Le garçon au yeux rouges

1.1K 72 10
                                    


PDV Satoru

J'avais été très surpris de voir l'un des hommes avec lesquelles je devais me battre pousser le jeune garçon au cheveux noir sur moi. Ne connaissant pas ce stratagème, j'avais décidé de juste m'éloigner et de ne pas trop me concentrer sur ce gamin, il attendrait. Cependant, alors que mes yeux suivaient sa chute lente, je vis qu'il tombait plus vite qu'il ne le devrait, comme s'il était parvenu à mettre tout son poids dans ses genoux pour les forcer à flancher.

Alors qu'il tombait et qu'il m'évitait sans que je n'eu besoin de faire quoi que ça, je remarquai les menottes en fer-blanc qui emprisonnait ses poignés meurtris. J'entendis le léger tintement des chaînes de fer, l'odeur de rouille et de sang. Mes sens exposés à cet acte barbare, je ne pus m'empêcher de retenir ce garçon qui allait finir sa course la tête dans le sol.

D'un habile mouvement du poigné je l'ai rattrapé juste avant que son corps ne touche le sol. Il était léger, très léger. Quand ma main toucha sa peau, il sembla se raidir et je sentis immédiatement un frisson me parcourir l'échine. J'avais un mauvais pressentiment, cependant, je ne parvenais pas à lâcher ce garçon, je ne le voulais pas.

J'entendis soudain l'un des hommes crier :

- Maintenant !

J'entendis le bruit éclatant de la détonation d'une arme à feu. Je n'avais pas l'intention de prendre la peine de l'éviter vue qu'une barrière me protégeais en permanence. Je lançai un rapide coup d'œil au jeune garçon que je tenais à la seule force de mon bras droit. Il avait des yeux rouge sang, et des pupilles assez fines, faisant penser à celle des chats. Le rouge de ses yeux m'envoûta et je ne prêtai même plus attention aux personnes dont j'étais sensé me débarrasser. Le jeune garçon semblait inquiet, il me regardait avec un peut de crainte, mais aussi un point d'admiration, cependant, c'était vraiment de l'inquiétude qui surplombais son regard intense et profond.

Soudain, je sentis une vive douleur à l'épaule droite, sur le coup de la surprise, je lâchai le garçon que je tenais et il atterrit par terre. Cependant je n'eu pas le temps d'y faire réellement attention, car une attaque m'avait atteint, ce qui était normalement impossible. Aucune attaque n'était sensé m'atteindre avec la barrière qui couvrait la totalité de mon corps.

Pour éviter de me faire blesser de nouveau, je me suis rapidement débarrassé de mes assaillants. J'ai récupéré l'arme avec laquelle ils m'avaient tiré dessus. Un simple fusil ? Je le pris quand même, il faudra que je demande à ce que l'on étudie cette arme qui est parvenus à mon armure.

Je me suis alors rapproché du gamin que j'avais laissé tomber. Il gisait par terre et semblait souffrir le martyre. Pourtant, il avait à peine fait une chute de 30 centimètres non ? J'utilisai mon sort d'inversion pour soigner la plaie que la balle avait créer dans mon bras. En quelques secondes, il n'y avait plus rien.

Voyant que le garçon ne se relevait pas et que mes élèves commençaient à venir je l'ai relevé moi-même. Il n'était vraiment pas lourd, et j'aurais pu le porter à une main, mais, ne savant pas ce qu'il avait, j'ai préféré le porter délicatement jusqu'à le remettre sur pied. Il chancela légèrement, et, après quelques secondes durant lesquelles il semblait avoir retrouvé un semblant d'équilibre, il se rua vers le mur le plus proche pour vomir.

Après c'être essuyer rapidement la bouche, il se tourna vers nous, avec, comme une difficulté à rester éveiller.

- Est-ce que ça va ? Lui demandais-je.

Il me grogna une réponse que je ne compris pas. Son dos lui servait totalement d'appuis, contre le mur, mais, à part ça tout son corps semblait le lâcher. Je me suis avancé vers lui, avec l'intention de le débarrasser des menottes qui semblait le gêner et lui faire mal. Alors que jusqu'à maintenant, il n'avait pas vraiment réagi, il devint très défensif quand j'ai essayé d'attraper ses poignés, il recula d'un pas.

Un peut mal à l'aise de faire peur à un gamin comme ça, alors que je venais de le sauver, je lui dis d'une voix calme :

- Je veux juste t'enlever ces menottes. Lui dis-je en désignant les fers qui retenaient ses poignés.

Il recula encore, et encore. Avant même que je me rende comte qu'il avait repris ses esprits, il détala en s'enfuyant dans une ruelle très étroite ou courir était impossible, à part pour une petite personne mince. Pas que j'étais gros, mais plus épais que le gamin qui venait de partir, et surtout bien plus grand.

Cependant, ce n'était pas une petite ruelle qui allait m'arrêter !

D'un bond léger, je rejoins les toits, et de là, je suivis le gamin qui continuait de courir. Il ne semblait pas m'avoir remarqué. Il courait, longeait les ruelles, j'avais un peu l'impression qu'il tournait en rond. À un moment, il traversa un vieux bâtiment en ruine. Ne sachant pas par ou il allait ressortir, je fis confiance à mon ouïe, et bien m'en fus.

En effet, j'entendis les légers pas du garçon, presque indétectables, du coter nord. Toujours dans les airs, je le suivais. Dix minutes, plus tard, il s'arrêta devant un bâtiment qui semblait lus entretenu que les autres. Il y entra en poussant la vieille porte en bois qui protégeais l'entrée. Son action eu pour effet de soulever un grand nombre de poussières, ce qui l'amena à cracher ses poumons tellement il toussait.

J'eu de la peine pour lui.

Une fois la vague de poussière passée, il entra rapidement en refermant la porte derrière lui. C'est ici que j'irais le cueillir, il est hors de question de le laisser partir tant que je ne lui aurais pas soutiré les informations qui m'intéressent.

Ainsi, je suis revenu sur terre, et, à mon tour devant la porte d'entrée, j'avais pour idée première de lui assener un violent coup de pied, mais je me suis ravisé en me rappelant de la peur que j'avais vue dans les yeux du garçon plus tôt. Je suis donc entré en tournant la poignée, comme toute personne normal. En entrant, je découvris une grande pièce de repas. Elle était vide, une médiocre table trônait en son centre et quelques vieilles chaises l'accompagnaient, mais aucun signe du garçon.

Je sentis soudainement du mouvement sur mon côté, et, en tournant la tête, je vis une chaise me foncer dessus, dont le bute final était sans doute de m'assommer. Sans aucun mal, j'ai attrapé la chaise avant de l'envoyer valser à travers la pièce. Elle alla s'écraser sur le papier peint du mur d'en face.

Le gamin était là, il regardait terroriser a chaise en morceau qui gisait près du mur. Il était parvenu à couper la chaîne du milieu et, il avait donc toujours les menottes, mais elles n'emprisonnait pas ses deux mains ensembles, le laissant relativement libres de ses mouvements.


Alors que les mains du garçon étaient toujours suspendues en l'air, choquer par ma force, je les attrapai. Il sembla alors immédiatement se sentir mal, et, d'un violent coup de poigné que je pensais irréalisable pour lui, il se dégagea avant de s'écrouler au sol et de vomir à nouveau.

J'était si repoussant que ça ?😢

Ce jour-là, ce gamin aux cheveux noirs et aux yeux rouges brisa mon ego.

Satoru Gojo X Oc.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant