Satoru Gojo X Oc.

Retrouvailles 2

PDV Reo

Je suis entré dans le grand bâtiment blanc, une boule au ventre. Après un rapide passage à l'accueil pour demander le numéro de la chambre de Kuro, je me suis rué vers le troisième étage, porte 346.

En empoignant la poignée froide de la porte, j'eus un frisson, mais je n'y prêtai aucune attention et entrai dans la pièce après avoir doucement toqué.

- Kuro ?
Une voix féminine et familière me répondit.

- Reo ? Reo, c'est toi ?!
Je vis une masse de cheveux sombre ce ruée dans mes bras, et pour la première fois depuis deux ans, je pus enlacer la personne à qui je tenais le plus.

En la regardant de plus près, je vis qu'elle arborait le même visage fatigué que ma mère.

- Est ce que ça va ?

Elle releva la tête vers moi.

- Maintenant que j'ai pu te revoir ça va.

Elle soupira.

- Tu veux bien faire quelque chose pour moi ?

- Oui, qu'est-ce que tu veux ?

- J'aimerais que tu sortes avec moi.

PDV Satoru

Nous nous trouvions devant le bâtiment de l'hôpital. Entrant en trombe et défendant rapidement une personne du nom de Ryu, nous fîmes rapidement conduits au 3e étage.
Je me trouvais là, seul, devant la chambre 346.

PDV Reo

Kuro était allé s'enfermer dans la salle de bain, de ce fait j attendais qu elle sorte, comme un idiot, planter au milieu de la chambre.

Soudain, la porte s'ouvrit à la volée. Je vis une tignasse blanche me faire fasse et je compris immédiatement. Ne pouvant pas m'enfuir en abandonnant Kuro, j'attrapai un plateau repas qui traînait là.

- On a déjà vu mieux comme arme !
Me dit-il avec un sourire sarcastique.

Je ne répondais pas, totalement sur la défensive. Ce qui fut bien inutile, à peine avait je fait un battement de cils que Satoru se rapprocha rapidement de moi, m'empoignant par le col et me plaquant contre le lit rehausser de l'hôpital.

Sur le coup, je lâchai un gémissement de douleur puis, j'essayais de me débattre. Satoru ne semblait pas enclins à me laisser, il lâcha mon col pour venir positionner l'une de ses mains contre ma poitrine et vint s'asseoir sur mes jambes. De sa deuxième main libre il attrapa mes bras, les plaçant au-dessus de ma tête, de sorte à ce que je ne puisse pas bouger.

Face à mon incapacité de mouvement, je ne pouvais donner que des coups de torses désespérés qu'il contrait en appuyant fermement sur ma poitrine.
Finalement, je serais les dents, conscient de ma défaite, et j'arrêtais de bouger.

- C'est bon ? Tu t'es calmé ?

- Lâche-moi !

Il desserra la pression de sa main contre mon torse, et fit glisser cette dernière vers le haut, atteignant finalement mon cou. Il attrapa vigoureusement mon visage et rapprocha le sien à quelques courts centimètres du mien.
Il lâcha finalement d'une voix séduisante, mais avec un point de sérieux :

- On va parler tous les deux.