Encore une personnalité disparue qui m'a contactée à plusieurs reprises ; venue et revenue jusqu'à ce que nous soyons en accord pour une communication durable.
- 9 février 2021 (1h du matin)
« Françoise Mallet-Joris, je suis venue hier, vous n'étiez pas disponible, alors me revoilà ce soir pour laisser quelques mots. Je voulais saluer le monde d'en bas et dire que tout se passe bien où je me trouve depuis mon départ. Je pense souvent à ceux que j'ai laissés avec lesquels j'étais proche, et je regarde si je peux les aider à avancer plus vite. Parfois c'est possible, et j'en suis heureuse en même temps que la personne. Dans ce que je faisais avant, l'écriture, c'était plus facile de communiquer, maintenant je dois passer par d'autres mains. C'est pas commun, mais c'est tout de même plaisant. Je reviendrai pour la suite, je ne suis pas bien préparée pour en dire plus... excusez-moi... »
Dans la dernière phrase il y a eu un ralentissement suivi d'une sorte de gêne avec un sentiment de regret... J'ai gardé ce que j'avais noté, me disant que la suite arriverait peut-être une autre fois.
Deux mois plus tard, le retour... à la date du 28 avril 2021 (20 h) -
« C'est Françoise Mallet-Joris, je suis déjà venue mais je n'étais pas bien préparée, donc j'étais repartie...
- Et maintenant, vous êtes prête ? Vous dites ce que vous avez à dire et je prends note, allez-y...
« Je voulais dire justement ce que je n'avez pas bien préparé la 1ère fois. Depuis mon départ dans l'autre monde, celui qui est plus éthéré, j'éprouve une grande légèreté. Cela peut donner envie d'aller où bon nous semble tellement le panorama est vaste et l'emploi du temps libre. Ici nous n'avons pas de restrictions d'horaires ni de frontières à traverser, c'est selon nos désirs... Et plus nous visitons et plus nos projets futurs s'enrichissent. On se sent capables de belles choses à envisager pour bâtir un monde meilleur. On voit exactement ce qu'il est possible de faire pour l'amélioration du Futur. Évidemment en bas lorsqu'on redescend, on perd un peu le but. Mais on est aidé et suivi, et il ne faut pas hésiter à demander de l'aide pour y voir plus clair pour faire aboutir les projets, faire tomber les obstacles. Ainsi on peut gagner du temps et obtenir un résultat plus réussi. Je ne reviens pas tout de suite, je ne fais pas partie des prochains voyages pour ce qui est prévu. C'est chacun son tour avec le programme qui convient pour chacun. Mais une chose est certaine, tous participent à l'action commune, au But prévu. Et nous sommes contents d'en faire partie d'autant que nous revenons avec des anciens de nos connaissances pour travailler ensemble et se motiver les uns les autres. Et puis il y a toujours les sentiments du passé qui nous relient et que l'on souhaite prolonger. Pour le plaisir d'être encore ensemble et se reconnaître plus facilement par le cœur, avec cette impression de déjà vu, déjà connu, déjà aimé. On se retrouve et d'une certaine façon on se reconnaît, même si ce n'est pas le même physique. C'est tout de même spontané, il y a une attirance positive qui donne envie de faire des choses à deux ou à plusieurs. Nous continuons ce que l'on avait mis en route dans les vies précédentes, et ça c'est bien, c'est constructif. Je donne un petit aperçu pour ceux qui seraient curieux de l'après-vie : eh bien ça continue !, c'est jamais fini, c'est comme si on avait signé ad vitam æternam. Mais pas de panique, on prend son temps avant de repartir. Il faut bien se préparer dans les choix faits et s'y tenir. Il y a comme des répétitions selon ce que l'on doit faire dans son programme de vie, et c'est encourageant. Voilà, c'est un aperçu pour que chacun prenne conscience que l'on doit s'appliquer pour le programme commun et respecter le travail de tous. Je souhaite à tous une bonne continuation sur le chemin à terminer avant de changer de plan pour le prochain programme. Merci madame, je suis contente d'avoir réussi à passer entièrement cette fois-ci. »
Françoise Mallet-Joris, écrivaine renommée de près d'une trentaine de livres, dont un maximum de romans (1930 / 2016). Je la connaissais de nom, mais je n'avais rien lu de sa production littéraire. Après sa dernière venue réussie, j'ai fait un choix en médiathèque pour la connaître à travers son écriture ; j'ai donc lu « La Maison de papier » (paru en 1970), qui reflète bien les mœurs des couples et de la famille de cette époque-là ; plutôt cool, voire laxiste par rapport à l'éducation des enfants.
L'auteure et son mari (peintre), communiquent de façon égalitaire avec leurs enfants sur tous les sujets qui se présentent dans le quotidien. La porte du logement familial est largement ouverte aux amis des uns et des autres, aux employées de maison qui se succèdent, et aussi à certains pauvres qui passent par là un peu par hasard (?) sachant être bien accueilli... Et puis il y a la religion qui questionne avec la foi et l'église, sujets qui remettent tout en question avec des interrogations par rapport au passé liturgique et le monde moderne... C'est le quotidien d'une famille : le couple avec leurs quatre enfants, de caractères différents, plutôt intelligents, ouverts à la discussion ; ayant une éducation très libre, certains sont adultes avant l'âge ; j'ai eu un faible pour le fils Vincent, qui a une sagesse innée.
C'est intéressant à lire, beaucoup de dialogues : questions / réponses où l'on a accès aux arguments des enfants, avec leur logique naturelle, qui donnent des leçons de vie surprenantes. J'ai apprécié de lire cette belle écriture... L'auteure a un sens aigu de l'introspection et de l'observation ; cela fait souvent de bons écrivains...
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Personnalités disparues : leurs messages de l'au-delà
SpirituellesJe vais parler ici de mon expérience de médium qui communique avec les défunts. Je tiens à préciser que, même s'il m'arrive de voir, de pressentir et faire de nombreux rêves prémonitoires, je ne pratique pas d'activité de voyance qui est une autre b...