Paul Gauguin

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Quand je reçois le message de Paul Gauguin, le 26 décembre 2016, je suis loin d'imaginer qu'il y aura d'autres contacts de cette personnalité disparue ; même si j'ai été approchée précédemment par des visites ayant un rapport avec son activité artistique ; mais de cela je parlerai plus loin. D'abord le message...

« Je suis Paul Gauguin, peintre du passé qui a aimé vivre dans les îles et y exercer l'art de mélanger les couleurs. Les faisant éclater sur les toiles pour les offrir à la vue de tous. Je suis heureux de voir qu'aujourd'hui tant et tant de personnes les admirent. Je perçois leur plaisir de les découvrir. Malgré le temps qui passe, je peux percevoir ce que ces personnes ressentent, cela me revient où que je sois. Car je me rapproche de ce que j'ai laissé en bas et je sais qui les apprécient. Quel bonheur. Il n'est jamais trop tard pour être apprécié pour ce que l'on a créé, puisque le souvenir s'installe et peut être découvert par tous. Je remercie ces personnes qui me découvrent même si je ne suis plus sur le même plan où j'ai laissé ma trace. On n'est jamais très loin de ce que l'on a créé, ni très loin de ceux que l'on a aimés et qui nous ont aimé. Que chacun se pose des questions après que j'ai dit cela. Car tous ont connu des êtres partis avant eux, dont ils ont été très proches : ils ont dû laisser des traces d'eux, au minimum celles de l'amour. Si c'est le cas, ils ne sont pas si éloignés que certains peuvent l'imaginer. Cela m'est aisé de parler ainsi car bien sûr je vois tout ce que je peux voir, et c'est beaucoup. C'est à dire que je comprends d'un coup ce que je vois, sans questionnement de ma part : j'ai les réponses immédiates. Comprenez ce que vous pourrez mais c'est ainsi. Et je ne peux vous expliquer : je le vis et vous pas. En tout cas pas encore. Mais vous le saurez un jour à votre tour. Ce n'est pas un secret. C'est ainsi pour tous lors du basculement dans l'autre monde. C'est vécu plus ou moins bien selon ce que l'on a vécu et en rapport avec l'évolution de chacun. Je vous parle de ce que je perçois et en rapport aussi avec ceux que je côtoie, très nombreux. Et cela se passe très bien entre nous. Nous apprenons de chacun et préparons un lointain futur pour nous retrouver dans la création d'un monde meilleur. C'est un beau projet que le nôtre, car c'est un plan très vaste où nous serons très nombreux à nous impliquer dans l'évolution de tous. Nous ne sommes pas encore prêts. Mais cela se fera, c'est certain. Déjà en bas il y en a qui préparent le futur pour nous. Si vous êtes attentifs, vous pourrez les remarquer par leurs discours et leurs actions. Ils ne sont pas forcément au sommet du Pouvoir. Mais ils disent et ils font. Je ne peux dire plus. J'ai été heureux de pouvoir vous communiquer tous ces mots pour vous faire comprendre que rien n'est terminé après le saut dans l'autre monde. Je remercie cette charmante dame qui m'a accueilli dans son écoute attentive et compréhensive. »

Pendant un certain temps je me suis mise à la peinture. J'ai acheté le matériel indispensable : chevalet, toiles, pinceaux, couleurs, et j'ai commencé à utiliser le tout en autodidacte. Je ressentais une détente et une joie à mélanger les couleurs et les formes sur la toile. J'explorais le domaine de la création. Cette activité m'apportait un bien-être en équilibrant mes énergies. Cela a duré quelques années où je suis passée des mandalas aux paysages puis aux portraits. Quantité de portraits au pastel. Je sais que pendant cette période j'ai eu des visiteurs talentueux qui arrangeaient un dessin qui me décevait, une couleur que je n'aimais pas... en passant par ma main. Soudain le trait de crayon était plus précis, une courbe placée à un meilleur endroit, le mouvement du pinceau s'élargissait dans un geste saccadé qui, je le savais, n'était pas habituel. Je constatais souvent que le résultat obtenu était très éloigné de ce que j'avais prévu de faire. Dans les portraits, par exemple, je voyais s'afficher quelque chose que je n'avais pas envisagé et que je n'arrivais pas à effacer ; plus j'insistais à vouloir gommer plus ça ressortait. Je ne maîtrisais pas ce qui apparaissait sur les traits : des émotions de bonheur ou de tristesse avec des nuances qui apportaient joie ou souffrance. Plus tard je constatais que c'était prémonitoire ; il faut savoir que je m'inspirais de personnages vus dans la presse...

Si je parle de mon expérience dans la peinture ou le dessin, ce n'est pas pour me faire remarquer car je n'ai aucune attente de ce côté-là ; si j'en parle c'est pour dire que Paul Gauguin a été présent plusieurs fois, ainsi que son complice d'un temps passé, un peintre qui m'a beaucoup influencée. Un jour où je regardais les quelques toiles que j'avais accrochées sur les murs de mon salon, je fus surprise de voir : un tournesol et des cyprès, deux peintures faites l'une après l'autre... et que depuis je bataillais à trouver des iris... pour les peindre ! A cet instant je me suis souvenue qu'il y avait eu des essais de points, de traits, de tâches... avant que je me lance dans ces peintures-là. Je faisais la connexion avec du retard. En fait les absents sont toujours à nos côtés, pour nous aider ou nous initier, lorsque nous entamons des actions dans lesquelles ils ont déjà donnés d'eux-mêmes... Ils sont tellement heureux de participer à ce qu'ils ont aimé pratiquer.

Lorsque j'entends à nouveau Paul Gauguin qui se présente dans la nuit du 10 mai 2017, je suis bien éveillée car je souffre d'insomnie douloureuse, à cause d'une électrohypersensibilité. Aussitôt je lui précise que je ne prends pas de message en cette période de grande fatigue...

« - Ce n'est pas pour un message. Merci pour celui qui a été recueilli pour donner à lire à d'autres. Je voudrais dire qu'il faut faire un livre pour tous les messages reçus, afin de cibler en premier un public intéressé par le sujet.

- Oui, je suis d'accord pour un livre. J'y ai pensé aussi ; il faudra trouver un éditeur, et ça c'est le plus compliqué...

- Pour ça, on t'aidera...

En moi-même je pense : tiens, il me tutoie. Aussitôt il m'en donne la raison.

- C'est parce qu'on se connaît déjà... »

Je n'ai rien à ajouter à ça, même si j'ignore depuis combien de temps exactement : est-ce parce qu'il est venu souvent ? est-ce parce qu'il avait le tutoiement facile dans sa dernière vie ici-bas ? avons-nous été proches dans une autre vie ? Quoiqu'il en soit, cela ne me dérange pas ; je ressens-là une marque de complicité et d'affection plutôt sympathique.

Dans la nuit du 19 juillet 2017, Paul Gauguin revient.

« Nous sommes prêts à t'aider pour ce que tu sais. Nous t'encourageons jusqu'au bout. »

Ma santé n'étant pas au plus haut niveau, et le moral souvent en dents de scie, je sens bien qu'ils craignent que je lâche l'affaire... A intervalles réguliers, certains contacts viennent m'encourager par de courtes phrases qui me touchent et me poussent à persévérer. Je sais que tous comptent sur moi, alors j'assume... Et cela me tient vraiment à cœur.

Personnalités disparues : leurs messages de l'au-delàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant