Un jour on s'aimera ... Ou pas

Partie 1: Je te l'ai promis, Omi ...

Maire:  Monsieur H******* Kamil, consentez-vous à prendre pour épouse, Mademoiselle B********** Isleym ? 

Silence ... On s'est regardé une minute je pense, yeux dans les yeux, main dans la main ...                 Il semblait hésitant, mais dans ma tête j'était partagé entre "dis non, dis non..." et " me fou pas la hechouma..." 

Kamil:  Oui 

Maire:  Mademoiselle B********** Isleym, consentez-vous à prendre pour époux, Monsieur  H*******  Kamil ? 

Isleym:  Euh... 

Je regarde autour de moi, toute ma famille et la sienne, les regards rivés sur nous.

Oh Yemma ! Pourquoi tu n'es plus là ? Pourquoi tu m'a laissée ici seule. C'était ta volonté, je l'ai accepté... Mais comment vivre avec un parfait inconnu ? Et s'il me bat ? Ou pire, me viole ? Comment je survivrais à sa ?! Mais, je te l'ai promi, Omi ...

Isleym:  Oui 

Trois lettres que j'ai limite craché,  dûr à déclarer, j'ai du me forcer ... Tous les regards se sont attendri, leur stress était parti ! 

 Maire:  En vertu des pouvoirs qui me sont conférés par la loi, vous; Monsieur  H*******  Kamil  et vous;  Madame B********** Isleym, je vous déclare maintenant unis par les liens du mariage. 

Nous avons échangé les alliances, deux très beaux anneaux, avec un diamant pour ma part mais je ne l'avais même pas choisi. En faite, je n'avais absolument rien choisi; bague, robes, salle, ni même mon mari alors ... J'avais juste dis "oui" .

Maire:  Vous voilà donc mariés suivant la loi. Je vous offre, madame et monsieur, au nom de toutes les personnes présentes et en mon nom personnel, nos meilleurs voeux de bonheur ! Vous pouvez embrasser la mariée ! 

Le tress ! Je le vois s'avancer doucement vers moi, toujours en me tenant les mains, son visage s'approche, s'approche, un peu plus. Finalement ses lèvres se poses délicatement sur mon front, j'ai automatique fermés les yeux. Puis les "YOUYOU" ont retenti dans toute la pièce, sa mère pleurait , et mes soeurs aussi et mon frère avait l'air ému. Baba, qui était resté dans le font de la salle, avait les yeux rouges. Il n'était pas vraiment pour ce mariage, mais c'était ta dernière volonté Yemma ... Il s'est avancé vers moi et m'a embrassé longuement le front puis la joue. 

Baba:  Benthi, je suis fière de toi, Nhebek 

Isleym:  Moi aussi baba, moi aussi ... 

Il m'a prit dans ses bras. Baba, tu nous a tellement offert, t'a tellement souffert de son départ. J'aurais pu y resté pour l'éternité ici, enroulée dans ses bras, mais il a fallu se séparer. J'ai échangé aussi, des bisous et des calins avec le reste de ma famille et de la sienne. Et nous avons rejoint les voitures, après avoir danser devant la mairie.  

Arrivé dans la limousine, les portes fermées, on s'est automatiquement lâché les mains.

Kamil: Putain !

Je n'ai même pas répondu. Le trajet vers le parc à durer une demi-heure, à peine. Mais une demi-heure, dans un silence si pesant, c'est vraiment très long.