Partie 68: T'es mensonges n'y changeront rien ...

10.3K 521 100
                                    



Un beau jour, j'étais au travail, puis vers 12h c'était ma pause déjeuné que je devait prendre avec ma collègue Clara, on devait manger ensemble dans une petite cafétéria. Elle m'a envoyé un message pour me dire qu'elle arrivera un peu en retard et qu'elle me rejoignait directement là-bas. J'ai pris mon sac à main et j'ai tracé vers le restaurant à pied parce qu'il n'était pas loin de l'hôtel. Mais au milieu de ma route, j'ai levé la tête et j'ai reconnu une personne que je n'avais pas vu depuis un petit moment ...


Il marchait droit devant, l'air sur de lui, il été juste magnifique ! Moi, je me suis arrêtée net sur le trottoir, je l'admirais ... Il m'a limité foncé dessus, m'a attrapée par le poignée et m'a limite traînée derrière lui. Je le suivait sans oser rien dire, je crois que j'étais encore choquée par sa présence, par lui ... 

On est arrivé dans une sorte de ruelle, heureusement qu'il faisait jour sinon ça aurait été trop flippant. Il m'a plaquée contre le mur, limite jeté dessus.


Isleym: Aïe !


Il m'a lancé un regard froid et s'est mis à faire les cent pas devant moi, la tête baissée vers le sol, la mâchoire contractée et les sourcils froncés. Moi, je me contentais de le regarder faire, attendant une explication. Cela me faisait bizarre de l'avoir devant moi, ça faisait longtemps, mais ce n'était pas vraiment une bonne nouvelle pour moi parce que ça a fait resurgir d'un coup tous les sentiments que j'avais réussi à refouler ... 

On est surement resté comme ça pendant quelques minutes, dans un silence glacial. Puis il s'est arrêté d'un coup et s'est tourné vers moi avec un regard qui pourrait foudroyer la planète entière.  


Kamil: Alors comme ça madame se marie.


Il a dit sa avec un tel calme, mais trop calme justement ... Mais on sentait une rage dans sa voix, ça m'a mit des frissons dans tout le corps.


Kamil:  On t'a coupé la langue ?


Il continuait avec sa voix autant calme que dure, je n'arrivais pas à parler, il me faisait limite peur, alors je le fixais dans les yeux, sans pouvoir rien dire, la tête dans le vide, je ne pensais plus à rien à ce moment là, rien n'existait autour de nous, il n'y avait que lui et moi ... 


Kamil: PARLE !


Voilà, je le sentais, il était beaucoup trop calme, ça sentait l'explosion.


Kamil: PUTAIN ! COMMENT SA TU TE MARIS ?! HEIN ?! ZEBII !

Isleym: Mais ...

Kamil: FERME TA GUEULE !

Isleym: EH C'EST BON PREND PAS LA CONFIANCE ! 

Kamil: QUOI ?! COMMENT TU PARLES ?!!!

Isleym: JE PARLE COMME JE VEUX ! TU CROIS C'EST LA FÊTE TU ME PARLE MAL COMME SA ?!!

Kamil: FERME TA PUTAIN DE GROSSE GUEULE !

Isleym: NAN !


Il a crié d'un coup et à frappé le mur à seulement quelque centimètres de mon visage, ça m'a fait sursauté, j'ai même senti du vent passer dans mes cheveux. Il a baissé la tête quelques secondes, a soufflé un bon coup et a fini par me regarder dans les yeux pendant quelques instants.

Un jour on s'aimera ... Ou pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant