Lost In Seven Hearts TERMINE

Chapitre 13: Sur mon corps

Le jours se leva lentement, beaucoup trop même. J'étais encore dans les vapes quand on commença à parler autour de mon pauvre corps qui se remettait encore de la nuit dernière. J'avais chaud, très, trop. Une masse était collé à mon dos et me tenait fortement contre elle sans que je ne puisse bouger comme je le voulais. Le canapé pliais lourdement vers l'arrière comme si j'avais doublé de poids. Mes jambes emmêlé dans une multitude de jambes qui n'étaient pas que les miennes. La chaleur fût une des choses qui força mon réveille plus que les voix qui commençaient à devenir de plus en plus fortes. 

Jungwon: Réveille toi bon sang ! 

Une secousse me fit me lever pour de bon et j'ouvris les yeux. Jungwon était devant moi, les yeux froncé et son visage n'était pas la plus belle chose qu'on pouvait aimé voir le matin. Non pas qu'il soit laid, loin de là, mais la proximité de son visage face à moi me donnais des flashback de notre rencontre dans la bibliothèque de sa maison. 

Jungwon : Lève toi, dépêche toi. Je pense pas que tu aimerais que Sunoo vois ça.

La masse bouillante qui me tiens toujours bouge de plus en plus et moi je vois de grand bras tenir les miens contre moi, m'encerclant dans un câlin en cuillère. Je ne sais pas ce que je fou dans les bras de je ne sais qui mais comme le dit l'homme en face de moi, mieux vaut que je me lève. Je pousse de toute mes forces sur les deux bras et par je ne sais qu'elle magie, je me dégage. Jungwon ne dit rien mais il observe consciencieusement sans cligner des yeux. Choqué de l'image qui se dessinait devant lui, il ne voulait pas rater le moindre détail qui lui permettrait de comprendre comment cela était possible. 

T/p: Ne me fixe pas comme ça... 

Jungwon leva les sourcils, comme pour me dire " et tu vas faire quoi ? ". Enfin sorti de ma prison de chair, je m'assis et prit une seconde pour respirer calmement. Je ne comprenais pas pourquoi Sunoo ne devait pas voir et la curiosité me fit tourner la tête dans un mouvement lent. Mes yeux s'ouvrirent en grand, comme ceux de Jungwon qui amorçait déjà un mouvement de recule pour me laisser de la place. Chose qu'il eut bien fait de faire vu comment je sursauta et me leva pour réellement voir l'homme qui dormait encore. Ses cheveux noir retombait tendrement sur ses yeux. Il bougeait dans son sommeil, se battant contre ses démons en cherchant le doudou qu'il venait de perdre. 

T/p: Qu'est ce que- 

Jungwon: C'est ce que je me suis dit en vous voyant se matin, bras dessus bras dessous dormant comme des biens heureux. 

Mon visage fit un quatre-vingt-dix degré vers lui et il me regarda de haut. Etonné mais surtout énervé. 

T/p: Je ne sais pas ce qu'il fait là et encore moins comment il est arrivé là. Je me rappelle de rien-

Les souvenirs de la veille frappèrent comme un marteau sur une cloche. La nuit noir, ses lèvres, le baiser, ses désolations. Un goût amer roulait sur ma langue et descendait le long de ma bouche comme pour me prouver la véracité de notre moment.

Jungwon: Ne crois pas que je t'ai réveillé pour t'aider. Je fais ça simplement pour Sunoo, le connaissant, il l'aurais probablement laissé sur le bord de la route, dans un piteux état. Après Sunghoon, tu fais fort. C'est une manie que tu dois tenir de ton passé ou est ce simplement un trait de ton caractère insupportable ? 

Son ton acerbe crachait presque ses paroles venimeuses. Il détourna le regarde et parti bien vite quand Heeseung émergea de son sommeil. Me laissant seule avec mes ennuies et mes peurs. Je ne sais pas quoi faire ni dire alors qu'il me fixe de ses yeux noirs. Mes mains moites son le long de mon corps, a désespérer une sortie ou un éclaire de génie. Il ne dit rien mais le silence en dit long. Nous étions incapable de se parler, de désamorcer la bombe qui venait d'être lancé. Est ce qu'il se rappelle ? Était-il vraiment lui même ? Mais surtout, comment avais-je pu le toucher, le sentir aussi longtemps sur moi sans ressentir cette douleur lancinant comme hier ? Ma tête fit un tour d'elle même de tout mon corps, comme pour vérifier si j'allais bien, et j'allais bien.