'écoulaient plus il y avait deux fléaux qui venaient se joindre au combat.

Je n'avais pas de temps à perdre !

Je me suis arrêté de bouger. J'ai attrapé le bandeau qui couvrait mes yeux et l'ai baisser. Les fléaux se stoppèrent. Une légère brise vint frapper mes cheveux, ce vent frais caresser les pores de ma peau habituellement recouverte par le tissu noir visant à couvrir mes yeux. Ça faisait un bien fou.

- Extension du territoire.

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