« C'est peut-être ça qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir. »
J'ai noté cette phrase, mise en-tête d'un livre « L'Effacement » de Pascale Dewambrechies, pris en médiathèque. La phrase est extraite d'un roman « Voyage au bout de la nuit » dont l'auteur est Louis-Ferdinand Céline ; trois prénoms... mais surtout connu par le dernier : Céline.
Ce livre, « Voyage au bout de la nuit », je l'ai eu en mains une douzaine d'années plus tôt, sans le rechercher. En visite chez une personne de mon entourage proche, je remarque ce livre posé sur le rebord d'une étagère ; je demande :
« - C'est bien... ?
- Je ne sais pas, je ne l'ai pas lu... enfin juste quelques pages. C'est un ami qui me l'a offert. Je ne crois pas que je vais le lire maintenant... Tu peux le prendre si tu veux le lire, je te le prête. »
J'ai feuilleté les premières pages. J'ai commencé à lire sur place et je l'ai emporté pour le lire en entier chez moi.
En notant la phrase citée plus haut, je ne me doutais pas qu'un contact se préparait avec l'auteur de ces mots, disparu depuis 1961 d'après Le Robert. Quelques semaines plus tard, j'étais contactée pour un message... dont la teneur peut faire réfléchir.
« Je suis le maudit, l'écrivain antisémite connu sous le pseudo Céline. De mon vécu et de mes idées j'ai honte, tellement honte. Je demande pardon à tous, très nombreux. J'ai participé à divulguer de très vilaines choses. Je dis choses car je ne trouve pas le mot pour qualifier ce que j'ai pensé à l'époque maudite du passé. Entendons-nous bien, demander pardon n'efface en rien le passé de mes idées très laides. Il faut payer la dette du mal que l'on a fait, du mal divulgué, de l'horreur prononcée. J'ai honte, tellement honte de celui que j'ai été. Mais il n'y a pas de gomme magique pour effacer, et je ne peux dire : ça n'a pas existé, je n'ai rien dit, rien fait. Non, cela ne se passe pas ainsi. Il faut payer, je vous dis, et cher, et c'est mérité. On est d'accord pour payer le prix fort dans la prochaine vie, c'est certain. Et cela commence déjà au visionnage du déroulement de notre vie. On ne peut pas dire : c'est pas moi, vous vous trompez de film ; car on se reconnaît dans toute l'horreur de qui on a été, dans ce que l'on a fait et dit. La honte voudrait que l'on détourne le regard, que l'on se bouche les oreilles, mais c'est impossible, car on pourrait dire comme aujourd'hui : c'est en 3D. Il faut assumer jusqu'au bout le déroulement du vécu, même s'il est moche et puant. Au bout du compte on nous dit : maintenant il va falloir travailler pour remédier au malheur causé, aux peines infligées ; il va falloir aider un maximum de personnes, surtout celles que tu as maudites, et d'autres encore ; quand tu redescendras, tu auras un plan très strict dont on tracera ensemble l'itinéraire ; tout n'est pas perdu, tu sauveras un maximum de personnes en te sauvant toi-même. C'est une sorte de sacrifice consenti, dont on ne discute pas les règles. Car il faut réparer le passé. Le sien, mais surtout celui des autres, ceux que l'on a blessés. Je ne parlerai de rien d'autre, l'essentiel était de faire passer ce message-là. Je suis satisfait que cela soit fait, mais je continue à baisser la tête comme un repenti. Merci à vous madame d'avoir pris mon message, même si cela n'a pas été spontané. Vous avez entendu mes mots, les premiers, qui vous ont convaincue qu'il était important pour tous de les transmettre. Merci pour eux. »
Pendant la réception de ce message reçu le 9 février 2017 à 16 h, j'avais l'impression d'être un prêtre dans son confessionnal qui écoute un pécheur qui se repent longuement. Comme le prêtre, je ne portai aucun jugement. Mais, contrairement à celui-ci, je ne donnai pas l'absolution... qui ne correspond en rien à mon rôle. Ce qu'il faut comprendre, cela se passe entre soi et soi : coupable et juge sont face à face avec une seule conscience... dans une clarté aveuglante.
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