Satoru Gojo X Oc.

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PDV Reo

La tension était présente dans la pièce. Ma mère me regardait, je ne savais pas ce qu'elle voulait, qu'est-ce qu'elle espérait de moi en me ramenant à la maison ?
Elle finit par briser le silence pesant.

- Je suis contente de te voir, j'espère que tu vas bien.

Je ne répondis pas et alla droit au but.

- Qu'est-ce que tu veux ?

Elle afficha un sourire triste.

- Arrête donc d'être sur la défensive, je ne veux pas te faire de mal.

- Ah bon ? Ma voix est légèrement tremblante de colère.

- S'il te plaît, Reo, notre famille à besoin de toi,nous avons tous...besoin de toi.

Elle fit une légère pause.

- J'ai besoin de toi.

- Ça tombe mal, ça fait longtemps que je n'ai plus besoin de vous, que je ne compte plus sur vous, que je n'attends plus rien de vous.

- Reo...

- Arrête ! Arrête de faire semblant de t'inquiéter ! Tu me dégoûtes ! La seule chose que tu attends de moi, c'est que je sauve votre cul ! Je n'en ai aucune envie ! Vous crèveriez tous comme des chiens.

- Je t'interdis de dire ça ! On a survécu plus de soixante-dix ans sans que les exorcistes ne sachent notre présence, on veut vivre ! Ce n'est pas parce que notre famille possède un pouvoir que l'on devrait tous se faire tués !

- T'es en train de dire que je peux bien crever si c'est pour satisfaire votre volonté de vivre !

- Tu es mon enfant ! Je ne te laisserais pas mourir !

- Pourtant, tu m'as tué dès l'instant où tu m'as fait devenir le réceptacle du Kyanseru shimasu.

Le silence me répondit. Ma mère se tenait là, immobile, incapable de me répondre.

J'ai posé mes pieds par terre, quittant mon lit dans la douleur. J'eus du mal à ne pas lâcher des petits gémissements de douleur, mais je parvins tout de même à quitter la pièce. Alors que j'allais refermer la porte, j'entendis la voix fatigué de ma mère me parvenir.

- Je trouverais un moyen, on fera disparaître ce talisman du diable sans que tu ne meures.

Je l'ai regardé, sa silhouette plus fine que quand j'avais quitté la maison, elle se tenait légèrement voûtée, ses longs cheveux plongeant légèrement en avant. Dans un souffle, je lui répondis :

- Ne fais pas de promesse que tu ne peux pas tenir.

J'ai refermé doucement la porte en me dirigeant vers la fenêtre qui donnait sur une belle forêt. Là, je m'y suis accoudé pour réfléchir calmement à ce que je devais faire. J'ai finalement fourré ma main dans l'une des poches de mes vêtements pour en ressortir une petite boite en métal froid. Je l'ai ouverte et ai déballé l'objet qu'elle contenait.

Je l'ai regardé longtemps, perdu dans mes pensées. Finalement, je l'ai serré dans mes mains et l'ai dirigé vers ma bouche pour finir par l'avaler. Je sentis une vive douleur dans ma poitrine et ma tête me lança subitement. Je suffoquais, j'avais l'impression d'étouffer.

Quelques secondes, plus tard, je m'étais écroulé sur la fenêtre, en sueur, mes maux s'étant calmés. Tout mon corps tremblait, mon souffle était irrégulier et j'avais du mal à garder les yeux ouvert. Après quelques courtes minutes, je parvins à me reprendre et je me relevai difficilement, en prenant appui sur la fenêtre.

En voyant l'état lamentable dans lequel je me trouvais actuellement, je ne pensais qu'à une seule chose : je veux me débarrasser de ce truc.