Partie 40: La jalousie est une preuve d'amour ...

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Le lundi suivant, en rentrant du boulot, j'ai rencontré une femme, brune, un peu ronde et très maquillée, mais habillé avec un pantalon et une tunique assez large. Elle est venue me voir en me barrant la route.


La femme: Et toi ?! T'es la meuf de Kamil ?

Isleym: Sa femme ! T'es qui toi ?

La femme: T'as pas à savoir ! Alors, il t'a pas trop frappé ?

Isleym: Mdrrrrr, tu pète les plombs !

La femme: JE VAIS TE PETER LA BOUCHE TU VA RIEN COMPRENDRE ?!

Isleym: Tu blablatte depuis tout à l'heure, mais t'agis pas vraiment ...

La femme: JE T'AI VU AVEC LE MEC SUR LA PLAGE ET JE L'AI BALANCE A KAMIL, IL A DU BIEN TE DÉFONCER, CHEEEH FIK !

Isleym: Mdrrrr, t'es une gamine. Mais sache qu'il ne m'a rien fait !


Elle m'a lancé un dernier regard de travers et s'en est allée. Elle m'a bien fait rire en tout cas. Et j'avais compris que c'était la meuf qui m'avait envoyé des messages et qui ne voulais pas me dire son prénom (partie 30) ...   

Je suis rentrée chez moi sans y prêter plus d'attention. Arrivé à la maison, j'ai senti Kamil un peu sur les nerfs mais il me disait que ce n'était rien de grave et moi je l'ai cru ... 

Je vous passe quelques semaines, jusqu'au mois de mars, le médecin à donné à Kamil l'autorisation de voyager. J'ai préparé les valises avec la MINI aide de Kamil, qui s'est simplement contenté de me dire ce qu'il prenait ou pas. Et le lendemain nous avons pris la route pour l'aéroport. Kamil n'a pas voulu prendre son fauteuil, mais juste sa béquille, mais c'est toujours moi qui conduisait. On a laissé la voiture sur le parking, et nous avons foncé vers l'enregistrement des bagages, nous avons fini dans la salle d'embarquement. Je me suis endormie sur l'épaule de Kamil, et c'était tellement confortable que je suis tombé dans un profond sommeil. Il m'a réveillé et nous avons pris l'avion. Arrivé là-bas, on a récupéré note voiture de location, puis on a prit la route pour l'hôtel qu'il avait réservé, et bonne nouvelle, il se trouvait à même pas une demi-heure de chez ma grand-mère. Mon grand-père ? Il est décédé bien avant ma naissance, Rabi Y Rahmou, je ne l'ai jamais connu mais je l'aime quand même ... 

Bref, nous sommes arrivé à l'hôtel et on s'est endormi cash ! Quand je me suis réveillée, il était au alentour de 15h, je me suis vite préparée, j'ai réveillé Kamil et nous sommes allés voir ma grand-mère. Arrivé là-bas, c'est une de mes tante qui nous a accueilli, puisqu'elle vivait avec ma grand-mère. Je me suis carrément jetée sur m'a grand-mère pour la prendre dans mes bras et je me suis effondrée. Cela faisait deux ans que je ne l'avais pas vu, depuis la mort de ma mère (Rabi Y Rahma), je n'ai pas eu le courage de revenir ici, en Tunisie, ça me faisait trop mal, y'a beaucoup trop de souvenirs ici pour que je ne ressente pas une douleur au cœur. On est resté un bon quart d'heure à pleurer dans les bras l'une de l'autre. 

Elle a ensuite accueilli Kamil, qu'on avait limite oublié, je suis partie aidé ma tante à servir le thé et les gâteaux. On s'est mis à parler de tout et de rien, on rigolait ... La sonnette à alors retenti quand, je suis parti ouvrir et c'était le fils de ma tante, Djamel. Il a voulu me khtob à mes 16 ans, mais mes parents n'ont pas voulu et je l'ai su que quelque mois après même. Mais aujourd'hui on s'entend très bien, oui j'aime bien mon cousin du bled ! Parce que dans beaucoup de chronique je vois qu'elles aiment pas leurs cousins blédard etc ... Bah moi si ! 

Hassilou, on s'est dit bonjour puis je l'ai présenté à Kamil, qui le regardait trop mal, je ne sais pas pourquoi, mais il avait les sourcils froncés et la mâchoire contractée, ça se voyait qu'il faisait des sourires forcés pour ne pas créer de conflit. On a passé toutes la soirée là-bas et Kamil n'a pas arrêté de me lancer des regard noirs et à Djamel. Pendant le repas, Djamel, qui était assit à côté de moi et Kamil en face, m'a chuchoté à l'oreille:

Un jour on s'aimera ... Ou pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant