Lost In Seven Hearts TERMINE

Chapitre 18: Au plus profond de mon être

L'eau de la source était terne mais propre. Sa chaleur contrastait tellement avec la température ambiante qu'une légère brume couvrait le dessus de l'eau et rendait le paysage magnifique. Depuis qu'elle était partie du manoir, elle ne cessait de voir des paysages à couper le souffle. Tout ce qu'elle vivait lui semblait sorti tout droit d'un livre. 

Une fois complètement nue, elle avança vers la rive et entra un pied dans l'eau. Plus brulante que chaude, elle y entra surtout pour ne pas rester dans la nuit glaciale. Sous l'eau, elle n'apercevait même pas ses propres pieds tandis que au dessus de l'eau, une immensité d'étoiles décoraient le ciel et s'alignaient pour tiser des toiles de perles lumineuses. La nuit était magnifique. 

Quand elle était débout, l'eau lui arrivait aux seins, lui permettant de ne pas avoir trop froid. Elle trouva un gros cailloux rond, qui ne dépassait pas de l'eau et s'assit dessus. Ses jambes vinrent d'elle même se plier contre son corps, lui permettant de serrer ses genoux contre son buste et d'y poser sa tête. 

La chaleur lui faisait avoir des mirages, ou alors voyait-elle réellement Heeseung se déshabiller de l'autre côté de la rive. Elle n'aurait pas su dire si c'était un rêve mais quand son corps entra en contact avec l'eau, elle senti la vague qu'il avait créé venir s'écraser contre son ventre et ses épaules à la surface de l'eau. Personne n'osa parler. A chaque fois qu'ils se voyaient, les mots semblait anodins pour exprimer comment il avait besoin l'un de l'autre. Heeseung ce rapprocha d'elle, doucement, sans la brusquer. L'eau lui arrivait au dessus du nombril, révélant une musculature plus que dessiné et de large épaules.

T/p eut un mouvement de recul quand celui-ci voulu lui toucher la joue une fois arrivé près d'elle. 

T/p: Ne me touche pas. 

Heeseung senti son cœur lâcher. Il n'avait rêvé que d'une chose depuis qu'ils étaient partis ce matin, la toucher encore et encore. Sentir sa peau, ses frissons, ses courbes. Il l'avait vu proche de Sunoo et de Sunghoon et la simple idée de les voir la toucher lui laissait un goût amer dans la bouche. Cela lui rappelait toutes les caresses qu'il n'a jamais eut. Cette enfance qui l'a détruit. C'est je t'aime qu'il n'a jamais eut. Ce qu'il n'a jamais dit...Alors imaginer la seule femme qu'il à pu toucher sans la faire se tordre de douleur, sans la voir hurler à la mort, sans lui implorer de la lâcher, lui demander de ne pas la toucher c'était comme lui demander de mourir. 

T/p: Je ne veux pas te faire de mal. 

Elle enfouie sa tête dans ses genoux, laissant Heeseung seul à la surface. Les mots dans sa tête se bousculaient comme des chevaux lancés dans une course effrénée. Dans un autre contexte il aurait probablement rit de ce qu'elle venait de lui dire. Elle avait peur de lui faire mal ? A lui ? Au maudit ?

Heeseung ne pouvait s'empêcher de regarder le corps de la jeune fille qui dépassait de l'eau. Attiré irrémédiablement comme un aimant, il voulait du plus profond de son être glisser ses doigts sur la peau frileuse. Il aurait voulu dessiner des formes invisibles et rendre chaque contour plus charmant que ce qu'ils n'étaient déjà. La jeune fille était appeuré de sa propre force, de ses pouvoirs infini et pas de lui. C'était une première qui fit chavirer son cœur et avaler sa salive. 

T/p sorti de l'eau et mit ses cheveux en arrière. Elle ouvrit les yeux et vu que Heeseung était toujours là, a la comtempler dans la lumière de la lune. 

T/p: Tu as vu ce que j'ai fait a Sunoo, c'est comme si mon corps avait reculer, affronter et repousser le sien. Je ne voulait pas l'embrasser et encore moins le toucher. C'était comme si tout mon être avait crier de lui même. Comme si nous étions interdit l'un pour l'autre. 

Le Némésis serra des dents. La Néïde ne faisait pas dans la douceur, elle était apeuré, en colère, complétement effrayer de les blesser contre sa volonté. 

Heeseung s'approcha lentement, encore plus que quand il était entré dans l'eau. Elle recula mais il fût plus rapide. Sa main attrapa la sienne et il la posa sur son torse. T/p ferma les yeux, persuader de le voir être éjecté de l'autre côté de la source. Mais rien ne se passa. Quelques secondes s'écoulèrent durant lesquels le temps se stoppa. Heeseung était encore et toujours là, tandis ce qu'elle sentait la rugosité de la peau sous sa paume de main. La chaleur de l'eau augmenta, ou alors était-ce elle qui surchauffait. 

Heeseung: Tu vois... Je suis là, tu n'as rien à craindre. 

Il la regardait tant bien que mal dans les yeux. Son geste avait redresser T/p sur ses deux jambes et du peu qu'il avait cru apercevoir, l'eau ne couvrait clairement pas le haut de son corps quand celle-ci était debout. Le vent se leva et la brume se dispersa au alentour, laissant une vu imprenable sur les seins de la jeune femme. Heeseung retint son souffle, il ne voulait pas profiter d'elle. Il leva la tête et essaya tant bien que mal de penser et se concentrer sur la cimes des arbres immenses au dessus d'eux. 

Seulement tout ça aurait été possible si T/p n'avait pas été trop curieuse, trop absorbé par ce qu'elle sentait en elle. Elle voulait comprendre pourquoi quand Sunoo l'avait touché, il avait été balancé trois mètre plus loin. Et pourquoi quand elle touchait Heeseung, il ne se faisait pas pousser. Pourquoi elle se sentait aussi chaude et tremblante face à lui. La jeune femme ne remarqua même pas la disparition de la brume et ne pensait qu'à assimiler les mots de Taeyang et tout ce qui se passait dans sa tête et son corps. 

Elle toucha son pectoral d'une main puis l'autre. Ses deux mains à plat, effleurant le grain de peau foncé de l'homme debout face à elle. Ses deux mains remontèrent sur ses épaules et redescendirent le long de ses bras jusqu'à ses mains. 

Heeseung: Bon sang... 

Heeseung qui se retenait depuis tout ce temps se jeta sur ses lèvres. Il les mordit d'abords avant de plonger dans un baiser fougueux. Différent de tout ce qu'il imaginait, ses lèvres étaient douces et pulpeuses. Sa langue glissa le long de sa jumelle et il anéanti le vide entre eux, l'attrapant par les hanches et la serrant contre lui. Était-ce de sa faute si elle finissait ancré dans sa peau et dans l'incapacité de le laisser. 

T/p senti son ventre se tordre comme lorsqu'il l'avait embrassé pour la première fois. Mais le baisé doux et timide semblait bien loin. Elle senti la main droite de Heeseung attraper son cou, l'empêchant de s'échapper. Si elle voulait ce baiser ? Evidement qu'elle le voulait. Tout son corps le voulait depuis qu'elle y avait gouté cette nuit là, sur le canapé. Était-ce de sa faute si il réagissait ainsi, avide de toucher chaque parcelle de sa peau jusqu'à en être ivre.

Heeseung laissa un souffle rauque s'échapper de sa bouche quand il senti la Néïde répondre au baiser. Pour rien au monde il aurait voulu être ailleurs qu'aux creux des bras de T/p. Au plus près de son cœur, là où il pouvait entendre chaque battements décomposer le temps et l'élargir pour le rendre infini. Il cru tourner de l'œil quand elle passa une de ses main dans l'arrière de sa nuque. Etais-ce ça qu'il avait raté depuis tout ce temps ou était-ce seulement elle qui lui faisait ressentir ça... Il se sépara d'elle pour reprendre son souffle, haletant et la tête ailleurs. Tout deux était en faute, en panique de voir une once de regret ou de dégout dans le regard de l'autre. 

Incapable de dire quoi que ce soit, il la vit chercher une réponse au plus profond de ses yeux. Elle voulait des mots sur ce qui se passait, sur ce qui allait se passer après ça. Mais il ne fit rien. Incapable de contrôler les envies qui prenaient en chasse sa morale. Si il s'écoutait, l'eau ferait des vagues sur le tempos de leur gémissements. 

Elle était le tout de ce monde, la déesse même de chaque humains présent sur cette terre. La première femme, le premier être qu'il pouvait toucher, aimer, mordre, flatter, sans hurler à s'en arracher la chair à mains nues... Il était la fin, la mort, la douleur. 

Ensemble, ils couraient droit dans une faille couverte d'un plafond en verre remplit de désir et de péchés, prêt à se fissurer au moindre poids. 

---------Fin du chapitre 32------