Chapitre 31

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Ce soir, on fait la fête.

Bière à volonté et musique qui fait trembler les murs. Personnes aux alentours, nous pouvons faire ce qu'on veut.

Mes amis dansent et rigolent, l'ambiance est au rendez vous.

Je bois un peu, sûrement trop. La musique commence à tambouriner dans mes oreilles. Mes tampes me font mal, je commence à trembler. Je sens tout de suite une chaleur s'emparant de mon corps et m'empêche de respirer. Je me sens comme emprisonné, j'ai l'impression que les murs autours de moi se rapproche. Le sol bouge et je tourne sur moi même sans comprendre ce qu'il m'arrive.

Je prend l'initiative de courir vers la porte. Je sors et immédiatement je sens une bouffée d'air frais qui me laisse enfin respirer. Pourtant quelques secondes après ma respiration recommence à se faire difficile. Je me masse les tempes et ferme les yeux. Le monde semble s'effondrer sur moi.
Soudain une voix. Derrière moi, elle m'appelle.

- Ella ? Ella ?

Je me tourne mais mes yeux floutent ma vue. Je sens ses bras m'entourer, et d'une main, elle pose ma tête dans son cou. Je sens son odeur, je respire enfin. Ma respiration reprend une allure normale alors qu'elle me chuchote que tout va bien, et qu'elle est là.

Quand j'ouvre à nouveau les yeux, Noah me fait face.

- Comment tu vas beauté ?

J'ai besoins de quelques secondes pour reprendre mes esprits. Je suis dans mon lit, je soupire alors.

- Que s'est-il passé ?

- Tu as fais une crise d'angoisse, de panique, un malaise, j'en sais trop rien...

Il pose sa main sur ma joue.

- Alex t'as ramené ici et nous a expliqué. Après ça tu t'es endormie.

- Désolé de vous avoir fait peur. Dis-je en me redressant.

- Tu n'y es pour rien.

Je remarque que Alex est dans l'embrasure de la porte, les bras croisés, son épaule appuyé sur le mur.

Me voyant la fixer, Noah se retourne puis me regarde avec un sourire qui en dit long.

- Bon, je vais te laisser.

Il se lève et embrasse mon front, puis sors en faisant un signe amical à Alex.

Celle ci reste quelques minutes dans cette position, ses beaux yeux bleus plongés dans les miens, pour finir par s'assoir sur le lit, en gardant une bonne distance entre elle et moi.

- Ça va ? Demande-t-elle.

- Oui, je vais bien. Merci pour... Ce que tu as fais.

Elle souris et se gratte la nuque.

- Alex.

- oui ?

- Viens à côté de moi s'il te plaît.

Sans trop comprendre, elle fait le tour du lit pour se coucher à côté de moi.

Je m'approche d'elle et enfouit ma tête dans son cou. Mon bras fait le tour de son ventre et je la sens se tendre à ces gestes.
Elle finis par reprendre sa respiration et à posé sa main sur mon bras, pour y dessiner des traits tout le long.

Je n'ai alors jamais été aussi bien. J'ai décidé de ne pas réfléchir. Là, maintenant, j'avais juste besoins de ça, juste besoin d'elle, de sa présence.

C'est dans cette position alors que Morphée m'ouvre ses bras.

* * *

Ce matin je me réveille en présence de ma frustration, puisque Alex n'est plus là. Un pincement au coeur me ramène à la triste réalité. Je me lève et part dans la douche, sans prendre la peine de fermer la porte. C'est sans toute ma tête, les neurones mal placés et la contrariété que je me suis réveillée. Je me suis levé du pied gauche, et Alex y est pour quelque chose je suppose. Je ne peux pas nier qu'elle me rend folle, malgré moi.

La buée rend alors les vitres de la douche floues, et la chaleur se promène dans cette pièce. L'eau chaude coule sur ma peau sèche, et cette sensation détend légèrement mes muscles.
Soudain j'entends la vitre s'ouvrir. Quelqu'un entre dans la douche et referme la vitre, se collant à moi à cause de l'espace réduit. Je me détend en comprenant que c'est Alex. C'est Alex.
C'est Alex !? Je suis complètement nue, Alex collé à moi, qui elle par contre, est complètement habillée. Qu'est-ce qui lui prend ?? Alors que je lui fait dos, elle parcoure mes bras du bout de ses doigts. Ses mains glissent sur ma peau maintenant brûlante. Je sursaute quand je sens ses lèvres sur mon cou, puis mon épaule.

Les papillons dans mon ventre s'agitent et tout un tas de sensations s'emparent de moi. C'est ça, c'est ça que elle seule réussit à provoquer chez moi. Elle le sait, car en voyant ma peau frissonner à son contact, je la sens sourire dans ma nuque.
Je devrais l'arrêter car ce serait baisser ma garde trop rapidement, mais ça m'est impossible. Je veux la repousser mais au fond de moi je la supplie de continuer.

Les sensations descendent plus bas dans mon corps alors je me retourne.
Alex est trempé et son tee-shirt blanc colle à sa peau, et devient transparent. Des gouttes ruissellent sur son visage et sa mâchoire. Ses lèvres humide et roses de désir. Je glisse mes doigts le long de sa mâchoire et me colle un peu plus à elle. Ses mains sur mes hanches rapprochent nos bassins. Nos nez se touchent, nos lèvres se frôlent, sans se toucher, comme pour accentuer le désir de ne plus pouvoir attendre.

Je romp alors les derniers centimètres qui nous séparent et colle mes lèvres sur les siennes. Mon cœur fait des loopings et de l'électricité passe entre nos deux corps. Elle relâche un soupire qu'elle retenait sûrement. Elle joue avec mes lèvres et sa langue demande l'accès à la mienne, que j'accepte. Nos lèvres se séparent de courts instants pour mieux se retrouver à la suite. Nos langues dansent et se mélangent. Je mord sa lèvre inférieur qui lui provoque un grognement. Mes mains s'enfoncent dans sa nuque alors que les siennes se baladent sur mon dos. La sentir si proche est comme un soulagement.

Je descend mes mains pour les passer sous son tee-shirt, où je les glissent sur son ventre qui se contracte à mon toucher. La tension monte rapidement et nos baisers se font plus sauvages, plus ardus. L'envie d'elle ne fait que monter en moi lors que nos ventres se touchent. Alex se rapproche encore plus et viens à me plaquer contre le mur et y dépose une de ses mains. Ma main s'accroche au haut de son jean.

Ses lèvres descendent dans mon cou et sucent ma peau. Dans la pièce, seuls nos respirations rapides et le touché de nos deux corps se fait entendre. Sa main glisse alors entre mes deux seins et s'approche dangereusement de mon intimité, quand la porte de la chambre qui s'ouvre nous tire violemment de nos actions.

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Vos avis ?

Je vous remercie tant de lire mon histoire, et j'espère sincèrement que vous l'appréciez. J'ai tant à apprendre et écrire cette histoire me fait vraiment plaisir.

N'hésitez pas, car vos messages me font sourire :)

Trop ConneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant