Chapitre 50

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Ma très chère Alex, mon coeur, mon amour,

Voilà maintenant six ans que je partage ma vie avec toi. Six ans que je t'aime. Six ans que je ne jure que par toi. Jamais, non, jamais je n'ai aimé quelqu'un autant que toi. Tu es mon âme soeur, l'amour de ma vie. Tu fais partie de moi. Depuis la première fois que je t'ai découverte, la première fois que je t'ai réellement parlé, je t'ai aimé. À partir de ce moment là, pas un jour n'est passé sans que je pense à toi. Je repense souvent à la première fois que nous nous sommes embrassés, la première nuit passé ensemble, même notre tout premier contact. Quand nos lèvres se touchaient et qu'à ce moment je ressentais ce que jamais je n'aurais cru ressentir un jour. Quand tes mains frôlaient ma peau, tu l'a bien vu, mon corps réagissait si vite. C'est fou, tu te rends compte ? je ne pensais pas que ces sensations existaient, jusqu'à toi.
Si tu savais... Si tu savais à quel point je t'ai aimé. Si fort, trop fort. Tellement fort que tout a explosé. Nos débuts ont étés difficile. Tu te rappelle ? On se disputait en permanence. On ne réussissait à communiquer que comme ça. Tu m'as fait pleurer. Tu m'as fait hurler de douleur. Des douleurs qui dépassent celles qui sont physiques. Ça non plus, je ne pensais pas pouvoir le ressentir. Tu m'as fait découvrir tant de choses. J'ai évolué, grandis, avec toi. J'espère au plus profond de moi que je t'ai aidé aussi. La chose que je souhaite le plus au monde, c'est ton bonheur.
Tu te rappelles, le jour de mes 19 ans ? Avant de souffler les bougies, tu m'as demandé de faire un veux. Je n'ai pas voulu te dire lequel j'avais fait car, il risquait de ne pas se réaliser si il est révélé. Tu as râlé, comme tu le fais si souvent. Mais maintenant je pense qu'il est temps que tu le saches. Ce jour là, j'ai fais le veux que tu sois heureuse pour toujours. À partir de là, tous les jours de mon anniversaire, j'ai fais le même veux. Je le ferais encore, chaque année. Ce veux, que tu sois heureuse pour toujours, même si ce n'est pas avec moi.
Un jour, un vieil homme m'a dit: "J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence". Honnêtement, je n'ai jamais compris. Je ne sais pas ce qu'il voulait dire, peut-être que toi, tu comprendras. Le fait est que cet homme, inconsciemment, m'a aidé. Je ne sais pas non plus pourquoi ni comment, mais j'ai vu plus clair.
Je nous revois dans ma vieille voiture, les fenêtres ouvertes, le vents soufflant dans nos cheveux, la musique battant dans nos oreilles, nos sourires sur nos visages. Je me souviens de ces moments, ou toi et moi, nous étions heureuse. Je veux que toi aussi, tu ne te souviennes que de ces moments. Rappelles toi de nos rires, rappelle toi à quel point on était bêtes et heureuse. Rappelle toi de nos visages, de nos mains enlacés. Rappelle toi de nos regards plongés l'un dans l'autre. Ne pense pas seulement à nos disputes, à quand on a oublié de s'aimer. Je ne veux pas que tu ne te rappelles que de nos souffrances. L'amour, ce n'est pas tout blanc ou tout noir. Je me rappelle quand j'ai crié de douleurs quand on s'est quittés, mais je me rappelle à quel point j'étais heureuse quand on s'est retrouvés. Souviens toi de tout, mais concentre toi sur le positif.
Je n'ai jamais appris à être seule. Je me suis construite avec toi. Sans toi, je n'étais plus rien. Mon premier chez moi était aussi ton chez toi. Mes habitudes ont étés basés sur les tiennes. Mes pensées ressemblaient aux à tes pensées. On se complétait. Je me suis oublié, je n'existait que avec toi.
Ces six ans n'ont pas étés perdu, pour moi. Tu as fait partie de ma vie, tu es ma vie. Jamais je n'oublierais. Tu resteras à jamais l'amour de ma vie. Tu es tout pour moi, tu es mon âme. Jamais je ne pourrais t'effacer.
Avec le temps, on s'est perdu. Les disputes devenaient plus fréquentes, plus dures. À chaque fois nous cherchions le mot qui blessera le plus l'autre. Sans le vouloir, on cherchait à se faire du mal. Tu claquais la porte en sortant et chaque fois je m'effondrais. Tu pleurais aussi. On se détruisait, on devenait dangereuse l'une pour l'autre. Ça allait si mal qu'on finissait par se détester. On ne réussissait plus à communiquer comme il fallait. Je ne savais plus comment te dire que je t'aimais. J'essayais de te le prouver en hurlant ma douleur. On réglait nos problèmes en montrant avec nos corps comment on s'aimait et se détestait à la fois. Malheureusement, ce n'est pas avec le sexe que tout se règle.
Nos amis avaient peur de se qu'on se faisait. À quel point on faisait souffrir l'autre. Pourtant je n'ai jamais cessé de t'aimer. T'es lèvres me faisaient le même effet que la première fois qu'elles ont touchés les miennes. Tes mains continuaient à faire frissonner ma peau.
On s'est tués à petit feu, mais évidemment, avec un jeu pareil, on finit par se fatiguer. Nous n'avions pas la force. J'en avais marre de te faire souffrir, j'en avais marre de souffrir. Nous avons essayé, mais nous nous sommes aimé trop fort. Quand deux âmes s'aiment si fort, elles deviennent toxiques l'une pour l'autre. On a finis par se brûler les ailes. Le petit nuage sur lequel nous étions nous as ramené à la réalité.

Finalement, notre histoire à commencé, et s'est arrêté. Nous devons minimiser les dégâts. Je ne peux pas moins t'aimer que je t'aime. Tu ne le peux pas. Nos deux âmes sont liés à jamais.
S'il te plaît, Alex, souviens toi de nous. Souviens toi de notre bonheur. Ne te souviens pas à quel point on s'est détruites.

C'est ici que tout finit. En fait, c'est ici que tout commence. Car je t'aime, je te laisse partir. Je te libère. Je te souhaite tout le bonheur du monde. Tu es l'amour de ma vie, Je t'aime, pour toujours.

Ella.

Trop ConneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant