Quand elle se réveille dans un lit inconnu, T/p ne se rappelle de rien sauf de son prénom. Enfermée dans une pièce et couchée sur un lit à grand baldaquin blanc, le monde se dérobe sous ses pieds au fur et à mesure qu'elle se rend compte que ses sou...
Les yeux ouverts, je fixe le plafond en toiles tendues. Je suis au même endroit. Toutes mes pensées s'entrechoquent et j'en viens même à douter de ce que j'ai appris en l'espace d'une journée en étant ici.
Est-ce un rêve ?
En bougeant ma main, je senti quelque chose contre ma poitrine. Un collier.
T/p: Ce n'étais pas un rêve.
Je soufflais de tout mon être tout en reprenant mes esprit face à ce qui s'était passé plutôt. Le ciel dehors, couvert et noir me fit comprendre que j'avais dormis longtemps. Comme toujours je n'avais aucune idée de quand ni qu'elle heure nous étions. Mon ventre ne me faisais plus du tout mal mais j'avais encore quelques douleurs à la tête, rien de bien grave en somme. Je me souviens avoir eu la sensation d'un malaise hier, mais étrangement c'est comme si quelques bribes de la conversation avait continuer à m'atteindre. Je me souviens d'un corps chaud et rassurant près de moi, mais je me souviens aussi le la froideur même. D'une aura bien plus profonde et bien plus complexe que les autres. Je suis persuader que ce n'était pas Sunghoon.
Je me lève en réfléchissant à tout cela. Mon corps encore tout engourdi se réveille comme d'un long voyage aux enfer. Je suis toujours dans mes nouveau habits de la veille et mon collier et juste assez long pour tomber sous l'ouverture de mon chemisier blanc. La pierre rouge et contre l'entre de mes seins et je suis persuader qu'elle y a été pendant longtemps. Tellement que mon corps s'est accoutumé est un minuscule enfoncement de peau permet à celle-ci de se loger parfaitement contre moi.
Niki n'avait donc pas menti, cet objet était bel et bien mien. C'était la seule trace de mon passé perdu. Le seul souvenir qui pourrait peut être m'aider à retrouver la mémoire. Niki m'avait trouvé et m'a ramené ici. J'avance jusqu'à la fenêtre et l'ouvre. Une brise chaleureuse, tiède et douce m'accueille. Au loin, j'aperçois la fin du domaine qui est limité par une vaste forêt verte et dense. Tandis que devant moi s'étend un grand jardin fleuris de mille pétale, d'arbres fruitiers et de nombreux chemins de pierres sinuant entre les bosquets. Chaque chose y est à sa place, et dans la nuit calme, chaque mouvement de feuille, chaque brindille qui se plie sous le poids de la faune, siffle une mélodie qui respire le vivant. Si bien que l'intérieur de cette bâtisse me paraît bien vide et seule comparé à dehors.
????: La nuit t'appelle ? Ou veux tu désespérément t'enfuir d'ici ?
Je me retourne, pris d'un sursaut tandis que derrière moi un homme est assis sur la chaise près du lit. Il me fixe comme on fixerait une préciosité que l'on voudrais garder pour nous. Dans un costume blanc et bleu clair couvert de bordures en or, il semble perdu dans l'immensité de ses pensées.
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T/p: Je ne veux pas m'enfuir. Je sais que vous ne me ferez pas de mal, sinon vous l'auriez déjà fait.
Il se redresse alors qu'il était accoudé sur sa main et fronce légèrement ses sourcils. Sa droiture et l'élégance avec laquelle il se déplace fait de cette maison une piètre commodité. Même ses yeux sont extraordinaires. En amandes très aplaties, il ressemble à un chat qui serait maître de des lieux, envieux de chaque chose, désireux de tout posséder.
