Chapitre 30: Le Nemesis

336 25 1
                                    

Heeseung ne bougea pas. Il restait planté sur ses deux jambes, les mains dans les poches comme il en avait l'habitude de faire. C'était difficile d'expliquer, de comprendre quelque chose qu'il n'avait pas vécu. C'est un souvenir maudit qu'on lui à raconter sans qu'il n'ait le droit de s'en désemparer. Cette guerre, elle le suit éternellement. Elle marche dans ses traces de pas et essuie chacune de ses bonnes actions. Il finit toujours par être "le fils de ceux", "l'enfant qui". Ceux qui les ont connue savent et le fui comme si c'était lui qui avait créer la peste. 

"Ce qu'ils n'ont pas fait, il va le faire"

C'est ça qu'il avait entendu toute sa vie. Et comme l'homme enfermé dans sa gage, celui qui le fixait avec un regard hideux, il empestait la haine, la violence et la mort. 

Sunoo soupira. Au moins, le détraqué ne mentait pas. L'histoire des parents de Heeseung, il la connaissait depuis longtemps. Les deux dirigeants de l'armé des rebelles, ceux qui ont détruit plus que créer et qui ont tuer sa mère avant d'être tué par son père. Dans l'histoire il y a ceux qu'on prie et ceux qu'on voudrai faire disparaitre. Ceux dont on voudrait que les lignes qui parlent d'eux s'effacent et deviennent un mauvais souvenir. 

Le prince déchu entendait Jay grogner derrière lui. Il leva les yeux aux ciel, énervé par l'adoration que celui-ci éprouvait pour sa mère. Il repensa à la promesse qu'il lui avait fait et à l'impossibilité qu'elle soit réalisé. 

"Je te suivrais jusqu'à la mort jeune prince, je serais le poing qui frappe celui qui se met sur ta route, ta force, tes bras, celui qui se tache de sang pour te laisser de blanc pur. En échange, laisse-moi écraser, laisse-moi détruire jusqu'à la dernière miette celui ou celle qui a tué la seule femme que j'ai aimé. "

Evidemment qu'il avait accepté en sachant déjà qui avait tué sa mère. Et bien-sûr il avait omis de lui dire qu'ils étaient déjà mort. On ne gagne rien sans rien. Sunoo le savait bien. 

Sunoo: Calme toi Jay, Heeseung n'est pas responsable de l'acte de ses parents. Nous l'avons accepter parmi nous en sachant tout cela. Il ne s'en est jamais caché et c'est une preuve de courage et d'honnêteté. 

Le tortionnaire regarda les deux Néïdes fasse à lui, intrigué par la tournure des événements. Ils s'attendait à ce que l'annonce face comme un renard dans un poulailler.

Heeseung fixait toujours le prisonnier. Lui aussi il s'avait des choses que Heeseung ignorait. Cet homme avait côtoyer et trahis la couronne pour s'allier à ses parents. Comment étaient-ils et que voulaient-ils vraiment ? 

Le tortionnaire: Quel fils dites-moi. C'est leur sang qui coule dans ses veines et pourtant il est encore en vie, les chanceux ne savent même pas à quel point ils me répugnes. 

Le Roi aurait dû le tuer dès qu'il l'avait vue. Il aurait dû lui donner pour jouer avec et qu'il le détruise de ses grandes mains quand il l'ont trouvé. Mais non, il fallait que cet homme soit raisonnable. Même son fils est incapable de finir le sale boulot. Et voilà que le tortionnaire c'était retrouvé ici après la guerre, dans cette prison des enfer alors que le fruit même de ses rapace de rebelle était encore dehors, à l'air libre. 

Il se rapprocha du bord et colla son visage noir de crasse contre les barreau. 

Le tortionnaire: Le jours ou je sors, crois-moi, tu es le premier que je tue. J'étalerais tes boyaux sur le sol, juste devant le trône de Gin avec ta tête en trophée. Et à côté, j'étalerais le cadavre de ce fou. 

Sunoo: Ce fou ? 

C'était plutôt lui le fou. Il avait un œil qui cherchait à voir ses propre mèches de cheveux tandis qu'il s'était mis à renifler violement la plume blanche et noir. Comme un chien en manque, il avait reniflé goulument puis c'était mis à tousser. 

Lost In Seven Hearts TERMINEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant